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 l’Océan  Atlantique yis-oit-  que  l’abri  d’un  grand  continent  les  produise  
 ou  les  entretienne  dans  son  voisinage,, soit  que  toute;autre  
 cause physique vienne as rattadhter freeqâhénomène:  
 d’O u e k ;  dont  le  navigateur  a  besoin  lorsqu'il  est  parvenu  vers  ic  
 33.® ou  le  3x f  degré Sud,  sont tellement-coiïstans  dans ces derniers  
 parages ^ qu’on  peut  d’avance ^ie tlen isur  leuraseèodrs'-*: : 
 .  C e   nfèst  doae pats  sansde  bonnes raisons,  que  les -plus» habiles  
 navigateurs préfèrent  la  route-de  l’Ouest y  quoique .‘‘beaucoup  piuâ  
 longue  en fapparencep et-:uçettæ  préférence  est  établie  «dep-lis'bien  
 long-temps, sans doute jpuîsque dés  IVpoqùteïdes premiersïVôyages  
 de  ’ScnoirrEN:,  on  là  trouve- consacrée  par  l’expérieùce.  C e  voyageur  
 Célèbre rapporte,  en efièt,  que dura-nt-sa première^navig#ti01i  
 d’Europe  dans  l’Inde,  en  ib^&jdfe’^capitaiiug du navirfe à.bord duquel  
 il  se^tropvèit  embarqué’v è t-qu i'é toit  un  marin  instruit,"  ëift  
 ^spilié avftb  feicpmMîandant  d’un-  autre  navire^'oîia^cômjMgni'e  
 Hfdfendoisei* rqui marchoit  de  conserve  avec  lui  pour  Batavia.  
 ^capitaine  de1 Sghou<ten  fondant  sur-les memes  -raisons^q-uêiqê  
 ViièÉsdè rapporier,  vouloit courir^l’Ouest; U  l’autre, aû*bbter.iâ®|  
 "abusé  par.  yeifits©! par son  inexpérience -,  sfobstân'oiit à  prolo:E^ef  
 la  Côte  d’Afrique.  Ainsi,  divisés^ d’opinion-,  des  deux-: capitëifaëgîii  
 séparèrent,  chacun  jnienant  la féüSÉu qu’il  avojtnjugé'e  la meidègure-';  
 mais: l’expérience  frit si favorable  au  capitainêavfelSd^oütÈn , ifû’id-  
 gagna -près-de deüx mois  surde  caboteur'-inexpérimenté. H 
 Gdst  par  une  connoissancé  bien-approfondie -de  toutes  c-es  circonstances, 
   que  les  bâtimens  Anglais  destinés  pour  i’Indêpfeitik  
 dans  l’usage  de  se  'rapprocher d o  la-cote'  du  Brésil,  de marëffèîStâ  
 ne  couper  la  ligne  que  p&t-28,  qô-Ou  même  de  longitude  
 Occidentaleb ;  et les navires de  la  compagnie n’ont  pas à cet égard  
 des  principes’ différens  de  éeïix  dé$  armateurs particuliers.': 
 »Nous  ajHons^àtâjmôndt revenir ailleurs  b  C’est  aussi  (Je  39  à  350  que  D ampjer  
 sur la  coni’tartc'e des jrents d’ouest. Sais cette  conseille  déijÿàupèr reijuatéur.  
 partie'des  riion s  Australes. 
 -  Il  y a plu^f& cernes tq>asi seulement iorsquvàs’agit  d’aller  doubler  
 le  .catpde  Bonne ^Espérance,  qu’on  doit-'craindre* Jes  courans  et  
 les  calmes-de  la  ôârè/ d’Afrhjwe y ièskW^yjageq même - -  font 
 journellement  à  Malembe,  (àÆoàngo^'à  la-^ète  d’A ngoie,  leur  
 doiventisoiivent dé, frmestesi-retards,  et l’expérience-encore apprend  
 ici  que,  pour-se  pré.^|ÿvqr||es:calmes,  i f  fautsiçloigner.autant  que  
 possible  dwtgolfè  de  Guinée y.ifeser' -porter:  conséquemment  à 
 quelquefois' meme  par  le  Sud,  
 ^herche^ip' ppinti diÈ-a^esrinatiom La mêrqe'’précàiitron doit  être  
 prise par  cerné qui  partent dq)To.ango  pouri fes-Antilles : D ampier  
 assure, .C-nudFejÉVquil  ^tîmeè^afre.*  -dan^.-une- navigation  de  ce  
 genre remporter .droit àricQues t*bespafcpdje%|4 'ou^êÉpld<|^javant  
 de, ^bercheji®ttp®-mpM ^--I?gifblp^;ùr4rrertioii'iiêrî{V'ers.'''fo ;Nîôrd,  et  
 prencbe^ensiuite-ila'd-irection du;Ni  Og Cette,route, ditrdvesi celle  
 desmavigatreurs iles.’jplus ecJairésv-et  quelque - fon^ue 'qu die  .puisse  
 être  ebï-appaisoejeia/ eHe^fejb^pmdant  IbeaM^î^p■ piûSffcoBrie  en  
 réaIrtétàk©a|ï3^uxqqsuiii!eQU,pent7iiéqiüateiar lmplà4*Est§ps>nr. ranger- la  
 cotte  d’Afrique <et porternfabord 'aqjJhl., O . ^taonn presque  toujours  
 Irviés à:dés,ffialopiniâtresi,yetiersajl 1 ijsÿipaprj-çjes • »orages, ,qui  sont  
 plufÿ^'iqïàfigns leé* ipln5bsiVcknge'pe|ix; dans- fo^rM'ismagejsrfè;-ia, note  de  
 <3n$ijnf|g$  qu’au .mihéu ide  i’Oeéan-Atianti.q;ueÿî?t;xi  „svA .  i#* 
 de G®1 aïc^îeé^ dofrj-idmpeut invoquerviei le témoignage',  
 parce,, qu’il ,a’ prajiqué^long.-.nempsK^èl^-H^Bsà^^iè'W,; avec "3une  
 |.uste,^ëÿité^t^i^te.'fos'c^itames|^ms>Eans'ou  rinnièips  qui,  
 l’expérience. frme&te, des ,auifee$  navi^Me’ut-k/âdoibfrinêriLt^ -encore. 'â  
 prolonger  rouùinfèmîn'entySélsài^a^fïl^s«l’Afrique ;  ilf rapporte ;  
 enitre5ia3nMr.es  exemp-lesjde iOfi^pnrie* tcelîui  d’unmavipe  qui  retenu  
 par- les-calmes-,  contrarié par IçsâerHÆrans, restatonze méislenjro.ute  
 pour  aller  de Erance-à Jaéi|ela.fe:-diAngoleriEiîi‘un,5motv-s’il  métoit  
 pas  «étranger .à  la  nature ldblmjàf£ttraMaH:d’appr.ofopdinvdavantage  
 cette  disriatssion, il me seroifeüPacile  de prçï'enier -un si grand jnombre  
 dé  faits. e ^ d ’ri^eryatiQns- -làvoiabfèsiaà-: la route «.de  f  Ombsi,. q u e  la