de leur patrie. Les travaux•£ùcôWsifl'de Banks, de»Solander, de
Sparmann, des deux T o r st er , 4’AndirSW, de Mainziez, de.
W h y t e , de Schmidt, de C ollWs, de Patterson, &c., veïioient
d’appeler sur la Nouvelle-Hollande l’intérètyÇt» festméditatious- de
tous les-amis des’àciencdL.-, . Tant d’objets singuliers avoient été
rapportés déjà de continent austral ! tant d>^^en^ti'Oi|s fisfe-
cieUses' avoient été rapidement signalées... A T*-
i Dans un tel état de choses-, J’hcfnneur national e.tje progrès,
des -sciences parmi nous, se réunissoîent donc pour réclamemune
expédition de découvertës^aux T erres Australes, l’Institut de
France crût devoir la proposer au Gouvernement. -
La guerre, à cette époque, sembioit avoir redouMe|pes*jî&reu¥s;
l’existentéi politiqueAle la France-étoit "menacée $son oserritbire
étoit envahi : mais déjà BONAPAR T L étoit -premier Gons-uig
îaccüeilHt avec intérêt la proposition de l’Institut, qui se glorifient
depuis quelques années de le compter parmi ses membres ; et dans
le-temps même où l’armée de réserve alloit s’ébranler pour franchir
les •ÀlpJÎP il -donna l’ordre de 'présèef l’exéçutfon* âë fflvfe 'grande
entreprise.
Bientôt vingwrqis personnes, nommées par lui-, sut la présfem
tation de l ’Institut, sont destinéestaux-recherchesrismtfntifiqu'es ;
jamais- ùn développement âtissi; considérable n’aMoiD éiré' ? donné e
çette partie de la composition des voyages de dècbuv.ertes;.;-- jamais
_ des moyens aussi grands de^ sùÇcèSm’avoiénr' été- pEépàrésÆ Astronomes,
géographes, minéralogistes^, botanistes ,’-zqoIogisi8s, dessinateurs,
jardiniers, tous s’y trouvaient en nombre double, triplesou
même quintupler -
G et te partie des travaux de l’expédition dévoit recevoir un
nouvel intérêt de la nature des régions qu’on alloit visiter.* Sous
des latitudes correspondantes à ,cèliesrde' nos climats, sur un vaète
continent, sur lés aies inombreusesïïqui^yi rattàehentiüil étoit impossible
qu’on ne découvrit pas plusieurs végétaux utiles1, plus^ïffis
animàuxüntéressâæsy qui, transporté? sur les plages Européennes,
pusSen^i^. naturdi^r-iassémeht,!fêt?Tournir à n ^ l^ p in s d e riou-
vellesrresseiurctesvâfnsûs arts de nouveauxrsegbspr.s*, à nos*jouissances
un nauv&bfaliment^
(se-- que; la bompoiition., de ^V o y a g e et-son o bjet promettoient
de.Tésufcata avantageux, id-plarndeèeséspérafronsparois^oit devoir
Ie‘ garantir;^©ut èq-quaT^périencesdés^ nav igateurs avoir
a p p ris jusquiàî-oe jqur ,asiù;'lfeskrégxo4‘S>-que nous, devions parcourir;
tou-t.ee que làithéorie et, Je. m'^onnemént. pouvaient en déduire.iet
y a,j-r>ji d ^ ^a!^qifr.^sêirvi"der- base' A^fe.t important; tràvafr ; le g vents
irrégulieBS, les; moussons ÿli^mouransiaivoffênt 'calculé^ d’urie
ipanière tellement;exacte», queJafô©,mde:>princip>aJe des contrariétés,
que nous $ éprouvâmes. d an s, la suite,/ Tut r l’obstination de. notre
iphie£m^êQa®tfeii.de des*;prééje_ùsé\ mstrudÿi*di9^l>i
' D aprèsl/eepplan, jj ; nous devions. jjjtopebêr ' à- file ^ e c France,< $
prendre, un tro ^ lé le ' navire pllf$|fetiU que les,nô ft©dsè.drri-ger
ensuite' vêts l’extrémité? m é r i di q male$de;là>- f©r£© de Diémen /-'doubler
le cap.,Sud, 'visiter 1er canal Den'éfèlca&tdaux *$m&tpusifl4& p o in ts,
remonterf;àùsiido,in q u ’ifrseroit pqs^iM%toutùsiles 'rw#reSi de*optte
partie» de Ja-Æerre de -Diémen,« me©0Rb^.é4sqi*8e? la iqqtfe Orientale
de^gtt-esgrànde, - pénétrer dan? 4e--détroit' !j|e. Sassjpar celui de
Banks, fixer avee, exacftitude>les -pointa,<lentréd er.d e sortie- du premier
de-ces dé^roit^geo mpl éter là re conùôàs^an.Ge des |k s Hun ter;
attaquer ensuite Jarcote S-; O. de#la ÎSLouvelle-Hollande,la prolonger
jusqu’au point! oùrs’é to it arrêté l’amiral Dhsprecasteàux rhous,
enfèneer dèrrièra' lèsG?îiésv$aint-Piër^'etyiSaint-Françpi^àvisiter
la portion du'eontinent masquéeipareliçs//bùd’présupposaitl’existence
d’un détroit q u i, de;*ee point-, alloit^,communiquer.savec
lé fond dm grand, golfe de, Carpentarie, et qui, p a r conséquent,
auroit- coupé la Nouvelle-Hoilande/en deux ..-grandes- des;,presque
égales. ^Gettej première,^partie ?'de-nos travaux* étant terminées
nous .devions < reconnoître deUcap Lquwin, et la portion de côte