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 un  plan  général  et  constant,  embrassent  tous  lès-détails  de  
 l’organisation  extérieure  de  l'animal,.  établissent  tous  sés  
 caractères  d’une  manière  absolue,  et  survivront  par  conséquent  
 à "toutes  les  révolutions  des  méthodes  et  dèsifSystèmes? 
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 Si  le mode  de  description  adopté  par  M.  P é-rcIS?  a  de  
 grands avantages , la manière dont  il  a  dirigéysëÿcôIlecHons  
 n’en  a  pas moinsvPeu satisfait de  fint-étét quelles* jfouvoielit  
 tirer  du  nombre  des dbjets  et  de  leur  nouvèaûtéplee: naturaliste  
 a su  leur  donner  encore- tout  celû|| deS^ïocaïités^et  
 des eirconstanees physiques.]_Ce  ne  sont  pasdes  ihUSsës^pïus  
 ou moins nombreuses qu’il rapporte a'fee. lui ; cjfst- une Idngdè  
 série  d’animaux  d e ;toute espèce,  recueiïlM^avec  ordre,'avec  
 méthode,  sur  espace  immense  déterrés" et  de  mepià  et  
 qui tous, présentés par familles, enchaînés par de nombreuses  
 observations topographiques aux rivages sur lesquels ils firen t  
 recueillis,, aux  flots  qui  les nourrirent, viennent, se présenter  
 avec  ce  précieux ensemble  de grands-caractères  qufdoivent  
 servir  de  base-aux  zoographies générales  ou  particulières'.  - 
 Les moeurs des animaux',  leurs  habitudes,des  noms  qu’ils  
 reçoivent  des  naturels ;  les-usages  divers-auxquels "ceux-ci  
 les  font-servir,  les  méthodes  de  chasse  ou  des pêche  qu’ils  
 emploient  pour  se  les  procurer,  ont  également fixé  l'attention  
 du voyageur dont nous parlons. G’est ainsi qu’après avoir*  
 décrit  urt  grand  nombre  d’espèces  nouvelles  d’HoIothuries., 
 il  nous.te'ésepj^ cfcs  animaux, dè/jce "genre, si méprisé’ sur  les  
 plage^?dé,  l’Éurop®;^ devenus  dans;d’Inde  l’objet  intéressant  
 d’un ■fa©m®^ep^pi  avantageux.  Des  . flottés? nombreuses  de  
 vaisseaux -Indiens ^occupent  annuellement  plusieurs milliers  
 d’honymçstà l'a préparation çu, plutôt, à  la  dessiccation  de  ces  
 animaux..On  e n ta it des, cargaisons complètes^ et  des  plages  
 brûlantes  du  Nord5 d ç ’ la  Nouvelle - Hollande,  on  les  trans-  
 porte'fà. grands -frais  jusqmàûla Chinèf-où  ils sont recherchés  
 par  la  viejM^ssév qui,' çrpicppar  moyen,  donner  une  
 vigueur  nouvelle  à  (des  organes flétris. 
 Ailleurs, -en  décrivant  êès  troupes'inombi^ufês,'<'et  variées  
 de  Phoques  etide-Gétacées  qui  peuplent  l’Océan-  Austral,  
 M.  Perron  noué?? montre  un  peuple  infatigable,  attiré  de  
 l’autre  extrémitéc-du  globe  apl^poutsuiteMe 'Cès  animaux,  
 dont  il échange|%Ss|peaux, le^huïles^t I’ad|p0?cire -contré les  
 soieries,  Içs * p o rc e la in e ^  è f^ u r - tout  contre  fè'  thé«t de  la  
 Chine.' 
 Cependant  une  description,  quelque  complète  qu’elle  
 Ipuissê-'êtéè $ ne  saûroit  jamais  donner4  une ‘ assez -juste  idée  
 de ces  forméspingulière’s'l  qui  n’onjf  pas  de  terme  précis  de  
 comparaison  d-àrîs  des  objets- 'àntérieurement  connus.  Des  
 figures corfëctes peuvent  stippiéer  seéfes*à  rimperféplon du  
 discours." Ici  le'vtrâvaiLdont nous  avons  à- rendre Compte sé  
 présente  avec-  un  nouvel  intérêt :  quinze  -cents“/ dessins  ou  
 peintures ^exécutés  par; .M.  L es^ è-'ur avec-un soin'extrême,  
 reproduisent  âutant  de  principaux'ebjetsdiecfueillis  par  ses