
 
        
         
		» forme escarpée repasse, tout-à-eoup sur la,rive gauche, et présente  
 » le même. aspect  de  ruines, la.même constitution .géologique j|ue  
 » je  viens  de  décrire,  v 
 » Bientôt nous arrivâmes à un grand Bassin formé par un terrain  
 . » baa„.§ur lequel  la  rivière  ÿ é to it-p ^  librement-développée;Mn  
 », haut-fond  occupe presque, toute, la largeur  dè;Ce>bassin  la  
 »  rçpe  gauche,  on  observe  une. espèce  de  branche  ou  d’ehfon-  
 »  cernent, qui m’a paru devoir ouvrir une nouvelle communication  
 »  aiéc iarmnr, et que nous n ont niâmes 'Entrée Moreau; de-fiaspijant  
 » de  ce. nom  q\ii  nous ïacoômpagnoit  dans  cette, reconnaissance. 
 » Après avoin doublé, unepointe lirfsiïbasse  q,u ri's'ddétac helpè  
 »•la  rive gauche,  et> soi porte Cassez'  avant  dans  leVÈassih  doîiï’je  
 » viens dé  parler,inops.allâmes  nous  établir,^ôurjq>asise$r  la'nuit,  
 î> au pied  d’une  côte  élevée  qui.se  trouve sur la  rir^bottfe ^rfetette  
 ^ jcô j^ .g ’èç-àrpic, laisse .àjsa base  uhe petite  plage"13e ^sàbfecK b  
 »JjM>usfiétablîmes  notre  camp : nous  y  étions <en£tgute-'ftfoÆMie  
 ??  canot Sl  flot et. amarré::à  un  arbre ; la  proue «darisd^Serbes^ui  
 ’^ëfoissent  sur  le  rivage,  i l p a s ^ b | P d f ' ' t I e  ;V&air  a  nfcé  
 î^sans  traverser  la  rivière,  ou  sans*dèslSnîiÿé  lâ<..CdWrae%ü#p?ted  
 » d e   laqué!le  nous  étions^,  ce  qui  ne.pol^vpitfptf"  faire  sanside'  
 »  grandes  difficultés* "à  cause  de? soniescarpement1 ; 'i 
 » En  montant  au  sommet  de  ce,  coteau;on  jouit  d’unétrès-  
 » beau  spectacief|| d’une  part  on  découvre  le^léours  supérieur  
 » de  la rivière,  qui  remonte  vers  un  plateau  de  montagnésflôîn-  
 »  taines vpridêij’autre  on  poursuit "son  cours  inférieur •jusqÉ’lux  
 » rivages  de  l’Océan.  Ses  deux  rives  paroissent  presque  partout  
 »-.couvertes  de  belles  forêts,  qui  se  pfoioragenriitf^s^âvàftt  dBis  
 » l’intérieur.du pays.  La  roche,  qui se montre  quelquefois^ nu,  
 -»est'  de  même  nature  que  i outes  celles  dont  j’ai  parléeprépé-  
 »  demment; elle  est,  en  effet,  comme  elles, calcaire, sablonneuse  
 »  et. coquiliièrè., recouverte d’une'couche  de sablé mêlée de débris  
 »  de Végétaux *  qui  fournit  à. l’entretien  des  forêts.  - 
 ,» Le  18  juin,,*au point  du  jour, nous  nous rembarquâmes  pour  
 37 continuer nqtre  voyage.  Emqpitîant  le  lieu de  la dernière cou-  
 ,lch ée,  nous  rencontrâi$p  de  nouvelles  troupes’ de  pélicans  qui  
 » ^efioiçnt voltiger  âut ouri.de  nous ;  nous ten  tuâmes  deux;  après  
 a?  quoi,, pdufsuivànt notre-routé^pendant  une demi-heure environ,  
 33.ndiiS'Tnoùs*ïrbuyâmésvéchoukMur un  foriduJè^vase molle, extrê-  
 3j"mèrnënt  gïâs'sè - et  tenace r nôùs ‘ né p  urnes _,n ous  en  tirer qu’après  
 33 d e jb u g sù e ^ riÿ e t, en-  traîhanfi'assez lohgi-temps  notre  canot.  
 |  Leco-urs’ teria r iw |^ > t  p^uÿ^msi fd fe  fermé sur  ce1 point par  
 3î,une %beid'e pet^rilesubâsâesù^tTnotej|qe  nous'avons  dési-  
 33jgiïe^s  danss notre  'carie^de -lariivt^feldes fb^gnes.sous  le  nom  
 >ad//w Heifi^wùjSLe  l’officier qui intrus fqpmmandoït:; g 
 3t>“sGe  fut a u p ï ' q u e ,  pour la  premièretfoïs,  
 33méias| aperçumes-*des%^sjn^ls ; 'ils nagèrent k^jfistuéuseinent  
 33.sur 1 eau-: hôâsbeU  tûanuv pIuMeurs; fis avôiéntfée'plumage entiè* „  
 3 g j g l  B H  "excepte ®pennés  quÉeSoient  blantMeJ^le 4kié  
 des^p^tès.no’pM^' ’Kwshoforif\ âmes  que",  pet» dlnstans  
 33 apriès la-mort, lpuJ|lci|)erdoit sâ|lfèfle clnléur rouge, et dévenoit  
 ^ o i r . Tout le pa\ sVqu^f^us’,vîmes depiiis-ce  point jusqu’au soir, 
 » ^^rC'.-bas, it'présque nOyfeidnfe'bbuché^de  s&hié  à'sgrnsgrains,  
 3tfet^ui parfit pr^ftafir d’une roche d anpiefflmLfbrmatiéiriirècohvre  
 »jurribanc d’afgil^çg;,épais, tenace  A éè Changement 
 I   d’âxit|0|{fflnomènes 
 33 Jmpbrtans, « t< ê® |s “par la Couch^argilfeuseiles eaux <fes pluies  
 ^'eudeslftégêi restent  à  la süritfÉele jü  ferebVinfllïbht-dahs.lé  
 ».sable-  quartzeu-xf'dont  riobs  avons  parlé,pfofment  dès-pëtites  
 » mares  bOur|èufe§i|!iy4îfessfcès  de'peïîm làb;|'bùi bien  coulent 
 »ÿn petits filets,.én pdîî^trnisseaux  rryfô^ dont ltëué£ux, 
 » dès'.-ce  moment, ^bmmencent  a-perdre  quelque  chdiçpÿe  leur  
 » salure r jusqu’alors  eM^^Ë,t-b‘ienti -somenuWs  presqué  âussrisalées  
 » quenelles  de la mer.. Le'mêrne  soir nbu&ablîme&' notre 'petit  
 »  camp  près  de  la  rivière,  ;dà%i‘f e  angle  de  terre  formé par  elle