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avancés sous la gorge. -Ijamir^lij^î nômmé^jon, poisson
Papirat. C’est à- peu près le même- nom que cëlui de Re-t
nard, la seule difFérenderconsiste dans la .lettre initiale.
A côté de ce-dessin, je trouye.<la!,r,ep^|^s,entation dmn autre"
poisson que l’amiral a nommé Pabia qu Caphaww., Gqlui-
ci aurait deux barbillons maxillaires-, le premierriyW" de?
la pectorale gro.s e t prolongé;* Il à nalp, r é u n i e à>l aideau-*
dale, point dei dorsale nLdet-ventrales. Ge>î^>itsori, vert
sur le d o sa rg en té c^j^d%^urdo?Æa^^k|?Prte Sui‘ l arial4
etiSur la caudale. ,des|,$emt.es%jaunâtres.i JLa reproduction
de ce dessin a lieu sous le mê&uefpqïn. dansd’ouwage* de Bénard1.
On pourrait croire que ce dessim^l|une mauvaise!
figure de quelques-uns de nos Sifuroïdës^èfpe nd antsvF afyp
sence de la ventrale ei de la dorsale prouverait que lamaturë
a éiéjçopiée .avec plus, de négligence que dans beaücoup
d’autres figures* Je ne me suis d’ailleurs «arrêté, «ur cesideux
dessins que parce que'je les trouve,aussifrepreduits dans
Valentyn“, qui appelle lef poisson Ikari-marate { poisson
marate ); en disant que le premier, le Panguyiéule Kapirat
de Renard, estde mâlei$et le" second au le Pubia/^est la
femelle. Si ces observation^ dêjléalentyn s^nt'ex^dte^Ôéla
démontrerait que. ses; deux figuyesidéfectudiases* appartiennent
à une même'espècef%t biles.pourraient bien ,être
une représentation d’un-^Notoptère. Je »ne fais ici^cettê
observation que pour répondre àlanoitè mise dans le Règhë
animal, au bas de l’article des^BotoptèresrElle peut faire
croire que l’on devra chercher dans un autre genre les
poissons représentés dansles figures dont je viens de discuter
1. Ren., fol. 16, n.» 91.
2. Valent.., Poissons d’Amboine, p. 506, n.'.bl'i,.et p..601, n.° 613.
la valeur. Je crois qu’il sera préférable de ne plus citer à
l ’a v ë n ir ces synonymes j; à cause de leur incertitude.
-Nous n’avons donc jusqu’à présent à mentionner que
la fi#ire de 'Bontius. Pallas^a reçu un exemplaire desséché
de.ee poisson, et par une vicieuse application des carac-
téresi.linnéens, il a placé'he‘ poisson dans le genre des
Gymnotes,jet alors/ critiquant le nom très-exact impose
dans le Systema naturoe au genre des Gymnotes, il a
imaginé pour dénomination spécifique une très-forte anti-
thèsfeyeb il a appelé>son, poisson Gymnotus notopterus.
Lai description qu’il a faite de la seule espèce qu’il possédait
est,«à quelques inexactitudes près, assez bonne. Pallas
^ cependantfeommis une^. grave erreur, en ne voyant pas
les î ventrales. 11 ne donne que six rayons a la membrane
branchiostègemais nousétablirons un peu plus loin que
leur nombre est variable, et d’ailleurs, quandily eu ahuil,
les deux' derniers sont difficiles à voir. La figure test très-
reconnaissable. Elle a été copiée par Bonnaterre dans
l’Encyclopédie. Cet auteur, qui ne connaissait pas du tout
les poissons,; a. désigné l’espèce dans le texte de lEncyclopédie'
sous le n om de Gymnotus kapirat. Dun autre
côté, Gmelin a. emprunté à Pallas un Gymnotus notopterus
avec les citations de Bontius et de Renard. M. de
Lacépède, qui a principalement travaillé avec ces deux
ouvrages, a accepté ce poisson comme un apode, puisque
ses. prédécesseurs l’y avaient placé. Il a de plus cite, sans
aucune critique, le Pangay ou le Kapirat de Renard, ce
que sa méthode- aurait dû prévenir. Comme d ailleurs il
trouvait, dans Gmelin, une autre espèce nominale, sous
1. Pallas, Spicil. zool., 1, p. 40, tab. 6, fig. 2.