
 
        
         
		Comme  nousénous-  trouvions,  encore,«^  peu,  -dé  distance  ,de  
 fendrpit  où  la  scène  venoit^de  se p a sse r,  M.  Lesueur  s’empressa  
 de m’y conduire; mais.-déjà la femme sauvage avoit. disparu, laissant,  
 au  lieu  de.son  accroupissement,  le, témoignage le moins équivoque  
 de  la  peur  quelle avoit  e.U£-, et  qui  se  manifeste,  à^ce  qu’il  paroît,  
 chez  les  peuples  sauvages, comme  chez  les  nations  plus, civilisées,  
 par  le§ mêmes  évacuations  spontanées.  Du, reste.,, la  malheureuse  
 n’avojt  rien  emporté de  tous  les présens^qu’on  avoit réunis  autour  
 d'elle*,, e t  que  nous  augmentâmes encore  de-,dive§  oibiets... -*  
 .....Après,.cette  petite  course  in u t il e ,^ jm e   mis  en  route  avffç?  
 M. ^j,ESEfEüfR ;  pour  ilesçepdre  le  -rivage  jusqu’au  «point  qù  nojtfs:  
 espérions . trouver  notre  chaloupe;, la  nuit _appfeôjchi©i|,  et  nous  
 avions  près  der  deux  lieues  à  fa irep o u r  la,.rejoindre; É3É||  fûm ^   
 donc  obligés.! de  presser J e   pas;-et  m a ig re le tte   marché', forgée.;'  
 j’aÿois  peine  me  défendre.-du  -froid  que  f^S;îîhahits^m!otïrPéjÿ  
 m’@eca|ionnpi^m&;Chemin  faisant, M.  'Lesueur me  racontar>qu’if  
 avoit  ohserÿé plusieurs  cabanes  de  natuîéls;  qu elles é^cSenutautes  
 élevées sur  les .bords  humides des marais salés  q.uLcouvr.enfl l.arrive  
 droite  dé; J a ;  rivières qu’elles  «tôignt  to_utés—d’un^-constriidt-ioh'  
 extrêmement grossière,  formées de  petites,hranches^Jarhr^tpch^e^  
 en ,|e rre   et  rapprochées  par  leurs  pointés1 en maffiefêjdeUbetc eaug  
 re,yâti|ès: extérieurement  de  ceige  écorce  utile  dont  ja r  d^àvparlér  
 plusigMS  frhs ;  que  chacune ^d’elles u v o iy  environ  trois, .pieds,  de  
 hauteur,  autant  de  large,  sur  cinq  ou.  six  pieds  d c j ^ h g q u ’au--  
 devant  dé  chacune  de  ces.,cases, ?e»n  observait  les  traces  de  feux  
 précédeinmept  éteints,;  que  dans  leurs  cendr$ri&$e  trouvait  plu«-  
 sieurs débris  de  poissons-, de kanguroos et'quelques beés  de; cognes',  
 nairs, M. Lesueur  avoit fait un  dessin  de  ces miserahlesïGahanes’, à.  
 la fVne.  duquel je dus- me persuader  qu’il  étoit impossible de trouver' 
 ailleurs  de. plus  pauvres  ajoüpas......... ,Je me  trompois  cependant, 
 e t  nous  étions  bien-  éloignés,  pour  les  habitations ■comme,pppur  
 toutes  les  autres  particularités ■ de  ^existence  physique  et  sociale,, 
 d’avoirobservé,  sur  ces^frôrds,  le  dernier  terme  de  Fignbrance  et  
 de  la^ffl fsèrëé 
 Mon  compagnon m’apprit"'encore  qu’il  avoit  vu  plusieurs  trous  
 creh^ës'dans la ‘teriPe à quelqu'felïpreds de profondeur,  et qui' Sêfyent  
 de’puits  aux  hkbitâfts'.t'Cto !reftcoLîftrëf ordmairéïtient  aupirè'l^dèT’ces  
 trôüsudçi}fé^èêe's'de p ètrrsliï{ ^ fjq ü é'’shrèéhti'sâns doute  à  aspirér  
 l’eâfif et  q‘ui  'prèéienn’e n 't'd é f<|uèl,q’ües  pijfdh’ d’un'éelfefl  rare  et  
 sauvage r ^ u ^ n   'troüéèwtif fdîi^lwpfeih’ts  dfe'l'a' bkie.  M;  LesüEur  
 s’ctOi^servhdè^hë^îuhêÿ^oWfoepoeRÉâ^dèHiesI fôhtâiîles ;  mais  
 elle' lüîàVbif^artL té lIem en tJsl^ fâ û é ,  qu’il  la  fè|ârdoif-fc,oîïime  
 impotâbiéHbh  verra  p a r t a n t   h^ntôt'^qûfe^fii'atfs^hous éstimâmès  
 heureux  d’tr f  a é à ir de !s'ëmbFablê^àf b h ^ féllh s^ sttlo h .1  t   
 ' r’ En  p'râte'n^éâhfriiotre  foute  fpi|pé©|4i c ( me î è f r n  'groupe  
 cpns'itlérahlê?8idfe  h o ^ om p a g n é l's ’.^qîïi  mar choient - au - devant  ‘de  
 nous;^fôêîD#fehf' dêtChj|fââine*H'Àmeî, grande  partie  èfes  
 beux é q t  ipageS** dé* H# 0h al û dp e # f  du  p |i^% a h c ^ dU ’h i^ /iir^ //^ ;  
 ainsi  quVmës’ deux Hfldlègûés D epuI^h ,  LESCHEN^UETy^lé 'doctéür  
 Lharîdo^j  etHfe 'j'ardimeî RrÉOLÉ.^1 
 Messieurs,  quê  la* ïChaloupe^S,éprouvant  
 trop  affâlé'èRsêés'Jè  ventjf'ëV la'ifrise  ;qüi  bkttoit 'eméc^è^ne  lui  
 phrmettâritépâs d e   lou^bfln^âèécâVantage ; ’An  avbr't  p ïisd llp a rti  
 de4ÿtfairfJrèfaon’teé’ê'ï&  corâtîle, tandis  qubnîé  portion  d ed ’équi-  
 'fâ%dydéy^ffi,eièrs  et  ^ t n ^ u r a h ^ s ^ r ô l ^ g i f E l i f t   à*’pied  ïè   
 riyhgé  deJ’â  m'èr.  Comme d3ftë%haIoupe  avafaphii^rèisdenteméntV  
 et que*fo'Vëntëïbi t  téèsdr ds-f'<3hJUgéa  cbnf,CT^é!, 'ê ît/aÉ itid a n t,  
 de é t a b l i r   sur  lë^rfeVërs  des  dƧ$Pet # y J alluMër  u ttf grand  £Êî.'  
 Tout  le  mondé’ mit  la  main  I^FceUvrè f- 'fh'dâilS Uh  irtsiknCîm  
 énorme  bûcher 'fot 'èmbrâ’së.  Q u e lq ü é ^ ü d sd e   Ifcs1 ’ âtnis  âvdient 
 tUédi^é/léséspècêi^défsëafrxî'il&füéenr'Sabrffrëf'â'iyppétif^èn'éM'. 
 Tatidf^;qud,,rt e   fruglÉ®fépasî ’sé  prép’aroit  MM.  DEpfrhjH  et 
 L.  FREYewEt'rne  racontèféhr.fetis  fé$’détails  de  leur  incursion,  
 et  leur  rapport  servit  à “confirmer  l’opinion  quë  je  rb’étols  déjà 
 L  2