
 
        
         
		la  curieuse  histoire,  peut-être  ne  jséra-t-on  pas  éloigné  de  penser  
 que  lesvices  de  conformation  propres  aux  peuples  dont  il  s agit,  
 dépendent  en  grande  partie  dé  l’état  de  mfcero et  de  famine  habituelle  
 dans  lequel  ils? vivent.  'C ’elt'Topïnion  de  la  plupart  .dès  
 Anglais’instruits  du  port  Jackson;  elle  e s t’celle  de  M.  C ollins  
 ( op.  cfti, jflégt mm et  je  doits d’avouer  franchement,  il me  paroît  
 difficile  de ^se'refuse/à  la  partager. 
 De   tout<ce  que  je^viens-  de  dire,  ni  sembleront  donçjrélûker  
 en  dernière  analyse,  que  le  défaut  dalimens  et  leur  mauvaise  
 qualité  ,  les  fatiguas  indispensables  pour  les  obtenir,  peuvent  
 etre  considérés!  comme  les  caüsesj-essentielles' dp  la  foibkssè'-dés  
 hommes  de  la  Mbuvéilë-Hollande  et  de  la  terre  de  Diemen ;  
 mais  cette  drskte  d’alimens.-;  cett'e mécelsîùé  de  faire  usMge.  dés  
 substance^ les^plus  dégoûtantes fc e s   fatigu es^€y|^i^©urfe/ les  
 procurer, ne  peuvent-elles  pas  être  considérées^ fetir tour .comme  
 un résultat  immédiat et  nécessaire de  l’état  sauvage; dànsde quel m   
 pèupladfe  malheureuses  végètent  encore!.  .  .  
 raisonnement  le  plus  rigoureux’  éi;  l’analogie  la' plur1 irrécusable  
 semblent  devoir  consacrer.' 
 En  effet,  supposons  pour  un  instant  que  dés  enfàn's- dëshérités  
 de  la nature, viennent à déposer leurs moeurs feroces^et|vagàbondès ;  
 iùppôscms que > réunis en tribus plus nomffieu^s^iî^ se-rassemblent  
 dans  des  villages;  que  tous  ensemble  conviennent  de  mëdre  un  
 terme  à  ces  guerres  éternelles”  et  sanguinaires  qui  dev^gnL  la  
 population  ;  supposons  que  le  droit  de  propriété  viqnrre -exciter  
 au  milieu  d’eux  une  heureuse  émulation  ;  que  la' J a ied cd^ t  la  
 & e  dé l’individu,  réprimées parla force de tous,’ aierifèè¥édJe#e  
 l’unique  règle  de  la  conduite  de  chacun  ;  'en  un mot-/ supposons,-  
 les pour un  instant au même  degré  de  civilisation que les Kamtschi-  
 dales ou  lès  Samoîèdesy.  ce n’est  pas béauebup  exiger,  sans 'doute,  
 et  cependant  de  quels-changemens  heuréux*iette  seule  différence  
 d’organisation sociale ne va-t-elle pas devenir le principe ! Gombiçh 
 les/esspurces-déJ’homme né vont-élléspas  se.multiplier!  Combien  
 np  va-t-il  p asie   trouver  loimde.,  ce  dénuement  déplorable  dans  
 lequel  il  traîne maintenant sa précaire  existence; î'  ’ 
 Dejàc - nef,croit ^ on  pas  ybÀs wMivèrsl»  espèces1 de  Kariguroos,  
 deveifu£ i|l,ome.stjqiies,  pulluler autour  de sa  cabane !’!£ e  Casoar,  
 qui;,rpl]is  facileffient-  encore,  se  prête  aux  soins ^dè  l’homme.,  va  
 lui,  présenter  journellement  sa  chair  abondante  et  déjicepejses  
 oeufs yy^lumineux^etÿdeârèsîbon, goût.  Le.  Qyïgne  noir- multipliera  
 clans  toutp5£jés|piècè| „d’ea-u  éolsinest.  Le  beriu  Earsan - à,  queue  de  
 lyre.,  lé  pyperbe  Mènur’a o n itagn||fffile.u,és,  ^çnonce  asiêz  
 par  la  famille  à  laquejle^if  appartient,, de »quels  avantagés  il  pqur-  
 roit  payéréfes  Soins  dè  l’homme.- 
 .  sesaarts,per^etionBés‘'par  lé loisir,, et sur-tout parxe.tte 
 h eM ^ p ém m u n au tê  d’idees. et d’eflbfts  .quqi-a .sq&iVM .’seûie  rend  
 possiblevont J ni  fo urniq des * instr um pns;  de/pecj?eplus  yaîiés^mjus  
 parfaits.  Ayqcffi eauç-o up  moins  de .temps,  avec- beaucoup  moins  
 de  peine,  il  obtiendra  éé^e;s cp v tn p i;fe 
 11  ne  tarderaÿpas  à  découvrir  le moyen  de.se ménager, panla  des-  
 K H K E   par^sajatson &IIÊ& re|pbrceTcer\àmes'pour  lés  temps  
 <l’hiver  ou  d’orages,  pour fc,eux  encore;Ou.||es poissonstc-doiv^nt^se  
 retirer vers  dartres pïagefs-.  Alors  aussi,  son-canot,mieux „travaillé,  
 lui perijaetna détendre; sa navigation :  le^ e § 4YQiçinesrne  lui-seront  
 P^l^étrangè^s.;, ^jb|r#mombrablës!  legr^é'cfé ;  Manchots  et  de  
 Ph<m|es  qui  îe’^ e u p 1en^'|eront  popr  lui  une  proiemugsf^faciîe  
 qu inépuisable,  ;  leur  hpile,Va. donner, une  nouvelle  saveur  
 alimjens;;  leurs .fourrures^, lui  procureront  un  .abri  pfqs,  puissant  
 CQntr^lê^mptjludes  de  l'atmosphère / la  -beîlelSfe  du  détrbit B   
 Bas<sera bientdi réunie  dans Sa basse-cour.  D e f i l  feemeslîél,  sans  
 doute,  il  rapportera  le  Wombat  ou "Pl|^ct>i|i^^^^'animal  singulier, 
   désagréabl^l la vbê, numdont la  c h à i r ^   si  tendre;,si délic 
 e 6 ;;  et  qùe  ro.uye-'no uS-méiè®aussi'  familier-  qu’un 
 chien  dans  les  cabanes  des' pecheürs  Anglois.^Jee-kanguroo  grrs, 
 'N n n  2 
 Pi. XXVII. 
 Pi. xxxvi et xu. 
 Qgjj xxxÉ 
 -PI.,XXVIII.