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 répandit  la  consternation  parmi' notisw#' 
 L e n 2  fut  marqué  p a r la  mort  d’un deMosîcanonniers/fn!Sfamé  
 jpajPwB;  il  ouVrrtf l'fe-premier  cdttéîldfigtae  carrièrfe  de: deuil-et  de  
 mort  qu’on  nous^vfeïræïdésdîmiâfe<parcourir. 
 Le  i ’8 ,  tfn{ fécond* homme de^notre équipage mourut.  : 
 Le  2 1 ,  le^malhëtffeux JRiêMlé  trépassa  lui-même;  le  22*  il fut  
 inhumé  aVec  toute-cïa'ïsblenhité'ftp^^fele  dans itesLc^dons'taneësBî  
 nous  nous ^trouvions  placés!  La  garnison1  des-deux  nâ'vnSS0 6 xtus  
 ses  amis  et  Se*s2icompagnofts^sfetèrent  iàtîèoâfcënyoS;dfesê^fe#:ei 1  
 fut  porté -par  quatre  foldatîûH-ollandojlÉj  de!ux',ô®ci#‘S'  étMiêtix  
 naturalistes  rentrent  les  quatre5  ctfiËs'"'du’  drap  ‘ mortuarr^li|fès  
 FPollandbis  avoient  voulu éprendre -part^cetiâséipîâfe fi&j#tr.'.d4&ir  
 et*1fe  notre  affliction  :  to^diëÉ!sbMatsV'd^t)nt^âMiêwt^l|pÆs  
 armes; M.  le  .Gouverneuret  iésMffioiers-de'l#xOmpa‘gh-!À^^t'é-  
 sentèrent èn grand  costumé de deuil.  PendantiSétemeps  
 portoierit leurs vergues en croix e^ieuripa^loû/efeBerne :1e ttlion  
 sëHfaisdit  entendre  “de  quart  d’fteiffiîden  quarts' dfifeirîÿ^kdlfi t  
 plusieurs  décharges  sur  saïtfcssey-et  1’oré'éfitasau-dé&Us"- d? èïj'eifm  
 monument» firës%r^s#ier'  sans ; Id&fêé,  mai s-!’ quj, ÿ %éftââ»ë‘fpar •  la  
 dcmleur 'cômmuiie^Éseedait  past-moinsr ‘feotaëééfMa 'riîéitîb'ire |de  
 notre  aibr,  que  cè's' tombeaux superbes -élevis^uvent pardfBrgueil  
 ou  1 adulation. 
 •  Getre  simple-tombe  reçoit  un  nouvel  intérêt ' d’une * fdlopns-  
 tanc'e assez singulière, fet qui mérite dette  iùdîqüéadllfëut le m!o,|de  
 conrtoît  l’aventure  du  Capitaine  Bl ig h ,  qui,  ehvèyé^p'oùr-  chfer-  
 ehe#% Tara  des plants  d’arbre1à pain,  eut  lu 'malheürde voî^tlut  
 §on;!éqüipage,  séduit  paroles1  femmes1 defces“-régions,lsë*èouIeper  
 contre  lui,  et't^emparer  de  sa  fr égalé :  Déposé  dansda  dhalofpe  
 dUfiîtV É è# i^ q u e lq u e s   fbiblea provisions,  et  dix-huit?  hdm#ts  
 qui  il’avoient  pas  voulu  prendre  part  à  la  révolté ; Bligh  traversa  
 imunemeifo^icfeppa • :æuÉ-t^iËlïd^^^vàgèsf^:et:  parvint, 
 !  comme 
 comme par miracle, à  gagner  la  baie  de  Coupang*  où  nous  nous  
 trouvions» nous,-mêmes*  Peu  d;e  jours après  son  arrivée,  son  botaniste, 
  M. Nelson* mourut desîSyiteSîd’une  navigation aussi  cruelle,  
 et.fut  inhumé  dans le  cimetièrefflcs  Hollandais*. En me  rappelant  
 cette 'ci^çonstanceivje pensai-qu’il  s.çroitjfa,çrîe d é   retrouver  le  lieu  
 de  la sépulture. d e .A f Nelson.;!. e t j ’qn.allai  p ré v^ ir ie   Commandant, 
   qui  me ,chargea  de, faire  auprès  du..Gouverneur  toutes  les  
 démarche?  néfess^ires pour  ofoenirirces»  rçsnseignemerjs. 4Jn  soldat  
 Hollandais,  qui  âyp^^sasfédàyl’enterremerit  dç'M.  Nelson,'-m’y  
 conduisit;  et  la  fosse  de  notre  infortuné, éompagnon  fot  ouvetfo  
 à  côté .de  c^elle duàbafcaniste Apglois. ,Le monument, dont  j’ai  parlé  
 fut  pendu  commun  aux  deux  naturalisées-,réunis  dans da-  même  
 .fo||bçi,.ïî;:;,- 
 Ainsi  périt  à  la  f le u r ie   son  âge  A nselme  I|iùMl é .,;jardinier  
 en  che f de notre expédition  :  tousdesdnstanst qu’il  aj$E>it  pu „passer  
 à •* terre^navoient'^fojjgo’nsaorés  par  des,, travaux  hi^#dignjfs„.d’un  
 autre sort.  S esJjSisq lie et ions  e ri plantées qçhes,,  en graines / epj échantillons  
 de  i>oiss;,ÿé|©ieritj déjà, treù nombr-euifes^et  sur - tout -elles  
 étojent  tenues.ayeç ieplus.,grand  soin.  Il  avoit  d é f a i t ,  un  voyage  
 aux  Antilles.,-,e-t.;en avoit.rapporté  la  collection de  plantesiviytântës  
 la  plu?  belle -et fa   plus  ri ©fie  qui  .pat  été* fosqu alors  produite  en  
 Step p e..  .  .  Itepstskregretter  que -la serre, ©ùrcep.pia-nfos.^fe,  trouvent  
 ç^uMés ^ n’ait  pas  été  consacrée par  l4 ‘nom]dê^pt. homme  
 estimable* r,'; 
 Le  23  octobre,;  les  alarmes;-;^ur  l'apparition*,d’une  escadre  
 Anglaise^renoüvelèr,enty .et  avec-plus  de'fon.dpmept quç  la première  
 fois.  En .ejfetyinous  vîmes p a m f c p e d u  jour, une  
 belle frégate Angloise\%la Virginie, qui,  donnant  dans daqpassn-entre  
 PouIoü'SimâjQ et Pou 1 ou-Kéa ;>,semblorase^djriger veré  le-mouillage  
 que  nous occupions.  Le Gouverneur Batave tse- hâta  d’ordonner les  
 dispositions  néqe-ssaires  pour la’ défense  du.fort; e t d e  ,1a .rade,;  de  
 nombreuses  troupes  de  soldats, d p  pays^tiré^sfoes  en girons,. ,de  
 tome  1.  .  y