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 les  animaux vivans,  offrent' la  suite; la  plus  complète»  et  la  
 plus  précieuse  que  nous  ayons  encore--'obtenue  desydiversiës'  
 entreprises  de  ce  genre.  * 
 GCsefexti poiirèfte-CieaKiy^'-'que- ■ le  naturaliste  et-  l’artiste  
 auraient'réuni  leurs  efforts  pour  arriver*à  la  perfection  la  
 plus  grande  possible.  Ii  est  toujours  des  rapports?que-l’état  
 de  la  science,  le .défaut  de  temps  et?plusieurs}autres  causes  
 les auront  forcés i’un  et l’autre  à négliger rau - mêmerà\fpa;s|èr  
 to u t-à-fait  sous  silence.  D'ailleurs je   doutqv.pour^êtr^re-  
 pôusse lorsquif s’agit de çes êtres exfâ-aordin'aircsrqui semblent  
 sê refuser  à nos  idées  antérieures,  a.besoin  d’être- combattu  
 par f  inspection immédiate- de cps  objets ^eux-mêmes.  II  étoit  
 donc  indispensable  de, les  reproduire  en nature. h 
 Nos  voyageurs j  à ; ;gët  égard ,  au ro n t, donné >gjj leurs  
 successeurs  unJbien  bel  exemple.  Tout  cej*qu<%J^r^phy^p-  
 quement  possible  de'conserver,  ils-font  rapporté,  soit  dans  
 falcohol,  'spit  empaillé;avec  soin,  soit  desséel^^fsoib dans  
 feau* surchargée de muriate  de  soude.1 En  un  ils  n o n t  
 négligé ..aucun  des  moyens^eonnus f;pour  multiplier |^ f i s   
 collections  et  pour  les  rendre  aussi 1 belles  que  possible.*  
 Lorsque lès animaux se  refusaient, par leurs dimensions ,  aux  
 moyens de transport ordinaires, comme  les  grands-phoques,  
 les grands  Squales ,*-&c., ils en ont rappor térau,les  peaux, ou  
 les. mâchoires,, ou  les  dents,  ou  simplement  les  polis.  Lorsqu’ils  
 ont  pu  préparer: des rsquelettes;,  ils  n’ont  pas  négligé 
 DE  L’INSTITUT- IMPÉRIAL';  
 de'^emfoccuper,  et  celui  du  crocodile  des  Moluques,  fruit  
 de’ïBeaucoup' de' peines; et  de  dangers, prouve  jusqu’où  leur  
 zèfo" Pest  étendu à^cet  égard. 
 L’acqüisition  des  animaux vivons ne leu r a coûté ni moins  
 d é  sacrifiées'ni mdmid4peinès.: fJne partie de  ceux qui nous  
 ■sont parvenus^avoieritété  acqUis-par M. P érq-n à ses propres  
 friisf et^nousHé^o4lâjegÂèçi|ér-quêfes' tentatives qu’il-^’faites  
 Söul j prpcurëil^à^lTuïOpe  ïe  fameux; poisson; ;d’eau  douce  
 -connu'sous  ldè%dtti  de  Gfoutamyî, ; n’aient  pas, eu  plus  de  
 suèdèsvxpie'  celles  du  Bailli .-.d'ecSiûefren  pour  le  même  
 objet. 
 ’ *’Maintenant^  hbus-ièsûÂs  fer dema'ndeV,  quel  travail  plus  
 intéréssant^t  pIuscôrnpïèltqû'MéçIur-dân.s lequel-se trouvent  
 leômpris  tant  d’animaux'  importans ^t^nouye^ux,  que ,éélui  
 dâns  léqûer'toutes'lePlc|rconstanc%s- dè  fa1  température,  des  
 lieux,’ dfes^saillfns,'des  feoeürs*;;d é s 'liab i tudêé'*  de^alimens,  
 ont é p ï scrujffilfeùsemenf ’observées 'et  recueillies; dans lequel  
 t'Ôülés?lêl|Ôësèripti’éns; ont  été faiiqs!;stir iHs'animaux vivans,  
 id’âprlWune méthode  uniforme*  et  absolue;  dans  lequel  tous  
 les  bbjeïS^essÇMtiels  ont été  dessînésfouipeirits- vivans avec  la  
 »pîfos  grande  exactitude?è8daVisi<ÉQ5us;Ieürs détails;; dans lequel  
 tous  dés .mêmds  objets  ont  epÉGÔnserveéfavéc'jtant  de-soin,  
 qu’il  en'est  péù -dont  iexamenummédiaP ne  puissé'lServir de  
 terme“ de  comparäis®fot‘dé  vérification1,'  soit  pour  la  description  
 ,  soif  {four  fé 'd ’^ sin   èfflaflpejnture\!  Un  tel  tra-  
 $MI,  nouéïlfè*.craignons  pas,  de  le  déclarer*;: est  infiniment