LIVRE XXI. CLUPÉOÏDES.
crure, qui cerne près des deux tiers du grand trou pariéto-mas-
loïdien, dont les côtés du crâne sont percés. Une échancrure
du frontal postérieur contribue aussi" à former le cercle de* ce
trou. Ce. grand-trou,- analogue à celui -;qùé>.nous avons observé-
dans l’Alose et dans -plusieurs autres dupées»,'■ mais beaucoup plus
semblable encore à ce qui existe dans4e Mormyre, est bouché par
une couche peu épaisse de cette mucosité graisseuse, qüi remplit
les cavernes du crâne et sur laquelle passe fer peau mince-, nue et
sans écailles de la tête. Par ce trou on-pénétré-largement .dans
l’intérieur de la cavité du crâne, et l’on voit presque sans dissection,
après avoir toutefois è n lt0 toutes #ês'parties externeigNLës
canauxrsemi-circulaires supérieurs, leur ampoule commune ét une
portion du sac qui contient l’otolithe. On peut aussi arriver au
second tubercule du cerveau. Enfin,’fc^st sur le bord inférieur'et
interne de çe trou que rentre l’extrémité de »la corne'de la véssie
aérienne.
Je viens d’indiquer les béïsipitaüx supérieurs et latéraux du crâne.
Le basilaire vient compléter1 le plancher*d'e celte' partie’de la tête.
Cet os est creusé d’une gouttière»'assez profonde. A partir du» i?on-
dyle les deux bords s’écartent et viennent se perdre sur la poltron
moyenne de cet os;'elle est lisse, mais très-renflée sur les cotés.
Sa suture àvec l’occipital latéral et;aved le 'Mastoïdien-se- fait-^au
fond d’un creux ou d’une" demi-ampoule »Osseuse, au- devant de-
laquelle est un large trou qui communique avec FintérïëuT du
crâne. C’est dans ce canal que se trouve logéeda corne deda vessie
qui pénètre dans le crâne. La grande aile-sphénoïdale s’articule par
une suture droite avec le basilaire f et complète à ce point de
jonction l’ouvei ture inférieure du crâne' dont- je* viens ‘de «parler.
On retrouve,' d’ailleurs, à leur place ordinaire, soifdâùs les .Mastoïdiens
, soit dans la grande aile, les trous.pour la sortie- des nerfs.
Le sphénoïde, armé de ses fortes dents, donne au delà de la petite
palette, sur laquelle elles sont implantées, »une -lame triangulaire,
qui s’articule avec le basilaire par une espèce de» suturé écailleuse.
La pointe de cet - os s’arrête dans le chevron de la gouttière du
basilaire. La lame par laquelle le sphénoïde vient Sê joindre au
• chàp. xvi.,jN.otoptères^ 4 0 5
ïVomer|jesi passez large. Le jugal, le tympanal et les autres pièces
de l’arcade,fptér.ygo-pala\ine ne m’ont offert aucune particularité
notable., ^ I s * # ’
Je ne-trouve^ quetdouzêvcôtes abdominales. Les apophyses horizontales
d4 assez longues-Je.compte- quatorze vertèbres
abdominale^j‘:^l,e<s^<4e^ premières .ne, »me;, paraissent pas porter de
,î^l^njOmbrc total de la epfonïieiç épinière est de- soixante-
dixrvertèb.r$s*. Les apophyse?, épineuses^uip^iefuyes .sontj^qngues
etHgiîèL^s^.lespuf^ieuies^spntqn peu plus ppûrjcs ^et elles»;donnent
toutes en avrant'-une^lamq,pssçpselle.t un pçucavefneuSe, qui semble
-réunir, ,en desspius^presque goûtes; les, -veRtèbres^entre elles. Les
.sinterepineux deljanale.sont d’autantplu^cqurts qu’ils appartiennent
aux, defniejp^rayons »de Ja nageoire, e t. comme les.. premiers font
plqsjjclesi deux. tifr-Sj, de »la ih^uteur -du >,çQ.tps,,îon conçoit »aisément
-copjipént ils^donnent^à^la , portion^ p^stégieure du ttçoijc. celte
forme .de lame-, de sabre. La^^i^ture huméraleyest fortement unie
spu^% gQÿg^dlailleiif^jlçs os ^qpi^l^ipppposent qessemblem à
peux des ,gLigt§.es;» poiss.^nsyjl^s 1 ®p*n®u§es
de la double ,éar.èn^. d q ^ 4 ^ r# 't$ l^î'a^S6AMa^?''îe'urs devrons les
deu^s,- os.(, (3e:>ravant-bras-' Les ^re^i^re^ ÿê'rtèbf^s. n’ont-pas d’osselet.?
de-^eben,-,
' Nous^SVôns VëOT* urif^se^^rancU nombre d’individus
de cè curieux ^dWso’n."par les .diffprpnts ^n^M alistes qui
ont fait d es^colieclions, dans la presqu’ilqjie l’Inde pour
le {e£ B e la n ^ l’ont envoyé,,^de,
Pondichéry Dussumier-ila. rapportée des/, étangs salés
des^environs de Çalcutta; MM. Dnvaucel et Victor Jacque-
moniiîifesv différences' parties du Bengale. »
Le premieV de-’ tous # é i|v 6ya'|eurs nous a dit que son
nom- malabaFétêst1 isrî-P«Z^?fâùi#i5t lui le p||îs.ôn par-
yiëïl^FtrSil pieds de loifg^t' M. Dussumier, ajoute que
les Indiens ’seuls*,mangent de poisson. Il me paraît
21. ' ” 4 ' "*’t 4 •