cru que c’était la même que le Lavaret du lac du Boun-
get, et il l’a cru aussi de la même espè(©,urquu.Lts Coré-'-
gones d’Angleterre. Ce sont toutes ces confusions qui ont
empêché dé- déterminer ces diverses espèces. Celle-ci, des
lacs alpins de la Norwege,y est connue sous le nom de
SiA ou de Helt, On la voit aussi descendre les fleuves jusqu’à
leurs emboùchures. ,On la trouve^ dans le Nid, près
d’Arendahl. Elle fraie dans les trois. derniers mois, de l’année,
et alors le mâle a les^êçailles hérissées de tubercules
pointùs, qui disparaissent ensuite $ il paraîtrait même qqpi
y aurait une sorte d’accouplement entre Je&deux sexes ,de
ce poisson. Non-seulement Ascanius a confondu gomespèce
avec le Lavaret de France ou le. Gwyqiad.,< qui soïiVxLes
poissons du même genrg, maia.mçorejp?ec la Yandpise,
qui est un Cyprin^Il est possible que. cette jesBÙ&e^ ait
été prise par M. Nilsson pour le Coregonusfera.^d^oue
cependant que cette détermination me paraît aussî jincertaine
que celle du Coregonus lavaretusde''cet,;auteur.
Le PorjuAN,
' (Coregonus. Pollan, Thompson.)
M. Thompson m’a envoyé de Loug-Neagh, en Irlande
la Corégone pollan. C’est une espèce très-voisine descelle
d’Ascanius. *
Elle a cependant la tête encore plus petitej les deux mâchoires
beaucoup plus égales ; la troncature du nez moins haute ; les pectorales
et les ventrales courtes, arrondiesj la dorsale basse et à
peu près ronde ; les écailles sont de grandeur médiocre : on en
compte quatre-vingts le long des flancs.
D. 14 —ft; A. 14} V. 11.
Le dos est plombé $ le ventre est blanc. Je ne vois pas de
noirâtre' aux nageoires.: -
'Fa^fenê^^uW] ^ 1 q'tfeîqde peine^âïê’étmnaîttè cé poisson
tîâhs la figure du ffollafi,' niisè,: pâr®M. Yârï%n en tête de
sl'dfesCription!)®âî^^*msqué‘T^^biF'â M. Thompson’, det
Bfelfath, un1 indiyMd^ëtïtlûet^ dd'Sâ^main, 'jè'dôi8 regarder
ma déte'rmination|Æïnme éxacter
Les ichthÿOÏOgistës * aflglaîs 'sdnt d’açcqm pour distinguer‘"'
eë' porslon du GWÿniâd. Thortipipn a reconnu,
que la ^rëhfïèrel^men tiôn de *ce poiss!f|f^§t' faite dans
l’Histoire du comté d-e Ddwn^ 'piTr Harris, publiée’ en
<1*7 4 4 - On le1 voit E^apprSchèr du rivage, en grandes bandes
pendanf#le prin#Mp^| réïë;,éTiffêriâe une partie' de l’aü-
tomnfefVers le mois d e ^ p ^M b rè ^ h le prend parbandeSf
inûoihtoaMëSypuisqtÈe'^^poups de filet ont amén# plus
de dix-sept mille individus. On lui compte cinquante-
neuf vertèbres.
Fowan. ,
^.{^Cor&gonus 'Cépèdii^ Parnell.)
Le docteur Parnell, qui^Ê^bê|çtt,Co^.p qqcupé de llch-
thyolôgie de LÉçqSse^a distingué,, «sous le nain de Coré-
gorius Cëpêdiî
ce poisson, du^Iafc Lhoraond, fun-'des l)plus grands etdés-pïüs
pittoresques lacs^de l'ouest ‘de l’Éce^e. Én le croyant différent des
espèces des ïaçs du norcfde l’Angleterre , de l’Êcosse ou de l’Iriande,
les ichthydltagrsféS aflgîais'jmt, peiîsé quJïf pduVait exister dans? lés
lacs de Scandinavie, mais cependant ils n’ont rien déterminé de?
précis à cet égarC Eéspècé décrite paF le docteur Parnell â la tête
longue et étroite j la couleur dudôiet-des côtés est d’un bleu foncé
1 avec un assez grattd nombre de" points su®’ le bord de chaque