La Marène.
( Coregonès marcenaf nob.)
Le poisson j très-^jelèbrè à Berlin sous le nom de Ma-
dm-Marène, parce qu’il arrive dans cette ville du lac
Madui, (dans ià?bàsse P om é ra n ie tro is lieues de Stettin,
est une "Corégorie d’une espèce particulière^
Son corps est allongé.. Le profil1 dti dos est plus droit que celui
du 'venlfe, surtout au delà des .ventrales. La Jiauteur du tronc est
comprise quatre fois et quatre cinquièmes dans la longueur totale,
et celle de la tête y est environ cinq .fois et demie. Le museau est
(assez»saillant au-devant de febouche : ij y, a une fois et demie le
diamètre .de l’oeil»entre«son extrémité et .le bord antérieur du
globe. .Les. maxillaires’;sont plus longs èt moins courbés que ceux
du Lavaret.’ Le bord du préoperçulé descend verticalement. L’in-
teropercule jp® plus étroit, spn angle plu® arçondi. Là pectorale
est'côurtë f elle n’égale pas tout à fait la ventrale ;'qui est très-large.
La dorsale est à peine’plus Haute qufe jla pectorale n’est longue. La
caudale est fourchue.' Les écailles s'ont plus grandes que celles des
• espèces précédentes: J’.én compte quatre-vingt-quatre entre l’ouïe et
la ïCaudàlMt^i
B. 9; D. % A/15.;.G. .31; P. 14 ; V. 12.
La couleur est.grise, nuancée de bleu ou de lilas sur le dos et
perdue sous l’argente baillant qui recouvre tout le corps du p6 is-
1 son. La dors.ale‘, Tanal'eJ^t les ventrales sont rembrunies, les autres
nageoires sont grises.-'" '
La longueur de l’individu, qpe le Cabinet du Boi doit
à la générosité de M. de Humbolat,'est de dix-sept pouces.
L’.origine de èJe’ p n o u s donnait déjà la certitude
que noüs~^ipns igous les ÿëux le véritable Salmo ma-
roena de Bloch J’ai pfrcére une autre preuve de cette