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 »  $e  rattache sans doute aux memes 'Can-sës physiques:  Gettopartie  
 »  de  la  terrétde Diéaien n’est pas-étrangère au. séjour  de  l’homme ;  
 »  car  nous  trouvâmes,yJenbpius|èurS  endroits,  des  débris.<de  fsurs  
 »  feux* et  dé  leurs- Yepas.  » 
 Le*2-4  février  fut  employé  à -remontèr-yers  le  Nord,  en prolongeant  
 la  côte  occidentale  des  ifes  Schouten  :  mais,  des ^rafales  
 impétueuses,  étant  survenues  de  la  partie  duuSad,  nos f.YOjiageurs  
 ^  n’eure-pt  que  le  temps  d’aller  se  réfugier  sous;de^vènt  d’un petit  
 î lo t ,  que  ,  de  l’asile  qu’il  leur  »-offrit  dans - cet  instant ;critique,  
 ils* nommèrent Ilot  du  refuge*,; « Il  ést  éloigné,  suivant M.  Bailly,  
 j  de  « É l   dun  quart  de-lieue  de  la  cote  r ée n’est  qu’un, pipeau  
 »-granitique,  qui -s’élève*à peine  de ■ quelquesipieds,1 au-dessus’  des  
 » f lo ts ;  des.arbres  de  médiocre  grandeur--le.recouvrent;>,on  n’y  
 »  trouve  aucune  trace  dcau  douce.  » 
 ■g  La  journée  du  25  vitTçompléter  la .reconnoissaiïcèt de.lagpte  
 occidentale  des prétendues îles^Schouten^ Ce  fut alors que leader-  
 mères  incertitudes à  leur égard  furent ievêe%<iç.la manière, la^plys  
 positive. En effet,  après  avoir  successivement  contourné  piusÉïurs  
 p i . 1 bis,a.®  3.  an§es;profondes  séparées  de  la.côte;orientale  par  dçs  i$thme|f,bas  
 Pt.iv,i4;4  et  sablonneux,  sur  l’un  desquels ilg  découvrirent  un  grand  étang  
 d’eau  douce,  nos-  cômpagnpns  se-, trouvèrent; à  l’extrémité  d|une  
 haie,  dont  ils  examinèrent jo y e u s em e n t  toutes  les-x^gs.  <^on  
 »  étendue-,  dit M.  Ba il l y , -est  de  quinze milles  de profondeur,  
 » Sur environ  quatre  lieues  d’ouverture ; le  fond en  est  de  bpnne  
 »  qualité;  le brassiage nous a constamment donné de 5. à 14Ëp'sse?:  
 v  elle est à l’abri de tous les vents, excepté de ceux du Sud parTEst  
 »  jusqu’au S.  R.  ;  encore  se  trouvent-ils  en. grande partie; rompus  
 » par  l’île Maria  et  par  i’ilgt  degv Phoques.  Son  étendue  la^end  
 »  susceptible  de  recevoir  en meme  temps  tous  les  vaisseaux  quon  
 »  voudrpit  y  faire, entrer ;  et  ces  vaisseaux  pourrqient  aisément  y  
 »  faire  du  bois ,  Ja  coté  étant  abordable  pour des  plus  pgtitçs 
 »  embarcations» 
 »embarcations,  et  présentant  p ar-tout  des  forets. .11  ne  seroit  
 » même  pas  très-difficile  de  se  procurer,  l’eau  dont  ces  navires  
 3»  pourroient  avoir  besoin,  dans  le  grand  étang  d’.eau  douce  que  
 33  nous  avons  dit  exister  sur  la  presquîle.  L’aspect  de  cette  baie  
 33  e s td ’ailleurs  très-pittoresque ;  deux  chaînes  de  hautes montagnes  
 33  parallèles,  embrassant tout  son  contour, lui donnent l’appârepcer  
 33  d’une i?ellé  yÿli^li erwahie* p ar, desi* flOîts^ J  m   
 \-fSi'.no.'usJoherGhcnàiàMésum©.r' maintenant  to u fd ès^ r^u k ats  de*  
 êèsfepératidns’jdiyë5^ § ,  il  s’ensuit, 
 i.°  Que  des  cinq-oU  six  îles Schouten  indiquées jusqu’à ce jour  
 surïto.UtGpfi^  une -seule* 'fXi^e/9j|érrt?ahlèm0rts ;v,q< 
 î^2£.°.}Qn&  la porti'oii : de  qui  s’.« n d   d u   cap  Nord  de Jette*  
 îfe.'§Ghouten jusqu’au 4*L-e  degré 6'  de  latïtud##q;c|/ constitue. une  
 nouvelle  Ipresq^fle,  à  laquelle-  nous  avops  doppé ..le.  pora  jdp  
 Plfcsqh ’îkfFréy-^rtèï,^ < 
 #„3.°,-Qu’il  n’jxigté  aucun* autre,  détro-it,  aucun  autre  canal  que  
 celui qui* àe,.tp^uye^ e-ntr e, l’île^Scfioutep  et  la: pi^gqu*îie.‘fÉLeÿcinété  
 dP^;Q- Que- tout ildspace compris entre 1 e-sJpretenduesûlfe^S clioutfen  
 tferre^de-Diémen,' forpre  uné-grande;g:#rès4helle  baie,  .que  
 nous* avons -nommée  Baie  FJeurieu,  en l’ho-npepB du savant  illustre  
 auquel  la* France-et  la marin ero n t  redevables J e   tant  de  -travaux  
 précieux',  de.tarit^d’honorabjes  .ouvrages ;  -  
 I J  .0  Que  terre.de D ïémen,  précédemment agrandie  par nous  
 de là presqu’île Tasman,  die .celle-Buache ^ke,trouve encore .accrue,•  
 par  ces-  dernières  opérations,  de  toutes  les  îles  Schouten,  une  
 seuie^exceptée;. 
 De  l’ensemble  de  ces  résultats  divers,  il  suit  enfin  que  notre  
 travail  a  si  particulièrement,  embrassé  tous  les  détails  de- la  géographie  
 de-cette  portion  de  la  terre  de. Diémen,  qu’on  peut  le  
 regarder comme  l’un des plus  complets  qu’il  soit possible  d’obtenir  
 dans  une  expédition  de  ce  genre. 
 •  .Toutes ;ces  opérations  étant  ainsi  terminées5  nous  appareillâmes'- 
 TOME  r. m