des côtes de France baignées par la Manche ou par l’Océan.
Il est rare qu’ils s’approchent assez près du rivage pour
être pris dans les parcs, excepté sur les grèyes du mont
Saint-Michel, où l’on peut tendre des filets au reflux des
marées de morte eau. A rembouehurf, de nos rivières ou
le long ,de leur cours on emploie presque toujours des
nappes sédentaires y mais aussi , suivant les localités^ on
peut employer la seine ou le tramail. -Cette industrie- n’a
pas beaucoup d’imp.ortauGe -dans la Seine ni dans l’Orne,
puisque ces fleuves n’ont que très-peu de poissons. Dans
la Loire »elle mérite une haute considération. Le'poisson
remonte dans ce fleuve en assez: grande abondance ..vers
les équinoxes. Les pêcheursi.de Belle-Ilo trouvent donç
du prgfit à poursuivre cetlê espèce. Au-dessus de Nantes on
voit des pêchêri'es-rétablies-au Pont-de-Gé, à Tours, e t'à
Saumur. Le saumon passant dans la t i e n n e et l’Allier^y
devient l’objet d’un e p ê che cassez considérable. Ce 11 e der-r
nièrè rivière 'êst, dit - on, barrée dans toute sa largeur au
pont du Château par une* digne "haute de plüsvde deux
mètres au-dessus des moyennes-eaux.Je regarde cesspro-
cédés-comme des moyens;-de-destruction' plutôt que
comme une pêche aménagée avec upe^sage économie. Le
‘Saumon entré aussi dans la Charente,la Gironde et l’Adour.
On en prend une assez grande quantité depuis Agen jusqu
a Toulouse.’Dans l’Adoùr et
dent des Pyrénées occidentales, on distingue deux montées
de saumons; l’une.commence en janvier et dure jusqu’à
la .fiû> d’avril5 la Seconde; s’opère en juillet* et eh'août,
mais on dit que ceux-ci sont moins gros et moirîs bons-
que ceux de la précédente'montée. . On a jusqu’à présent ‘
essayé, mais inutilement, de transporter le saumon vivant,
ou même-de le conserver dans des viviers pmais en général
ces expériences ont très&.mal- réussi. L abondance -de» - in- •
dividus ^nécessairement obligé d’employer, des moyens
conservateurs pou® utiliser, cette grande quantité de pois-
sonspris à la-foisilèes moyens varient suivant les localités.
Oh?te è c h e , on le fumê^on le sale *ou on le marine. Dans
l’Asie ^septentrionale on le fait geler; et l’on peut, par ce
moyen -très^simple, ɧ| transporter à*des distancés considérables^
Cette manière prompté efeMoopomique. nuit à la
qualité^de là .chair; Pour jes fumèmbfeut choisir les individus
détaillé M H p sdjjt-maigres, ils. éprouvent
une dessiccation trop' prompte?» s ils sont -trop gras-, 1 abon-
da-nèe^ desd’èiuile^nuit'.aik'suceès^de la,préparation- Le
saumo&jde-la Baltique, qui tient le milieu entre- ces- deux
qualités-, lestdumé euLivonie': Hambourg .en* reçoit ;des
©afgkiscras îq u e^éommer^ ei distribué g^ous le-nom de
Sauanons de Hambourg,-^dans^.ut - -le .monde. 'Pour le
fumet', on le saupéndreïde> sel .après lavoir^ fendu pour
en retirer lestvis.cèBë^’et-Iai#Jcinne vertébrale. Après-être
resté«dansdeisd-pendant environ.treme^six heures-,",on
l’expose à la fumée que produit un feu entretenu avec des
brindilles de chêne, d’aune, et d e^n év rie r. Gn préfère
dans Quelques endroitsda-fuméeftdu piment m j û [Mjvica
ga%*En Ééossey.én Irlandent.en 'Norwége* on -sale pres-
queVtou& le^Saumons; Ohipéut remarquer cependant que
l’accroissement . la pêche de la morue sur le banc de
Terre-Neuve a dû donner une/concurrence défavorable à
celle du saumon. h
Je viens:-dep-rçsen ter J’bisioire.du saumon'adulte, mài§
on-peut-se demander si l’animal ne change pas d aspect
avecd’âge. M-. Agassiz a. cru devoir établir que. le Salmo