6 6 LIVRE XXI- CLUPÊOÏDEI.
a aussi sur les palatins,.les ptérygoïdiens et sur la langue.
Celles des mâchoires sont inégales et coniques, quoique
petites ; celles de l’intérieur de la bouche sont en râpe
très-fine : il n’y en a pas sur le chevron du vomer.
Les Odontognathes ainsi caractérisés sont donc des
poissons offrant une réunion de~ caractères pris à plusieurs
genres de nos Clüpéoïdes. Les maxillaires sont semblables
à ceux de nos Anchois de la d3Msfen des Thïrysses; les
mtermaxillaires et le système, de la dentition rappellent
les caractères' de nos Harengules et de nos Pellones.
Enfin, les Odontognathes sont apodeUcomme lesPris-
tigastres-
Je me suis déterminé à placer les Odontognathes à la
suite des Anchois, à cause de la disposition très-remarquable
des maxillaires ; mais un naturaliste qui tiendrait
compte en première ligne de la saillie de la mâchoire
inférieure et de la troncatnre.de la mâchoire supérieure,
qui est plus courte que l’autre, pomrait très-bien rapprocher,
comme l’a fait M.'Cmtie^ lesrÔdont0gaatbes des
Pristigastres. Je n’attache pas à: cette place une grande
importance ÿ^’eséentiel étant de présenter et ^ di^iutitir
les affinités de ce genre avec ceux de la meme famille.
Les viscères des Odontognathes ressemblent assez bien
à ceux de nos AnchoisT, et l’épaisseur des parois ^ d e b
branche montante semble montrer de légères affinités avec
le gésier évidemment mnsculeux que nous verrons dans
■ les espèces du^enre suivant. O h »éihonûaât encore quune
seule espèce d’Odontognathe, que nous nommons d’après
Lacépède et Schneider.