vingt-quatre rangées le long des flânes. Il y a du nu sous la gorge
et le long de la pectorale; mais cependant les écailles de la ligne
moyenne s’avancent en nne bandelette encore asse« large jusqù’au-
près de la ceinture humérale. Les couleurs sont d'un gris argenté,
mêlé de bleu sur le>d®s j k dorsale a qtiélquês poinia rbiigês.
J’àjt.sous lès ,yeux trois individus parfaitement semblables,
longs de neufpoüces.'Je ne doute pas que çe poison
ne;,foit ençqçç une espeee de çe ggnre; il ne
ressembla à iauettn d®cêeçix dépr détails* u>
J’ai donné à cette espèce le nom du naturaliste grec'
qui a fait ççipqmîtrç^je,, t|ç^.p^|tons
originaires des %uves,de feette partie de llta(lie.rQue l’on
uç.c£pie pgs,;Çependapt que jes sois .très-rsûr de retrouver
ici besr||èçè d éçpte par Ëliep..
Z/Ombre de Pallas.
( Thjmalus Palïasii, nbb.) f
Nous avons réçk des eaux douces de la Russie, pa^
les soin^de ,S. A. I. la grande - duchesse Hélèn^un. TJhy-
male, qui së .distingue ,par la plus grande élevatidn de sa
dorsale ^ ,
ear les rayons sont aussi hauts que le ÇrQuc mesuié'Çu*'éesseu3
d’eux.’ Je trouve aussi que çe poisson qïadipeuse un peu plus
petite, Tes ventrales plus largès '/ la “pectorale -moins aigue. ïl-y à
quelques stries rayonnantes sur' l’operçufè que, l’on tfobsetVie'pas
dans 1’esp’èce précédente. Les maxillaires sont un peu plus longs
et un peu plus jétroits. Ces différences,, quoique légères, jointes
au plus grand nombre de dorsales me prouverait que
nous avons là «ne espèce particulière de ÆJbyinale. >
Ces différeitcêrs; ûoets paraissent daûtant plus remarquables
, que nous avons reçu Je,véritable 'Salmo thjmalus
défiât d an sl article précédent dans le même envoi que
ces poissons. -Nos plus grands exemplaires ont près de
quinze poücek" -ï
Je publie cet lé espècé^oüs'le nom dé ce grand naturaliste,,
parce que md’ai trçuvée dans le. Cabinet de Berlin;
elle faisait partie des belles collections données à
l’université de, cette ville, par M. Rudolphi. Je l’ai dessinée,
e/t. hauteur'des rayons de la dorsale ne me laisse
aucun doute sur cette détermination.
: 1 Z /O m b r e , d e B a c k .
. ( Thjmalus signifer,, R ichardson.)
11 faut'placer à côté de l’espèce de Paîlas, celle que le
docteur Richardson1 a publiée; d ’abord dans l’appendice
zoolqgîque duvoyage- du capitaine Franklin,yet qu’il a
reproduite ensuite dans sa Faune de l’Amérique boréale2
sous le même/nom de Thjmalus sighifer. 11 l’a dédiée à
sbn ami, lè capitaine Back,,midshipman de l’expédition
du célèbre J. Franklin. 11 l’avait prise d’abord dans le lac:
Wiirtèt; il.l’a retrouvée ensuitç dans le lac du grand Ours
( Great Bear lac); mais les exemplaires du second lac
ont dës 'teintes un peu différentes de ceux du premier,
probablement p&fce* que ceà' derniers avaient itë ^ ris au
motûeht du frab II a v u r’ëe poisson s’étendre jusqu’au
6 2 ° latitude nord, etitre la rivière Mackensie et Welcome.
Ce Thymale
' »a^Jëtporps comprimé, la tète petite, les intermaxillaires plus longs
et plus étroits, que ceux des Corégones; de petites dents pointues
1. Fraricklin s journal ; p. *111, pl. 26.
2. Fauna borealis-amer., t. III, p. ISO, pl. 88.