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 instructionsMu  Gouvernement,, semblo.ient  devoir assurer 'au  d£>  
 vouement, au travail, ces récompenses honorabl^^^S'distinctions  
 flatteuses',  qui  toujqurs ont  étés|e5 prix  de semblables'.'voj^gçs,  et  
 qui  seules .aussi peuvent  dédommager  l’homme  honnête /çJgS-fl&ÎT  
 valions  et  des  misères, auxquelleaT-ils .exposent. 
 Aux rivages lointains  que  nous  aliiqnssvisiter, appartenqj^nt des  
 peuples  intéressait?  à connoître;  le  Premier C onsul ^voulut que*  
 députés ,de  l'Europe  vers, ces  hommes^gnorés,  nous parussions au  
 milieu deux  comme  des  amis  ett  des,.bienfaiteurs.  P a r^ i^ d re s ^   
 les  animaux  dçs  race^  les plus, utiffis.Jtoient  embarqués  spr  nos  
 vaisseaux;  une foule  d'arbres  intéressans, se  pressoîent  pour ;eu<x à  
 bord de nos  navires; nous  leur portions les^graines les plus  çonve-  
 nabiesCà  la  température  de.,leurs, climats, lesriqstrumens  les plus  
 f bomme ; des vêtemens, des omemens d e ^ u ^ ^ à ^ ^   
 leur  étpient’.destinés ;  il  métoit  pas  jusqu’aux inventions ^esi pij^  
 singulières de loptique, de la physique e t!de la chinue^Æui.ne ^ fRf  
 été mises.à contribution  pour  leur  avantage,  olfseulemeiy  pour  
 leur plaisir...  .  ...  , 
 Tous ces  nombreux détails  étant ainsi-réd.45feet l’armemeptjdes  
 deux  vaisseaux étant fini ^les  naturalistes reçurent  ordre/, daq/Jes  
 premiers jours  de septembre  18.00.,  de se  rendret.au Hâyyç.;  
 du nombre;  une,cinquième  place  de Zoologiste  venpit^de  m’être  
 accordée à la  recommandation  de  plusieurs Savans;illusgêsi'ya| 
 Les  officiers  de  cette  expédition  avpient, ét^-choisis,dans  tqus  
 les ports avec le  plus grand soin;  les aspirans de  la marine avoient  
 subi  des examens  difficiles pour être, admis,  et tous  étoient dignes  
 deî\c§irte  distinction,  aussi;  flatteuse  qu’ambitionnée.  Cê  n’étoit  
 pas  seulement parmi  les  officiers, que cette précieuse composition  
 se “faisoit  observer;  les grades  les  plus,  obscurs  de  nos  équipages  
 avoient  été  recherchés  avec  ardeur,, et  plusieurs  se  trouvoient  
 occupés  par  des  jeunes  gens  des  familles  les  plus  honnêtes  de 
 la  Normandie,  e n tf  aines" tôds  par  le  désir  plus  impérieux  dans  le  
 jeiineflge,  d apprendre,  dë ' cohnoîtré, eFsur-tout  de  partager  ces  
 navigations  laffittdnés ^qui -portent 'toujours  avec  elles  quelque  
 bitoiè de  grand  et- d’exti&ordinàire  qui  commande  le  respect, qui  
 ImméritéV'êi^qui  l'obtoeht.  Parmi^^euiiesrgens intérëssâ*i§., se  
 trouvoit>mon digne collaborateur, mon* estimable amiM. Lesueur,  
 qfe  cher  cbmpaghon de mes  dangers-,  de  mes  sacrifices  et  de mon  
 dévouement.  , 
 •’  Indêpendamrhèntydes officiers'  du  Nnturâliste, il  y avait  à  bord  
 de  ce  dernier• navire,  un  personnage  assez  ' connu,  le  nommé  
 A-*Sam , ’GhinoiS', natihde Can-toung.  Fait  prisonnier  par un  cor-  
 saire#ranç©Jsi,  à/bohih d’un  bâtiment  de  la  Compagnie Anglaisé,  
 A-Sam  avôitTétYVuccessiv.ëméhtévàcué  d’hôpitaux en hôpitaux,  
 jusqu’à  jceltri  du Vâi-deîGi-â‘ce.^ La présence  d u n  Chinois  dans  la  
 capit^’e^y-pibdursirâysez■ de sensation pour que le Premier C onsul  
 en 'ffithnsffiÉSl!"?.  .  Dès cé moment,  A:Sam fut heureux" et libre;  
 leslfbôurs de tous genres lui furent prodigués pendatit sop séjour a  
 pâris;  et pour mettre le^ê&mble à,ses bienfaits, ië Premier C onsul  
 ordonna  qu’A-Sam . fuTt fendu ;à sa;patripy à sa famille ; qu’embarqué  
 à  bord'’de  nôsy,vaisseaux,  il’,y  fût  traité  comme  officier,/et  les  
 administrateurs  de  l’Ile-de-France reçurent  ordre- de  lui  continuer  
 M É g i f   jusqu’à  qu’ils  pussent lui  procurer  une  occasion  sûre  
 pour ‘son retour en Chine..  .  . HehrèuslOès: nations, a ir dé pareils  
 soins ijslnt  accordés/à' l’étranger  malheureux !  Béni  soit de  Chef  
 ainsi  généreux et  bienfaisant !