blissement d’une espèce, voisinedes Thy males, et que le
célèbre voyageur, dans'^les- contrées septentrionales^ oq
orientales dé la Russie, a effectivement- donnée dans’'la
Faune russe comme une simple, variété du Salmo thyma-
lus. Peu de temps après,. Bloch.donna unelfigure do çe
poisson squs le nom de Salmo groenlandicus, en adop-
tanfc po’ur dénomination française le nom der Lodde-, quoique
Duhamel1 et Pennant8 aient déjà fixé celuiMe *Ca-
pelan. Le premier de ces deux ichthyologistes1 2 3 4 l’a figuré
comme un poisson de l’Amérique septentrionaleà - cause
de son usage dans la pêche de la morue.. C’est à la-suite du
• long article écrit sur ce gade, que l’on trouve; la mention
de- notre Capelan.
Lar-figurè donnée par—eët^auteur serait .excellente*,si
elle était un peu moins molle; les carajctèresfde labouehe
n’ont pas été suffisamment exprimés par ledessinateur ; elle
est cependant supérieure à celle de B4oeh4
Wahl avait préparé, pour le IV.e volume du. Fauna
danica, quelques matériaux qui ont paru eni8o6.ipar
'les soins d’Abiidgaard, de Holten et de Rathke..La planche
i6o est la dernière- que .ce naturaliste ait laissée : elle
présente le Salmo yillosus.
Le genre des Loddes n’ayant été établi que dans la- seconde
édition du Règne animal, M. Fabera inscrit,dans; son
Histoire des poissons d’Islande, le Salmo viüosus comme
une espèce de la seconde famille, désignée sous le nom d’Cto-
merus. Cet auteur en donne une description très-détâillée.
1. Duhamel, Pêches, 2,*/partie,
2. Penn., art. Zopl., III, p. 394, n.° 176.
3. Duïu,Pêches, 2.e partie'; 2.f sect., p. 1*49',"ch!'9, pl. 26.'
4. Bloch, 381.
| Q ü o iq u ê d e P ro d rom e d’I'Chthyologie . Scandinave soit
tpô*Stériéur à d a se co n d e é d itio n d u Rè*gne animal, M. Nils-
son a ré u n i le C ap elan e t fÉ p e rla n dans le m êm e genre.
Dans^ces derniers temps,'pfM. Richardson- a inscrit le
Mallotus villosus Â&ns la Zoologie du fflorth America. La
deicciption a été faite-isur mn mâle pris à Me| de Bathurst
parï leu*âf.* degréisdedâtitude nord. Il a trouvé de légères
d iffé r^ ^ s ' ayeé des individus plus frais qui lui venaient
dîe’.Cefvre-sNeuïvêèÆu- examinant«aveèosbin cés -légères va-
riationsyxm voit'.que-Mi"Richards orra? eu raison de considérer
le poisson de'B athurst comme le véritable Capelan.
Tel. est de-poisson1, d é la grandeur-d’une sardine, qui
yienjt 'couvrir vers le quinze juin le^plages de-Saint-Pierre
-de Miquelon et de la* partie .*sud de Terre-Neuve. Son
apparition^est à, peu^près- régulière ; il ne précède presque
jamais-nètteépoque, 4en SL na.retarde guèré que de
huit à dix jours. La morue a'coutume de le suivre , e t elle •
dispârait souyehh'lors- de’la retraité du. capelan. Sa chair,
trèsr- délicate-, peut’ être, comparée'y à - celle du goujon;
maisiefjeà a un goqst! particulier et très-distinct: Les, bancs
de ce. poisson- se jettent adabéqtOfjpour s’y- reproduire.
Les femelles déposent les premières; leur rogue ; il en
périt une quantité'Considérable, parce qu’elles sont poussées
sur le - BÎvaigéxpàr la^vâgue qui. sfy-brise. Lest capelans
mâles arrivent en troupes *après les femelles pour féconder
les oeufs que cellès-ci ont abandonnés : ils ont. souvent
le même sort quelles. Les pêcheurs ont soin de remarquer
l’abondance ; des cadavres des-jjoissons de ce sexey cat on
a reconnu que,.-s’il y a peuide femelles, l’année suivante est
1. Rieh., Fauna^bor. amer'. ,vt. [Etl, p. 187.