le donne; à manger aux animaux carnassiers domestiques.
Il ne croit pas . qu’on l?ait trouve, dansfoes autres fleuves
de la Sibérieyéscepié penttêtrei^ans l’QJ^iCle naturaliste
e n to n n e une synonymie' vulgaire fort étendue. Le !nom
russe Korrucha parait’ corrompu de Kurva, il est tiré!de
l’odeur du poisson. Jelrenvoicià la Faune russe1 pour tous
les ; autres tnomsiiyulgaires peu ^eonnusi, $
M. Noël d e la Mo r iniècfof a publié une His toire n atürelle
de lTÊperl an Idpnti "nous alfons extraire les observations
suivantes I: i h
: L’Éperlanÿ comme noussvenorisde le dire,.habite plus
particulièrement les eaux saumatresi, ■ puisque, nous f ne le
voyons plus remonter dans'les irivièrèstau delà 4e8' lieux
où la marée se «fait encore sentir. On Croit meme -qùil y
est poussé, avec la mer^ ? car dans? les ^grandes-. marées:; dé
l’équinoxei on prend dans la Seine, descéperjans un ..peu
plus haut qüe dans lesAnarées ordinairesaPennant,2 observe
que dans la.Mërsay l’éperian ne remonte jamais qu^après
l’é coule m eut de s>,e aux provenant de. for-fonte des*, neiges.
Il paraît que; ceà poissons? remontent à la file, jet ,q,ue fours
radeaiix nVccnpënt jamais mne' grande, largeur. Les. pêcheurs
des bords de la Seine,, à Oisselÿjà Freneuse„ ojoient
que la largeur d® la colonne est, si petite f qu’en, quelques
endroits elle n’est que de quatre à cinq pieds.;Aussi, quand
ils sont assez rheureux pour placer une dé. leurs nassègfour
le trajet de la Colonne, les .poissons ,§’y ainoncèlent/de
manière à la remplir tout-entière-, Iliarrivg souvent qu’il y
a autour de;cette nasse une vingtaine d’autres diets de.méme
forme dans lesquels il n’est pas-- entréun seul poisson.
1. Noël, Hist. nat. de l’Eperlan de la Seine irfférienre. &£|
2. Peanànt,'ZooJ. brii., n i, p. 314,
Quelques 'pécheurs!' préténdent qüeTélroitësse de ces
bandésî.dépend de la divisionjRlgrandes.trolupes qui
s’engagent dans les’foâfonsi dont île-lit deda Seine se trouve
sO/ùvieùt';'èreù&é< p^ar "suite de l’inëgàlité dés falaises de craie
sur’ {lejs^udfos'ièonle eë fleuvecfoes pêcheurs croient aussi
queM’épedanyl à- son entrée dans, la i Seine ,', na pas la
qualité :njdaf g^oSseur qu’il acquiert lorsqu’il a demeuré
longtemps dans- l’eap dou^eVi II ,yla urie grande différence
entre l’éperlan pris* aUrHbciou àfBetville,- et celui qu’on
peéhe. dàns les'ëi#ipons dëî.Gaud.ebe.diou.de Jumiège. Dè
grandes troupes* deéeesqfcéssons paraissent foire leur réjirl
denc%Sur lès bands de Quill.ëboeuf et de Tancarville, très-
pïdbçfolement à/causelde la natu-fe saumâtre de, ce,s eaux.
Dans l’équinoXe du printempsjcfes troupes*se divisent par
bandes-fîdont la montféejse ,foit en une dizaine de jours,
■ïfoné'^éëéonde montée'*5 a lieu à’ I’équraoxe d’âutonine. A
Dùcfofoi-oMHregard e l’éperlan de la seconde . montaison
Comme plù-sf ïgè£>s; que'Çefix de la première ; mais les pêcheurs
d’Orival ou d/efoléon’disent le contraire. On croit
que, Jép’erfon dépose -:§es ^.èëüfs au fond, de l’eau dans le
creux i e s Tr0chers,ftSorjes’fde petits.réservoirs où l’eau est
tranquille. .Un certain nombre-defoes* points connus des
pêcheurs dé jà Seine/s appelle le grand passage. A l’époque
du frai, l’éperfon/ exhale, une tr,è£V forte odeur/souvent
insupportable à ungtandènombrë de personnes ÿ et que
le'Sf'Unsj comparent à l’odeur du thym, d’autres à celle de
la,svi#le]|;e^jd’âutres encore foëêlle du fumier. Je etqis cette
odeur Arèstr- remarqnable,,propreté' tous les »individus de
l’espqeë ifoar il me semble quedëSjpetits ont autant d’odeur
_ que'ïfsf Jrands. Il paraît qu’en ËçosSe les éperlansi se rassemblent
en bandes plus nombreuses que dans la Seine;