
 
        
         
		On  trouve  un grand fond  tout  Ie.long de  cette iÇoie ;  xnai^çgjnme  
 elle'est  exposée’à  toute  la.  fureur »des  vents  du  Sud,  qui  lui,parviennent  
 sans-obstacle* du  pâle  antarctique,  clle>e:st! battug^s|ùs  
 iÇïçssè ^par  des* vagues .tumultueuses-, | qui  brisent  avec-fracas «contre  
 les, murs^de  granit -qui  la  o,empèsent.  | 
 Parvenus  à  la  pointe  de  l ’Est-,  que  nops,-,avons  nonynee  Cap  
 Mmirouard,  du nom  de  l’aspirant -recommandable  qpi  partage oit  
 alors avec M. Boullanç&ER le  soin-dés travaux géographiques; nous  
 vîmes'  la-côte'se  diriger  au  N.  O^dj.cif4esmontagnes^af^issent 
 rapidement,  et  biemèfî  leur  -chaîne-  se-rompt  pour  fo rm ^ ^ ie   
 large  baie,  dans  laquelle  nous  nous  enfonçâmjss; „et  peu  de  temps  
 .  après,  nous mîmes  pied  à  terre, sur  l’isthme  .qui  l a   sépare  td^vec  
 la baie  des Huîtres. 
 '  -Ï1  itom  environ  deux  heures.-  Tandis  que  mgs- ^mpagnons  
 s’occupoient,  sur  le  rivage,  de leurs  travaux - #é^graphiquesK|  
 m avançai  vers  la  cote  Nord  de  la-baie,  et  i n térieur  
 du  pays-  Ma marche  fut  d’abordlen tcv à JWiÆ;des^e|bes  
 -grandes et fprtes qui  se  pressaient à la  surface  du  s®$?;  en quelques  
 endroits m®me,  les arbrisseaux,  plus  rapprochés>efeplu.s vigoureux,  
 m’interdisoient  tout  passager  .j’iiois-prêt  à-rebrduSM^hemin,  
 lorsque papir^usà quelque distance un sentier-battu parldsmat^els.-;  
 je  le  suivis : bientpt les  arbres devinrent plus  rares ; CUfe par-y in ^en   
 moins  d’une demi-heure, sur  le.sonîmet d’un petit morne^, d ^ p i f a   
 regards  d é c o u v r en t  en même temps  les  d em o b w  de-i’^ ^ a r ia ,  
 •l’Isthme  qui  les  sépare,  çt.ies  montagnes  de  la  terre  de ^ é tp en ,  
 dont  leâ  derniers igradins  se  distinguoient  à  peine  au  mifrei^çs  
 vapeurs qui  les enyeloppoient.  D ivers.es  espèee&Klglpligs-gmmméfs  
 pffroient de.toutes pamun tapis agréablede-verdure; les  
 les  Corréa,  ies  Fagara,  les  Concbyum,  les  frtyphéiia ^ ks#|WQ-  
 •  sidéras/formoient  çà  et  là d’agréables bosquets,  au-dessus,,4esqueb  
 se  projetaient.  l’immense  Eucalyptus  gtobuleu* >  fe  Leptpspertue 
 géant,  l’Exocarpos  à  feuilles  de, mf^#^#«Ga^uaripa  P 
 6  H M   ■  ;? $ S 5 3U kiiîksia 
 Ban-ks.ia  à  f e r le s   d’argentt,c^|A^€ml&-dlau5Eesiafbrésilpai*ticuiieK.  
 à iic e s if^ io p i AustralesV" A n  *[gipd^de'f  mcmne.SidS^ap)i t,- un  petit- 
 K||is|^,àn- d’eàft« do^^è.,, <&mr$lfi  ri  duquel-on dîsïmigjafoit  plusieurs  
 espaces de  Preris >ÿfle ^mo^êrun^  üyeflc*e|fi®^| Clmmbrielk 
 à fleurs  hhmcheSj. t {‘ë^i^^ÂtànÊif^^^eurs, rMègC^$$^P£K$i-l ïramjianP.  
 de 56%ritiugfSt'j  une pet^^spèÂf^olJJî^^«« d’unêi sàve^-qpaalc^gue  
 à^ê^le^de^npire^arotteiÀrdmakeM? 
 Tandis^qu’^ & t^ ^ iâ S p S t^ e   livrois|aux|^||s&|ii>ns  
 charmes  qu’un  li^Uÿ^^Mfkle^êSll&in|p|Bor'é#^Çtf^fe4Mç^o^  
 aÿ^||i|C^o^Ge,lpquiéÿud^mes|spga^-s! aub^uride îÈfeTiq’ap erçutfàf  
 à'^eu.(,de. diaeanffe, un  monument .dont« fa^toptlsEru cri oh mÉfJfurprfe  
 et,. m’i39$ireÿsp..j&^n^’avanç.ai  -préçipitammem  voici tepdque 
 j’^bservaM*ïé^wlJ8 
 iSufrUnh  felgehPiffeuse  de verdurégâ^f’ jfe quelq^^C'^sua-f'îjii. xyx.  
 rina  ant^|i^^,^|ley-©it  .un  »mesgrols^h‘-memi^rnjé‘ . if ç dardas  
 d’aÿbre  plantéesile;^.-g&^|pàr* 1 eu#  pa^fe^infé^i|Éà* ^t-4r é u n |e^   
 leqr- spmmet^par ^%jégoege  bande»  Qüatre 
 loi%upfeperdlfel^fr«^^ërî|^(^^j paEuune^tfe  letÛK>4extrémi't^|r,cs’efe  
 ™entddfe|gp44ÿn  ç t^d»apfui ^tGuic^^çsIél^c > j <??<,■ S51 a 11 -  5  ;de&- 
 qu'dlfe^felfe^vse4 ri^uvoientïp-la^%s^^st;quai^perçh|S|ph5jpâ&sj|^l|f 
 e n & e  -a^oir>été>deatinées à l’orne-mjpn£ „de-l’édr^MicaT^au< lieu;de  
 ■ nj^se |ré]^ir  qu’à le u r  extr.émitéesupérie.üre tcpmme'  et 
 ■ if| bedonner alors qu’un  simpioî^ne ,‘|©lf^^ntr^èg€ii^fent àspeni,  
 de  distance^ de|i m imbhaé^ de  leur  loj^ueàr j^alM^Mir^tphé^'S^ -  
 mpn£tà‘d’en<Jr©it- de^ffeur tsortie >de  la  tèbtujsei dufAm^kij'feien.tE>êé  
 ce-tte  dispo^Sfion,  ilÿ^ésult-Q-it;vui|p'* espè<^vde-v©y;ramid|kû'étraèdr%J  
 dont- |Ie  sommet  s^‘ trouvei,t>  op^pséiÿà^ .eplui' du  , 
 ^I®iQniçastCidel|formeJl|6t;v^’ppp^tiQn  dans^^Meux^parfr^tle  
 ledjfr^e.,  produisait  un  effp||g$s||egugra®ieu4$ etv^jui*  devfn,@>it  
 davantage  encore  par  la  disposition  suivante. 
 A   chacun  des  quatre  côtés  de  la  pyramid^. G^||qspondoiü,'une  
 large'  lanière  d’éçorce ^.dpjjt  l^hdeq^-extrérnitésivse.s'irGgyoiei^t TOME  I. M