LIVRE XXIJ. SA.LMOÿOÏpY^
détermination, parce que j’a ie x am in é ^ i^ individus / de
Bloch dansja çollecLion de Berlin. La figur-e^da-cet auteur
n’est,cependant pas -dune rigourfeuse^xactitude.^La troncature*
des lèvres ,1a ,saillie du muSeau et la position des
maxillaires ne sont jtas'\ti;ès -b ien rendues. Bloéh a eu
toison , qe regarder^cett,^espèce comme entièrement distincte
„des Lavafèts qu’il tenait d é f.Suisse^?.
Je n’ai pas besoin de répéfceràcet article que-lés ichlhyo-
Io g iste scom m e -Hartmann, qui ont cru retrouver en
Suisse le Salmo m.arcenaf&se ro n t trompés. *
Outre le lac que nous ve'fîons de citer., il dit qu’on
troüveVau^sÿ cêtte Marène dans' Jes ^âcs d’Hitzdorfèr et
Ga-llifer.
Il paraît quevjre poisson fraie en novembre. L ap é ch e
e st assez profitabl^pcejÆeépoque. On envoier’cës'Marènes
fort loin, endos en fermant,dans de petites boîtes remplies
de neige. Quoique ée poisson meure promptementhors de
l’eau, on a réussi cepemlant à le transporter e t à le faitU
vivre dans les®elangs voisins.
L a Marèneï de Pallas.
~ ÇCôregonusPalldsii,* noBf)
Nous avons reçu desTèaux dôuc'es de la Russie, soit
par.les soins, de M* GaimardTpu pàr la générosité d e S.1 A; 1,
la grande duchesse Hélène ^ une -Marène trèswoisine de la
précédente, mais qui.s en distingue
parce qu’elle a la'pectorale plusfip8intue, des ventrales plus larges ,
insérées moins en arrière; l’anale également plus avancée: Jelrouvè’
aussi à cé poisson la tête m&itis.-pojntu^le nmseàn plus court.
Les écailles me, paraissent aussi plus petites.
•CHIP. V im CORÉGONESi 3 5 5
g D. 16—«m j £. 31 | P. 14 5 Y. 43.
■ Je compte cent rangées d’écailles le long des flancs.
Le dos est bleu d’acier; le ventre est argenté, et tout le corps
est beaucoup plbs foncé que celui de la Marène..
Toutes les nageoires so n t. remarquables par la teinte noire
prononcée dont elles sont, rembrunies, ‘
, Les pxçmpjaires qui, nous sont „yenus de Pétersbourg
ont:i, seize pouces. -
: J ’ai retrouvé, dans la culIeeèioJn dëniBerlin, une Goré-
gone desséchée .et qui a gdldonniëe par Rudolphi. Elle
provenait des p^qisspns de Pallas. La figure que j’en ai
faifte et que je, compare au poisson que je viens de décrire
cTaprès nature, me paraît se rapporter tout à fait à
nojpp,:fspote. Mais;ce poisson n’a pas de nom. En cherchant
dans le Fauna rossictz,*< je ,crpis que l’on doit rapporter
la description du Salmo lavaretus dé Pallas à
lespèpe-dpntjnpus nous occupons iét. Si cela est, on voit
que^la sypAnymie dofinéeïpar cet .auteur serait établie tout
à fait arbitrairement,. Ne- .trouvant pas dans les auteurs
d’autre indication dç*,cette espace de la Russie, je la désignerai
sous le nom de Coregqnus Pallasii* par respect
pour la mémoire de ce grand naturaliste. >t
L a CorÉGONE; A MUSEAU CONIQÜ^.
(€bm§onus,mmorkj7icfyus , n o b .),
Nous avons redu -die Russie une Corégône a museau
plus saillant que l’espèce précédente et que la Màrène des
lacs de Poméranie, de sorte que
, la mâchoire inférieure est beaucoup plus recouverte encore par la
supérieure que celle des espèces précédentes. Ce poisson a la tète
courte : elle est contenue six fois dans la longueur totale. Le dos
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