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 elle  së  convaincra,facilement  que  peu  de  voyagesde  ce  
 genre , auront  offert  plus  d’intérêt .et  d'ensemble  que  celui  
 dont il s’agit maintenant, 
 Rendre^un  compte  rapide  des  principaux événemerts  de  
 cette longue  et  pénible. navigation,  décrire  successivement  
 la terre  de Diémen  et  toute,  cette  longue écharpe  dé  çô&e&  
 qui  forment J e   Sud-Ouest  de  ïa  Nouvelle-Hollande.^ les  
 terres, de Nuyts, de Leuwin, d’Édels,^ d’Endracht  e t de Witt ;  
 insister  sur  la  constitution  physique  dé  ces  plages^,  presque  
 par-tout  stériles j  dépourvues  presque  par-tout  d’eau  douqe^  
 rattacher leurs  productions diverses à cette constitution  effet  
 m.êmè; ;•  réunir  toutes’  les  observations; 'publié^-Jusqu a,  ce  
 jour  sur  la Nouvelle-Hollande,  pour  e n k prêsenter^I’histoi^e'  
 générale  suivant  l’état  actuel  de  nos  connoissanccs  sur  cè  
 grand;.continent :  tel  est,  le  plan  du  travail  de M.  Pé,Hpjs..  
 La même  méthode  se; reproduit  dans  l’histoire  de  Timor,,  
 grande île de  iqo lieues  de  longueur,  q u i f a  u j ç d ’observa-’  
 tions,  s’est  présentée  jusqu a  ce  jour  avjec; si' peu „ d’intérêt  
 dans  les  ouvrages  des  géographes  et  des naturalistes;,, et  qui  
 paroît  également, digne  de  l’attention des, uns  et?d,es autres., 
 Dans  chacune  des  régions  dont  nous  venons-de  parler,-  
 vivent  des  peuples, divers.  M._  P i  11 on, n’a  rien  négligé  pour  
 compléter: leur  histoires Leur  constitution  physique,  leulfs.  
 moeurs, leurs*usages*, leurs ornemens, leurs;jeux, leurs dansis»  
 leurs  exercices*  sauvages*  et;  guerriers^  leurs;  arme%kleurs 
 DE  L’mSTTTÜT  IMPÉRIAL;  
 combats,  l&f^ehâ’ssel:,ïeùrs'pêbhesydeurs maladies  les  plus  
 ordinairest^ilurs habitations, ieùrs vëtemens, leur navigation,  
 onir été' Hobjéü\rde/ises5 TechërCnesfJa'' toute^ les  époques  du  
 .voyage1’ il a:»Èêeuei-ÏIi d’intéressans vocab.ulaires de leur'langue',  
 ;ët\ dé^Anglois,  distingüésipar Jeursî connoissances,  se'sont  
 Jâit  un. plaisir  de  sëConde^eWecherchéAeh’ Ce  genre  pour  
 les  peuples  de là* Nouvèffe-Hoffande. 
 '■'Au  milieu *d^Jré^kW# qu’il  a'p^potlru-es;  M.  P ëron  'a-  
 retrouvé p a rto u t  ïé*s* rivaux d e  ’ sa, patrie’ : ' par - tout  ils  Ont  
 formé .des  établisseinens  du  plüs ‘ grand  intérêt,  et  sur  
 quels nous n ’aviôïrêencore' fen EurOpe^qië des notip||smsufïi-  
 sant'és ;et presque  toujours:faiiî^qs; M. R É iS i^ f e t  appliqué,  
 dune manière  particùliërêç àfbren  connohre* totîs'leddétâils  
 de'céftvaâfe' s-jîstèmede  crêo’ffjSçKion  uèfméfiés 'Australes; qui  
 ■sfe!développe'àda-fois|sdrun  grandfcontinent,  sur  d'innombrables 
  archipels  et ' sur  un  océan  immense.' Vous^aéfez ' pu  
 voir,  par  ffnseule  partie  de  son  Mémoire'‘sur  les  Phoques,  
 eombieibs^sçrecherchés'sur ë ë t  objet  sont  importantes , ‘ët  
 altêc quelle  sagàcité fauteur 'dplit les* développer. L’ensemble  
 de  son'travail,, à  cet égard, paroît  devoir êtrepM|s. tous les  
 ra|^yorts,  du  plus  grand  intérêt  pour  le  philosophe’ ë t  poull  
 l’homme  d’état;  Jamais,  peut-être,  un  sujet  plus  intéressant  
 et plus curieux ne -s’offri t à la méditation de l’un  et de l’autre,  
 que cette même cblonie de Botany-Bay, si long-temps méprisée  
 ;\en  Europe.  .Jamais,  peiit-être  o n ’n’eut  d’exemple  plus  
 éclatant  de  la : toute-puissance  des dois  et des  institutions sur  
 le  caractère  des  individus  e t  des  peuples.  Transformer  les 
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