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 camarades. Dans YÊst du éapjpeti-t, MM. Faüre cê M oreau décjbu-  
 vrirCht  üne  âssëz  grandê  île, d o n t n e  Visitèrent alors que- %!'C|>te  
 occidentale,  et que noué' avons  depuis nommée  Ile  FauH.}  -dpJgéo-  
 graphe  qui  le  premier  la  reconnut,  et  en  dressa  le-.plan*  De il à,  
 continuant  à  sé porter  dans  lé&iid, MM.-  Faure  et MottEA^^n-  
 tournèrent  tout  le  fond d’un  grand Havre,  qui-nest Séparé'*d^-Gpui  
 que  javois précédemment  reconnu  que  par  un  jèihlfte,  que  nous  
 appelâmes  Isthme  TàiUefer, ' du  Second  médecin  de  lacëOrveEtir k  
 Giëgpâphê-.  'Remontant  fen&uatb  Ydr&rfo Nord,  ils  tombèrent  smftde  
 Vâstefc bancs de  sable f qui gè trôuvoient ,ù, céttë  épbqüede  l’Année,  
 ConVièll  dë  Formes Marines,~et que, pôMpette j^§On3;ÉàijdésigHiés  
 dans mon plan général jfoüslê tiom-de BàncsFks  Tof-tms.  Invités par  
 la  facilité  dë  la  pêche,  nos  çompagnonS^Se-rapprochèrent  de  File  
 Fà^e^ mftéftt  pied  à  terne?  et.së ^M^urèrëfiten  d,é -tBoisi 
 he upes, i, quinze  tbrtUês,  dont  quekfujëSAyncs  pespifent  i-âl^à  i^y  
 k ilo g ram m e ,[ à ÿo- à  5>©0  livres],  AîrisEohargls  dpr^Uâïifinaux  
 précieux,  ils ëifoëtàèffent leur retour  'à-bôrtL  -haVte  qu’ils 
 iensOjent de reGptmoîü’e ,  fut tinanimêmënt jëons&cré .par ItfrfiéjjMp   
 eapitainç Hamelin-;  ilî i i l  un  peu  ïfi-Oiâs  profond)  mais  plumage  
 que  Gfelui  ,de  f<3Ûest-. 
 Cependant  toutes  ôos  provisions -tifOkrlt^àdpur  fita,  et. ülfos  
 n’ayîorrs  encore auèune nouvelle  du  j£iéê^aphe,JLt:iM^^dÿ8 assoit  
 lait  tout-éfe  qu’il  étoit  possible  pour  opéfâ^^fjonptrpn'  
 bâtimént ;  il  n’àvoR  rien négligéMOÿôfque  la  rigueur  de  iaâÉjsèi-  
 plinc militaire,  les ordres  du  Gouvernement et  éeto  dfe$;0|MGire:f,  
 pOuVpfont  lui  prescrire.  Il  ne  lui  restoit  plus  d’èspoif  dê.meho©n-  
 trer  k  -Géographe  qu’au  lieu  de  la Arépcho;  il- prit  le  parti- de  s’y  
 rendre  sans  diflërer,  D ’après  cette, résolution,  nous- appareillâmes  
 le  4  septembre  pour  Timor,  après avoir passé quarante-neuf,iofe  
 dans  cette  prétendue  baie  des  Chiens-Marins,  sur  laquelle  il,n#is  
 reste maintenant  à  jeter  un  coup-d’céil  générale 
 Après  Dirck.-Hartighs  £t  Viàming,  le  premier  Européen  qpi 
 visita  la  baig^diisr Chiens-Marins  lut  le  capitaine  D  Am f ie r ,  navi-  
 ’admiigajllfe^’si. Fbïjf’pfeservp,'^ quelle  époque  il  â  vleu. : C ’est  
 à  lui "que  sent  dues’  ^esYprecw^Ns^et  lés  seules  notions  exactes  
 que  nous  eussions  sur’ ~c§'§\{ contrées  jusqu’à  l’époque  de  notre  
 expédition.  Il  mouilla  çlansOje  '•'f^’Ord  de(  l’ilg'  Dirck-Hartighs,  
 reconnut  la  haie  dui H ord  de  la  presqu’îlenPëron,  qu’il  prit  lui-  
 înême pour une  île ,  et,donna  le nom  de?'Shdt^U^aj1 [ou baie  des  
 Chiens-Marinÿjf àItput  iëspace  compris  entre‘•fff’îles  de  l’Ouest  et  
 la* mrre continentale,  sans  en  avoir  reconnu  la^ configuration  et  
 retendue#Eèu$-il  s’étonner  d’après  ééfa queT^AMPiBR,  en  général  
 si  exact  dans  toustsus  travaux,  ait.  imposé  le  nom  de  bfliê  à  une  
 suitèfjde ^golfes,  de  havres" et* de  baies%  *qui  n’ont  nullement  la  
 forme de  ce  qu’ondé&igïie généralement et dp ce qu’il faut  entendre  
 parnette  dernière dénomination !  Nous  la  lui  conserverons  cependant, 
   quelque  impropre Qu’elle  pnissdië’tyerafin  d’éviter-Je s'fo-eon-  
 véntens,  toujoÿsè®-èsj-gra'tæs,  qu’entraînent  après  eux  les  change*  
 mens  de  nomenclature^  '* 
 R.U Al eo u  a r n  ,  avec  la  flûte  Qtbsi^ frentre,  parut  en  
 i-aNgjt  &ur  ces  mëîWs,  riva'gé^l prit  connaissance#djè-s  adrrçl  du  
 f t r d p d e   ’la  pu^qu’île’,  nomma  pp'Mî'èE<f^  'Hauts-Fpïiel’s'  Je  cap  
 Jilplns,; Nord  de ‘eètte :presqu’île ,  et  repartit  sans  avoir  -rien-fait  
 pour là  géographie dddèjreé intéressante-portion  de  la  terre^d’En-  
 dracht. 
 II  résulte  dé  nos travaux,  qu’on  peut  regarder  à peu  de;chq§s  
 pïlAcomme  complets’,  que  la  prétendue  baie  des?;^ÿens-Marins  
 forme un grand enfoncement def&b  lieues; environ de'profondeur,  
 à prendre  du  cap Cuvier Vers  le Mord,  jusqu’à  l’extrémité‘Sud  du  
 golfe-Freycinet ;  que  toute  la-côte, orientale  en  est  exclusivement  
 formée par le  continent ;  que-  celle  de  l’Ouest  se  dompôse  de  l’îlot  
 de Koks;  ded’îlfe  de Dorre,  de  l’île  dernier,  du  récif de-Dampier,  
 de  la grande fle Dirck-Hartighs'et d’une  partie  des, terres  continentale^;, 
 Tout  le  milieu  de  cette  ouverture  se  trouve Jff^cupé .’par  la 
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