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 ïiiaux,  poissons,! crustacés, mollusques;;  testacés , ‘ZGoph|ytes pêLc.  
 que^fious  en  avons Tappôâéè-M-  L esweur e t   m o i^ ô& b ièn  >g&t  
 prodigieuse  la  variété'  des êtres  qui  les  peuplent. “ O n   pei>ttài son  
 gré  s_e?ïejshpr c^üt;er, rôiis ?s'aas v trayaiiJb^ii^. ^nstfoment/aucun* :  il  
 suffit ,-vù-  chaque  maréfe/bàssé, ^de  destendre-  au  riv^^è^'pqiA  y  
 prendrefiàT  la'  main  u n e foü lë ; dfe^fce#Éanimaux  (ÿuip^pftro'Went  
 délaissés  dans dë petits lacs  trompeurs  creusés'àu milréu^des’Sn.adpé-  
 porëSyet  où’dls Nelsont  imprudemment  oubliée -à  l^BéÊraitfe  dés  
 flots.  L ’eau  -qui  rempl i t- ces trous,  venant  a  fi hier à  traders  les  fl«*  
 sures des madrépores,  ij§fe?y-trouvent  bientôt--& -s ë u .et  présentant  
 ainsi  la proie  la plus 'facile?-.  : 
 DÛ'îèôïîé|deS'*îâlimens,  nul  peuple-  dôncg^îl -'feût- en  
 n’a  plus été  favorisé  que  celui  de Timor  :  excelîen^||jfeb©ndbn£e,  
 diversité^£ tout  se  trouve  réuni  pour  son  usk^O. »-Sof$@fe#^-&ppoft,  
 il  fut  placé  par  la  nature  dâns  une  des  cb'ndftifffis ié s^ fe s '  fa-vô-  
 rablesdu tiévfeloppfement des  for ces p hysiques,  à-Ifeur-enwdEidÔ.  v  
 Malheureusement-  cette  fkGr|i|.^  prodigieuse. de&aÆisfaErë-t^ tQUS  
 les  besoins  de  fa  vie  Cette  abondance? de- tous _ïtes- -bite|ji|ans;  
 méknge-de  peines  et  de  labeurs  ,-c>nt'détérmrné^^|Ml  toufe'da  
 nation  un  caractère  -d’apathie  dt  d ’ind ifforetîëeifsi  •d^e-i'd^"'5u ^   
 aversion si forte pour  le  travail  11  la  fatigue,  que  l’uIetAeëUl-e dé&*v  
 livrer  attrisueroit  un  Malais  de -.cesifégrons.  Demeurer  aecr-oupi  
 une partie de  la nuit et du jour,  le  derrière  sur  ses talons,  à l ’-OtehTvè  
 duftytamarinier,  d’un  palmie r.d’tîn  bananier  ou  d’un  manguier;  
 mâcher-sans  cesse  ie  bétel, boire  du  calou,  foire  trois-'ou  quatre  
 repas  assez,  légers  toucher  une  sorte  de ^guitare- faite  av-et-une  
 fouijîe  de  latanferet  un  cylindre  de  hamlfou;  dormir  'àp-'-dêverses  
 f  èprisespdu jooe- et d e là  nuit;  tresser quelques  natte^pO^s’^C&uper  
 d’autres  .ouvrages  aussi  légers,  aussi  faciles  ;  se  baigner  ehfcï,|^é  
 peigner ^ise  feietronner  avec de  l’huile t de - cOeo  : ; tfef'estdeoe'rcle  
 ifivariaMe  de& ©ocapatioiis  d’un  Matæte  Timor.  Bbur_|iÉ 
 esclave^*,,diront  ep-ïSiLgrand.nombre  dans  .chaque  maison,  on  
 exige ^pux  ai^pèu-  cfoi^vaux,  ils  les exécutent  si lentement,  que  
 feur  j i^ t fh e i   partifuliqjie -tp’est; guère  moins  oisive  que  celle  de  
 leujEStmaîtreaà^OntpfUt- d ^ | y )nsid€r.er.yce  premier peuple  comme  
 plongé dans un état-permanent  d'imptfoî^osufde  repos.  Un  tel  genre  
 de yien e  nous pardîtja-t-il pas, amsi qu’àtouslèsaphysioéogistes, une  
 raise^i  suffisan%q,>de ^qette j faiblesse  püj^tîvée' par  fo  dynamomètre,  
 et - quei.l’inspectfonjattentive^lé la. cqîdorpiation -clés  individus  ne  
 démontre  |J§  d’unè^manrëu  m o m  vo$t rn^efict,  sans  -avoir 
 les^mfen^resîau-ssi  h^Mîlq^^fos peuplesj^ie la   terre de Diémen èt  
 de- Iâ*^piaiveile-H<)llan'de, des -Malais■ jde‘î Timor  leS'cont ,c.ép fendant  
 peu  djeyeloppéspet .sur-tout peu musptd&pbte  formes-efosont aussi  
 beaucoup plus,- ajfoueiesij des  coptours* beaucoup plus'-graeieux  que  
 dan-sf^pindividus Européens  :  aussi jeur nudité a-t-elle un  caractère  
 d’él|g^nce  que  la^q-tre.ne, saur oit  jamài-sfôfîiir. 
 ,. D.ed;^f©b%^|tions, dlé^ulte;ra|uel’4naçti-on peut* étreiconsiderée  
 comme  ia/eausp essentieile-du  défaut* d e / v i^ e^ ch e z   Içs  habitans 
 t^mpérdtpUi.de  l’île  ne  paroît  p^sjoion  plusfyéfcpe  étrangère:-  
 Daps mon  '4fémoir^s$ir  la  d^ssemerie  de$mtw.Sf chauds  et ‘mr  L’usage  
 -chapitré mxxj{ ),  j’ai  partioulièiemeat  insisté* sur  
 l’a^i^îlidobilitant^ed’atmosphère .humide\e,t  chaude  d e  Me’ de  
 Timopfoj’ai prouvé»;  par nôtre  trop  funeste e-xpétjien^  pard’expé-  
 riejabe  plus  .déplorable.  encore  du  nayif^ Américain-./*;. Humer,  
 combien tsont  rapides  e t . meurtrifers  les îieffets  produits  par  cette  
 constitution  atmosphérique  j’ai  démontré ;que fos  h autans -eufo  
 mêane-amétoient-pasMJai>ri(de ce.fe  maligne Influenee,  mais  que*  
 guidés .par  un  instincl admirable;,  ils étaient  parvenus  de  bonne  
 heurè^yipppps.er  des -moyens.^apssi",sjpplses! q;u efficaces^;  -j’ai -parlé  
 de  ces- bai-ns-  froids^qh^itlréit#rés , ÿfe  Q e^ ïr ie^ d i non  moins  
 fréquentés^  par  lesquel&^'^ffocchent  à^|&^ônnéte  à  la  peau  e.ette  
 Vigueur;  cette‘“énergie  quéla  ehaleur?humideïtend  à  détruire ;* j’ai