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 «  qui peut se trouver  en contact médiat e u  immédiat aveelès eaux  
 »  du ruisseau que  j'examine  ïqi.',Gette opinion paroit d’autant moins  
 »  hasardée,  que  déjà,  dans  diverses  partiestldu =?oomté  de  Cum-  
 »■ üerlaiad ,  on  a  recueilli  de^gr-as- blofes  de  sel  cristallise. 
 # »  Après,  avoir,  travèis’é  le  ruisseau  saléy  on  .iie  rencontre  plus  
 »  jusqu’à Hawkesbiirry-de maisons  ni  de  terres  cultivées-,, Tout  le  
 »  pays est* couvert  de  boiSj^et n’offriroit  gùere  quun  terrain  p lat,  
 >yr si  quelques-légères  ondulations  du  soi  n’en  rompoient  i’uni-  
 »  formité.  Quelques*--mares  disséminées." çà  et  là  .présententUe  
 »  très-bonne  eau  doutoe*,  qui  paroit  y  avoir*  ete  deposee  par  les  
 »  pluies. 
 \b>  Cependant  nous  xherehions  ep  vain ’ à  découvrir  les  Mon-  
 »/tagnes  bfeueèy  qui  limitent-la  colonie-VéfslbOuest  :  les- forêts,  
 »  au  milieu  desquelles *  nous  marchions,  nous  en  avoient-  Ih-s-  
 »  qu’alor& dérobé  la vue ; et noUsn étions plus  qu’à  qûéhjuês-Hi'iiles  
 »  d’Hawkesburry,  lorsqu’une  clairière naturelle«  permit  demies  
 »  apercevoir.  Elles  formoient  de  ce-point  comme  un Vaste «deau  
 »  qui  b o rn o iti’horizon  du  côté  du  N-  Q .  Au-çpne  échancrure,  
 »  aucun  piton, ne  s’effroient à  nos  regards;  uhe-fignê  horizontale  
 » et  régulière  dessinoit  le prolongement de  e£gë’chaîne  'irrmepse. 
 ». Nous  sortîmes/,dn  bois  à  un  mille.environ  d’Hawkesburrÿ  ;  
 »  dès-lors-la  vue  s’étend  de  toute  part  sur-dses 'rcampa^q^é.îe'n  
 »  cultivées ,  e e r ien   ne  l’arrête  que  les  montagnes'  qui - S'élèvent,  
 »  comme  un  énorme  rempart-,  à  7   ou  8  milles, d e .fc a a ïc e ; U h  
 »  grand  nombre  de  maisons  irrégulièrement dispos#^ >ur  la  rivé  
 » droite  de  la  rivière,  qui  est  très*-escarpée  en  cet  epdroit,/forme  
 •  »,  ce  qu’on  appelle  la  ville  d Hawkesburry.  -Parmi  $$$ maisons|j|©n  
 »  remarque  sur-tout  -celle  du  Gouvernement,  qui, est  d une. belle  
 »  apparence  et  très^agréablement  située |  e lieàfe st -séparée  de  la  
 »  rivière  que par  un'très-grand  jardin,  terminé  par  iffie' jolie"ter-  
 »  rassé.  Cette  maison  est  particulièrement  destinée  à  recevoi#  le 
 »  Gouverneur  et  let&ieutenant  gouverneur général,  lors  de  leurs  
 »  voyages  vers  cætte  partie  de  la  colonie.  Plusieurs  autres maisons  
 »  disséminées»  sur  toutes i la  campagne  environnante,  annoncent  
 »  autant, défichés fermes  dont elfe;sont  dépendantes.  Une  crique  
 »  d’eau dotoeefjpjerpente au milieu« du terrain  compris entre la forêt  
 m-d’où mous  sortions  et  la  rivière  d’Hawltesburry.  Cette  crique,  
 »  fortement  eajusaissée^est  »d’une  grande  profondeur;-elle  a  vingt  
 j?  pas  dédargeur  environ  : m r  là  passe  sur  un ipoùt '-de'Wi&'ïæà**  
 »  ^èlâde,:,construit par  un  paËtifetdier, .en*faye;unïduquel  le Couver-  
 »  nement  a-^®ru  devoir établir,,  pour* un  certain  nombre  d’années,  
 »?  un adroit* de*ipéa|$èyè>^f 
 En' arrivant? à>- Hawkesbwrry,  MM.  DEPUCHVet Bailly  allèrent  
 loger  chez- M.  A n  NDiLiith^imédteeialèm  premier magistrat  de  la  
 v ille ,p o u r  lequel M.  le  Gouverneur KïNGdèur avait-»donné  des  
 iefees'ifc .recommandationf/ér  qui' f e  ac,cueillit  atiettfa plüsiifFèè'  
 tueuse  bienveïllanfe-ei;iA  lén d ro it • oto©afi»itïiéeîe©tte  »ville-,  la  
 rivière  est; à-peu^pnès^de  largeur  d e 4a  Sfeîne  à  Paris,  e t  des  
 batimmsLde^einquante îtonneaûxjSpèuvemi la  remonter*'. jusque-là.  
 ' f  i^ p ^ ^ i^ è ^ ^ i^ o n tin u e ?M . Ba il l y ,  «itednpîlsia pas paru très-  
 »*:pqis^onneuse;;eHe  n o u rrit^ e û x   espèces rde. p'@|$sbbs1  dont fu n   
 »  ada  forme* eûtes  proportionsT.de  la  carpe,  tandis'*que  Fautre èst  
 vèîpfeinfevde  Sa  grosseur  du i gou j im ^fièCjiprinus „ G0M0,  L A t Ép}i§-y  
 »  auquel  il  ressemble  d’ailleurs-beaucoup.  »  
 v  Après.;ayoif  rapidement  examiné  la  ville- éi><sé&Senvirons-,  mes  
 eoll ègùqsa p a rt i rerrt  pour  aller  visiter .les  Montagries;  bleuesyy-ën  
 remontant-par eau jusqu’à leur pied. Le bOnM. Arndell teur avoit  
 procuré  un  guide  qui* connd^sqk^b.ien: te*pays*.#b Mous vopgions  
 'ssléntré. .des:,( terres | Meû ^cultivées,  au  milieuî^desquelles  pn  aper-  
 sH'1 cevoit  ç à xe t  là  des  m à l « s  ?et  de’s  fermes*,  qui  formoient!  un 
 i’Ë f ^ ue#jlî  des  Arndell  possédé,%o*.ac^s ,da 
 un  a m a s e a u ante.  -ImbtdÇü  , i ] t r i r n t S , 
 à  un  bras  de  rivière. Hj *  *  - g P  rç$fj$  'en  maïs;  20  en  orge,  &c.  '«