
 
        
         
		1 2  milles  à  l’heure.  Bientôt  après  la  navigation  devint  impraticable  
 ;  l’un  des  deux  canots  fut'submergé,  faUtreéchoua  sur  des  
 trônes  d’arbres  qui  obstruoient  le  cours  de  la  rivière.  Vainement  
 la troupe voulut  continuer sa rôute  vers  l’intérieur  des montagnes  ;  
 les  cataractes  se  multiplioiënt*;-  l’une  d’elles- naVoit  pas moins .de  
 1 30 mètr^ f h a u t e u r   perpendiculaire';'  -d'effroyables  
 précipices  se  présentaient  de  toute  part;  une  crête  de -montagne  
 escaladée  en  larssoit  voir  d’aütreé  plus  arides  encore  et  plupHnac-  
 cessibles  ;  il  fallut  enfin  se  résoudre-  à  rebrOusset  chemin.  Du  
 point  Ou  ils  étoient  arrivés*,  les  Anglois- avoient  en  face  un; très-  
 grand  pic,  que  le  colonel  nomma  P ic  Jlàrrmgton.  Ge  fut  afcssi  
 dans  ÿsette  excursionqtfon  eut,  pour  la  premier^■ fois,-Uô&&fcâ>-  
 sion  de  -communiquer  aveq  les  Bé-cha-Gal,  peuplés*  singuliers-9  qui  
 vivent  dans  les:  forêts _ voisàes - de  la  rivière  d’Hawbesburry frèt  
 qui  diffèrent  des  naturels  du  port  Jackson  et  de-Ceux de  Botany-  
 Bay,  par  les  iikenrs  ,-  le d a n g ^ j   manière  de  vivre,  et  surtout  
 par  un  caractère  extrêmement  fepiarquahle  de  leur1- Constitution  
 physique  ;  tous7  les  individus  de  cette  rààpe * ont  les  feras  
 et  les  cuisses,  cfune  longueur  démesurée  par  rapport  au-teste  du  
 corps.  Mais  les  observations  de  M  gerne;  devant  être présentées  
 avec  plus  d’intérêt  et  d’ensemble  dans  une  autre'-partie  de $$ps  
 travaux/poursuivons  l’histoire  dea-montagnes  singulières qui  $ous  
 occupent. 
 Un an n’étoit pas encore écoulé depuis femrepiSse4 4 nt J# Npsns  
 de  rendre  compte, .et déjà d’autres  individus- gta-vissoient des  pmrt-  
 tâgnes' de  l’Ouest i   C ’étoit Ha ç s ih© ,  quartier-maître du 'Sinus,  
 homme audacieux et déterminé, qui s-avançait à la fcefo.de quelques  
 hommes  intrépides  comme- lui,  pour  franchir  CCS  remparts inexpugnables. 
   Dix  jours  forent  employés  par  HackinG  et  ses  compagnons  
 à  chercher  un  passage  àu  travers - des montagnes*-* Leurs  
 efforts  ne  forent  pas  tout-à-fajt  inutiles;  ils  pénétrèrent  environ 
 * Août 1794- 
 20 milles  plus  loin  que  ceux  qui  les,',avoient  précédés;  mais  après  
 avoir, franchi plusieurs  cimes  très-elevéés,  Hacicing  fut. contraint  
 de .rétrograder lui-même. Au-delà  des  dffférens  p fions  qu’il  vçnoit  
 de Accpnnoître,  les  montagnes  présentoient  de  nouveaux  plans,  
 qu’il  jugea  plus  inaccessibles,, encore  que  les  premiers,  Du  Nord  
 au  Sud,  ‘.ces montagnes  fprmoient  comme  un  immense  boulevart  
 Inexpugnable .sur îtious t ks» ppintfo.,,et  de  la  p fo , effrayante  aridité.  
 -Un  .grès  rougeâtre  .et  ferrugineux  .epnstituoit  la   masse  apparente  
 de  ces  pitons  intérieurs.  Pârmi  çes, monts  affreux,  on  ne  put  
 -apercevosr,; qu’un  seul  sa'uyage,  qui  s’èn-fuit  précipitamment >4  la  
 pue  dëss Angfos^;;  ôn  n’y  yfi,„d’autre  quadrupède^,qu’une  CSpèff  
 de  kanguroo  rougp-,  encore,^pco'nnue  aux  naturalistes,  et  qui  formera  
 sans.doute d’une  ffes  espèces Jcs-plp  curieusêS-.de  ce  genre,  
 ■ si  remarquable  lubnjênaf  par  touté-si^es  particularité 4e meçurs  et  
 4 e conformation  pbrique;. - 1 
 1  Àu, ndm^-re ^ s   ho3^^;|és: plus  int|p^sans^quj  pjat paru  ,jua~  
 qu’j., ^Éjouo dans d^sècplpîiie|.  ÂustjaléAlje dAngIet£.itç ^ fil  font  
 placer M .’Ba ^s ,  médecin,  dp,  vaisseau la,  Rdiane£^-.c.e\m~\a' mémp  
 qu^^ansngune  foibje  cbaloupe  baleinière^.{.osa  s'aventurer  sur  upc  
 ■ mer incpanue,, offféepuvrit le ,prem iefvce ; détroit fajpeux auquel Ip  
 iïèponnoissance publique a^fféccpocjson  nom.  C e t fipmjne,extra©p-  
 .ffinairê  süyif  tous  les.rapports,  .voulut  tenter, ,auéi*4É»Pass.^gè  d§s  
 Montagneà ffleu'es;  et  dès  le mois  4 e  juin  jpâfo,  if partit.|foèppm-  
 pagné 4 ’un  peffiu nombre  d’bipmmes  dont  ,fe  .conrage^et, i’adre§§e  
 lui  4't@iènt  également  connus.  Jamai|.,mm. audacel(plus  grancfe. ne  
 fot  déployée  dans  aucune  tentative  dp' PP-'genre.  Le.s)1p'ie4siet  fes  
 mains  armés  de  crochets  de  for.,  M.  B a s s ,  à  dfoeysggj  j ,  
 escalada d’horriblessmontagnes  taillées. à  pic-.- Arreté, plusieurs  fols  
 par des^précipices,  il. se  faisait  .descendre ,aygç  cfes^cprdes, aufopd  
 de leurs  abîmes»  Tant-de dévouement ne.sefojf à  rien; ,et M .B ass,  
 après  quinze jours de .fatigues .et  de dangersûaouis, reyint 4,Sydney,  
 confirmant,  par  sa  propre  nnpuis$|râjNtori|  ce,.qu’on saypit  déjà  
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