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 les  -cris  cessèrent  :  ■ <n^s&'priyâmes  ,--îet  .pous wîmps  avec  surprisse  
 quefçs-naturelssétoient enfuis,  abandonnantjieu^‘miserab|^t^§fes.  
 pi. xm, fig.' 1  Aprèyavolr'reçueilli plusieurs  armé-?, qù\ils.y^avo1ent'oÿp.l'i,^s', »nous  
 poursuivîmes  quelque  temps  nôtre  route  dans , »cette  direction,  
 et  gravîmes  suébéssivement  tr^is.-|ôfêtès.-de  montagnes ;; sans ( rencontrer  
 aucun  dés..>rfaturels  que "nous  cherchions*:  enfin,  feeedçs  
 '  jde fatigues, et  de -hesôins> nous ,reprîmes  le  chemin de  nosfcf4ntes,  
 gu  nous -arrivâmes  à  la nûit:-c|ôsç4-'; 
 ;  Le  lendemain,  au  point  du  jou r,  n ou s. nous  remb^qûâmps  
 pour-continuer  notre  nav igati onj-yegs> lis  - ‘va*j sseatià  ' Pftàf© | gj 1??#  
 époque  nous «m’avions  plus*»-dteaiiîî|et»  le -hetoin  -de  sf|en  prooerer  
 ét-oit  instant,  lorsqu^p’surjjds -huit  heures"du  matin!;  .noijp;|j)er-  
 çumès  un  vallon  qu i ,  p ar  son  encaissement  et  p a rfk < fea î®|r  
 des  forets-;  nous  paruv’susGeptible>,de  -receler  qudques4^oâ^ces  
 d’eaü  douce.  Nous  y   découvrîmes, -en^effet  le  f r i  d’un  |èji|Ssau  
 qui  venoit  -se  rendre  a  la  mer»:  malheureuseme^it ' a e p o q ^ e   
 i  l’anné^ii  étoit-à  -sec^  et  nous^%spérioa^>déjà $d’y trouver  
 de  l’eau  douce,  lorsque  nous  rencontrâmes/quelq.i^Mtr<^isHp  
 profonds  qui  en  étoient  encore  pleins;  . 
 Tandis que M. Freycinet s’occupoit à faire réBüjlîn*ni^fi»aples,  
 je  m’avançai  dans  l’imérieur  du  pays',  en  remontant  la jolieti^ilee  
 à  1 ouverture  de  laquelle  nous nous  trouvions alors: JLe  soleilàtoit  
 pur,  l’air  frais  et  salubre  :  le  paysage  fumoit  encore  des^gcurs  
 du matin -;  des  milliers  d’arbres , de  la  famille  des  Myrtes, étaient  
 en  fleurs,  enbaumant  l’atmosphère  de  leurs;douces.émanat|ps;  
 et  de  grandes  troupes  d’oiseaux  vohigéoient  leur, feu^age  
 toujours vert.  Je distinguai  sur-tout,au milieu  d’eux  le  beau  <£?oz-  
 toB  blanc  à  huppe  jaune,  deux  .fois  plus  grand  que . celuL des  
 Moluques;  le  grand  >Cacatoës  noir,  dont  le  dessous,  de  la  queue  
 est  élégamment  orné  de . fascies  transversales  d’une  belle  couleur  
 aurore.  Là  se  reproduisoient  de  toutes parts  les  brillantes  légions 
 de*’ ces  Perruches'àüstràles,  qui,  malgré  la'froide  température  de  
 Ges^ônthées^ p'èüVèritle dîsjmrerkvgf^ avantage aux espèces  les plus  
 épatantes  des  climats’ équât'ofiaux ;  j’ÿ  reconnus  successivement  
 Xt^Mmcëu  ^am/îoglâsire,  le  Merle  a  crnier jaune ,  le  Merle  roux,  
 lèJ beau  P q n g ^ M jc ô i i lm r le’  Bouvreuil  à  croupion  rouge,  le  
 Grmtfereau*jftBtôprère,  fa  -charfnante  Mésange  et  collier  bleu,  et  
 fflp v  fouie  d’àiftrewôishâu^ que  j’avois  préèédemmènt  observes ôü  
 décrits  déjardans' lés  diverses-,parties  du-canal,  et-dont  l’histoire  
 sêra^Jpr odui t et |n   détail  dans  nos  travaux  zoologiqües. 
 De^reto'ur^Efôîre "canot,  nous mous  reihbarquâmes  pour nous’  
 re ^ lte 'r  à  la  c o P ’de  l’OWst !'dé  la  rivière-,  où  nous  espérions  
 tfëüver  enfin  quelques'  naturels.  A  midi *  nous  entrâmes  dans  une  
 ]0 fie:4ànse  qui  sfWfôiHe  directement *’à  l’Est  du  milieu  de  la  
 grande montaghé  dp.1 Plateau  :  là ,  nous  eûmes  un  nouveau-spéci  
 tatW-fi’embrasëniéht,  analogud'atfèelui  de  la  veille.  « Cette grande  
 «'quantité  d'e -''fèiïx-Vf* dit M.  Freycinet;  « .nous "fàisoit  espérer  
 mes  natqyèls “pourrorênt  bien’ ‘se  trouver  rassemblés  dans  lès--  
 »•oevirons’:  nMl^feuhesMorié'' pied  à " të r tè , -.éf'nous  nous  ache-  
 »  i||n |m è s "aus^ïot  vers  la montagne  voisiné; A   peine fumes-nous  
 35 parvenus  sur^ôn penchant ,  qüe  le  pays ;  qui  nous avôit d’abord  
 »■paru agréable, Changea-tout-à-coup d’aspect :  ce ne fut plus qu’un  
 ix v iè te -  d'éseffrfâvagé  par le-feu;  le  revers  de la montagne étoit en  
 » flâjirmes.  »  J e ihé  rapportai, d e • cette course  que  quelques échantillons’ 
  idehjkspe  de  granit,  et  d’une; autre  roche  que  mon  ami  
 M| Depuch  crut  devoir  considérer  comme un porphyre.  J ’obtins  
 encôre plusieurs espèces de Lichens d’une grande beauté,  de Fungus  
 et de Mousses',  genres  de  plantes  dont  j’avois  commencé  une  collection  
 intéressante*dès  iés  premiers  instans  de  notre  séjour  dans  
 le  cânal ,  et que j’ ài  continuée  depuis  à  toutes les époques de notre  
 voyage. 
 De  retour  au  rivage  de  la  nier,  je  suivis'  les - contours  d’une  
 petite  anse ,  dont- tous  les  galets * étoient  de» roches  basaltiques