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 supérieur  à  tous  deux  de même  nature  exécutés  jusqu’à  ce  
 jour  dans  ies  expéditions, d ê c è   genre,  soit  nationaiesÇsoit  
 étrangères; 
 Il reçoit urî nouveau prix du dépôt générai que MM. P éron  
 et  L es.uèIjr  o n t/a it  au  Muséum  d’histoire  riatureïle,  non-  
 sêùïemerft  de • toùs ‘îeSobjets  recueillis  par  leurs  soins j'mais  
 encore  devons  ceux ^qoe" leur  avoient  été  personnellement  
 donnés par différens étrangers, de  tous ceux même qu’Méfics  
 propres  frais ils  avoiedt  pu  se procurer  p a r to u t  où  ils'abordèrent, 
   et pour fâchât desrjnèis ils furent obligés "souvent  de  
 contracterfdésMetiés onéreiifes.  Plus" que  tous  îetirs^préde-  
 cesse^-s, MM.  P E R $ flê / Lés-uîu% ont  rapporte dêllloiïec-  
 tions riches  et nombreuses, ét,cependant iis  n’ont rien  voulu  
 réserver  pour  eux-mêmes ; procédé  d’.autSn&phas -généreux',  
 qu’ils  n’avoient  point  de  modèles  en  see-genre  parmi  leurs  
 prédécesseurs. 
 Jusqüa  présent nous n. avons., parlé. que  des,,travaux^p|è-  
 giquès  de  M.  N f t j 9 £   parcdlqùetant  fobjetApécial  à t   
 mission,  iï  a  dû,  par  devoir  et  par  honneur,  errfaire  iobjét  
 principal de ses recherches, et  nous venons .devoir  combien  
 en  effet,  sous  ce  rapport,  toutes  les; espérances  du  Gouvernement  
 et  des  amis  des  sciêncès  ont  été  remplies *  on  petit  
 même  dire  surpassées, par  ses soins  et  par  ceux  de  son  âmi  
 M.  LEfîB'EÜR. 
 Ces  premières  recherches,  quelque  . actives ,  quelque 
 ■  soutenues 
 DE  IMPÉRIAL, IX 
 soutenues qu’eltesaient é$é, n’ont cependant pas absorbé tous  
 les  iris tans  du  vo^/^eUr  laborieux  dont  nous  parlons.  Déjà  
 plusieurs  travaux  intéressais  sur  ia  température  de ia  mer*  
 fsür  Içs4pétrifications  /f-Sj terres  Australes,  sur  le  tablier  des  
 ÿemmesHldottentqt^Sj,  sur  des, peuples  sauvages,  sur 
 tës  Phoques des  mers Auspde^lèuc les  pêches  des Anglois  
 dans  ‘régions }%0Ùscbnc  éfé  successivement  soumis  et 
 Ont  ébéiconsacrés par  vos  suf&agfes./f 
 A la Soqiété dé l’École jljêl médecine  de  Paris, M. P éron  
 a pareillement présenté  des mémoires  intéressans sur  la  dys-  
 sent'elle d^.fe^s^haud,sf,  sur' fusage  du  Êéter;b^pr les applications. 
  utileàde  ia  iù^tâoroiogie  navale,  travaux 
 qui,  consacrés pareillement par les suffrage$de cette société,  
 ontvproculrélà  leur  auteur  fh o n h e u fg f être  admis. 
 ,. Indépendamment  de;©e^>travaux  déjà publiés ou  commu-  
 n iq u iÿ   M.  *P#»©n ,-j^ssèdê£|encore,  dans  ses;  nombreux  
 manuscrits,-des  matériaux  importons  sur divers objets :  telles  
 sOnt ^s, expériences ^ tir^ a  phosphorescence* He  la mery  ses  
 Observations météorologiques ré p é té ^  quatre  fois  en  vingt--  
 •quatre  heures-,  aux  époques des  plus  opposées de  la  nuit e t  
 du  jour,  gt; poursuivies: Mnsi  sur  une  grande  partie  d e / a   
 circonférence du  globe. Mds dé  tout  ce qqi lui reste d e  plus  
 important  à  faire' connoître*rl’eit, sans  contredit, la  relation  
 elle-même  du  voyage auquel  il  étoit  attaché, dont  la rédaction  
 lui  a, été confiée par le 'Ministre  de  la marine, et  qui  se  
 trouve presque  entièrement  terminée^ Nous  allons  présenter 
 '  -TOME  I.  ,  ■  ..  '  é