'Si nous arrivons' maintenant à Wiftughby -f mous trouvons
des ob^rvfttïons'©urinusêsefiinaportamites/subles>sàumoms;
mais Cependant il est fàéile de voiv^^uil navàitpas une
Mdeinette de Pespèce dontdl parlait; car; entre autres
il ilui donne une queue fôurchuet-;
En rappelant les assertions;de Rondelet ou de Selon
sur le cTodietOde la . mâchoire inférieure, attribuée uniquement
à da femelle, il'rapporte, rdaprès^es lettres
manuscrites du docteur Johnson, que le mâfeseùl du
saumon a la mâchoire1 assez relevée» pour percer l’extrémite
du museau, et41 ?ajbute, d’après d’autres observations ^
que cette courbure de la mâchoire nairive^uau^toâle
épuisé par le frai ; rhais il observe de suite que ees auteurs
se trompent, cette—eonformation 'étant,;-suivant lui, aussi
commune chez les saumons sains quesur*ce*Hx i quisomt
malades; d’ailleurs il ne reconnaît déjà aucun usage à
cette singulière disposition de la mâchoire. Gomme cet
au teur ai Copié la figure de Salviani, on voit qu’ilest*hsséz
difficile de fixer les caractàresvd ed e sp è ^ d o n t il a voulu
parler. ' ' ■ : ' $ " V: Jv
Je crois que tous ces naturalistes ?ont' donmé'îà »Artedi
l’idée, que le saumon ordmaire àvait souvétatj e museau
proéminenfesur hv mâchoire inférieure, de sorte que je
n’ose appliquersàîaucune des*deux espèces^celle quicom-
mence^le genfe .d’Artêdi, ou ce qui est là même «-chose ,
le Salmo salar de rE in a é .^ ’ailleursV en sé reportant au
Fauna suecica, ton?voitque celte-éi eoAfbüdaiébien certainement
nos deux preiniers saumons sous une-seule ut
même dénomination. Gomme Bloqh a fait la même chose,
CBAP^I ,SApMONS.v
et qneda.ÆgUî'e 4 e s^grande Iehtlryologie laisse b eau-
coupr-tropà désirer, jecrpis justifier par là la dénomination
nouvelle que j’applique à notre espèce du Saumon, au lieu
d’employer,;*celle de Salrrt'o salar. *-fP ;;
fcSi. de . ces auteurs. gegé^aux nous passons à ceux qui ont
écE%d%,faunes^partiçuUèj’es, nous, trouverons .aussi nos
espèces.çqnfondu^s. I I .faut rapporter à notre Sapmon a
figure, dopnpo par Du>aippl ainsi que la description
publiée dans le, grand- Trajj^^le^ peghes. Il 1 appelle, dans
sa:.description, Je franc Saumon,^fip.de le distinguer du
Bénard,.swlequel^ comme nous le verrons,plus loin, il na
pas une opinion suffisamment , établie. Comme le saumon
remonte 4aUs-toutes les-rivières,, il n’est pas étonnant de
v o irx e ;pQisspn xïté dans la -Ifaune du Maine-et^Loire par
M.,MÎUet VquL, cependant n’a p.as distingué le bécard du
vrai saumon.’, et>iams cqlle^e l’Auvergne.par M. Delarbre.
,Les auteurs.gmsêes-qui oiÿt é,crit sur,les ppissops»des eaux
enj-eommunicatipn^avec le,Rhin, citent le,saumon dans
leurs travaux ichthyologiqu^s; mais il ne, paraît pas dans
le travail de M. Jurine sur les poissons du Léman,.et?nous
ne ,1g vvoyons pas cité .par le s , autres dauteur£, riverains de
la Méditerrané^Aip^,, nous le, trouvons dans le Mémoire
de JNenning, sur les.spq.|§jiQns du la q ^ e Constance et dans
l’Ichthyologie helvétique, ,4e Hartmann, Je ceoî^ aussi
devoir rapporter à notre, saumon la pl. II de l’Histoire des
S^almonesx.de. JM. Agasÿz^ qu’il abonnée jjous le nom de
Saumon du Rhinp. femelle. Xe. poisson deV^ ét^e encore
jeune, je le juge par les taches assez nombreuses qui existent 1 2 3
1. Duh., Traité des pêches, 2.e'pârtie,}pl. 1, %• 1-
2. Millet, Fàiîne de Maine-et-Loire, t. H, p. 103.
3. Dçlarhre, Essai aool. «sur l’Auvergne, p. 212. .