rents points de la Méditerranée. Il ajoute qu’ihest quelquefois
‘défendu „dede «vendre cru à Sébastopob^de peur
que son ab o n d a n ce n e»cffivéloppe des fièvres dans laAlasse
indigenfè^à la suite "des"‘temps des abstinences.^Il paraît
que ; l’anchois se prend en plus grande 'quantité' Sur le||
côtes’fpe Dalmâtiêÿ-la pêché-'sè «fait?anàsi~âvec ’quelqiîP
régularité dans*'les environs de.Raguse, mais elle-y-est
moins suivie que Scelle , dev 'lagsardine^'Elle est. aûssijM;'rès-
productive én Siciie% et les salâisdns que l’on en* fâifc'-sont
l’objet diïue exportation Considérable.-On p^-etefeï-âusS'h
beaucoup d’anchois? aht'qur d e glile - d ’Elb e: études | pe tites
îfiés cVoisines^La^' Gorse^en faûraussi l’objetid’unMtfêmmer'Cè
assèzTétendu. L’anchôis'.abonde suriésl cô të*sM’'Antibésffd#
Fréjus, de^Saint-^TropezJLtés filets^quéd’Ofiferapïiÿ^sbn t
le sardinate et la rissote*’dIsAPrûveipfÇaux.v Présquè^tfilisldès
bateaux moutéssqmur la *pëche delifèe' poiss'om\p€frtent
des fanaux.
Pour ^préparer-les anchdrs^on lesjetteidâns déégratfds'
barils 'pleins- de saumureKDes ouvriers prennent lé'ÿpd'ià^
sdhsiun à un , et "avec une'grande Édressedls ^#î#pe%rt avec
l’ongle la tête de chaque poisson^ ils, les passent à-d.’autres
ouvriers quiy ayecrurïe ëgatedextér-it^àtËglnt les poissons
dans* des barils^en*faisant desfic'ôuchës alterftatÉv^fd#sël
ê{| délpoisson. En peu débours le poisson esttsffffisaniment
imprégné", on ferme le baril qui eJPprêt pourdcxpedition.
Lesïanchois'desmfités de ProveüCe^SÉléSiit'qiréparésf^sbnt
généralement ,portés:- àfda* foire’de Beaucaire, d ’o'is^fese'
répandent .dans l’intérieur déil^FvanGèeWdans ' presque
toute l’Europe.îrOn porte aussivaIçqttefioire le produit
des pêcRés.de.Catalogne. lianehois netanlpas*aùssi abondant
dans la, Manche^ ne donne spasdieu^à des: pêdâëSfi
aussi.régulières. Il est'bependant probable quelles ont été
prises.autrefois én considération, puisqu’il en est qiies^
tion dans‘plusieurs actes du règne.de Guillaume III et de
Marié, Ce .poisson est plus ^commun' sur*les côtes de la
Zélande* et d e la Belgique : il entre quelquefois en grandes
troupes, dans1 les bras de l’Escaut ou de la Meuse, et il
y a£<des années où le produit de, cette pêche n’est pas à
dédaigheri par-.Ces"'populations. Sur les'côtes du Finistère
efyduMorbihan «et à Belle-Ile f on prend aussi beaucoup
d’anchofea II paraît! même que les Bretons s’adonnaient
autrefois ?à'mette pêche^beaùcoup plus que de nos jours.
On préparait le poisson de la même manière que dans la
Méditerranéeï|*ef on le transportait aux foires) dé Beaucaire,
ou il tétait .vendu pour anchois de Cannes et de Martigues,
Il est curieux deremarquer que l’on n’en prend dans cette
rade que des individus isolés et efi'tîès-petit nombre.
•Le commerce des anchois à Vannès< et' à Quiùiper était
àiicette époque "un objet assez- considérable. Ces villes en
expédiaient douze -à quinze mille bârils chacune. Nos
pêcheurs des-côtes de. Bretagne croient toujours que la
présenqe^d’üne trop grande quantité de ce S poisson est
d’un mauvais augure‘pour la pêche de la sardine. Cette
clüpée se trouve àuSsi en* grande abondance à l'embouchure
de la Seine : il remonte.’jusqu’à Quilleboeuf.
D’après; ce que j’ai dit-dans la description détaillée du
poisson, il est facile de* voir que je ne‘crois pas a la seconde
espècè établie par M. Cuvier sous le nom d’£h -
graulis meletta. Les individus observés par M. Cuvier
sont ençore. conservés dans le Cabinet du Roi : ils me
paraissent ê^e£des jeunes de l’anchois commun. Le poisson
figuré par Duhamel lui avait été envoyé de Corse sous
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