la disposition des dents du ivocrier. Je crois bien cependant
qu’il n’y. admet qu’une seule rangée.* |j
La figure de la planche 91, n.° i , A et B, de l’ouvrage
de Richardson, ne peut laisser aucun doute sur le genre
auquel le poisson qui a été dessiné pouvait appartenirj
c’était une Forelle argentée.
ha Forellje nu ' la c -Léman.
(Fctrio Lemanus, nob.j Salmo Lemanus, Citv.j*^
-• recevons à Paris, seras le nom de Truite sau^
monde du lac de Genève, une dès espèces les plus grandes
et les plus estimées de ce genre.
C’est un, poisson à corps épais:, à dos arrondi, à queue.forte ét
raccourcie, à caudale peu développée, proportions qui donnent à
ce poisson une forme beaucoup plus lourde que celle du Saumon.
L’épaisseur fait à peu près les deu,x tiers de la, hauteur, .qui est
comprise environ cinq fois et demiç. dans la Iongueùr'toiale.i La
longueur de la tête n’y.est que quatre foispet tienne. L‘e dessus
du crâne est plus large*: et à ,p?o^ortioi^ plus^rfqndi. L’oeil-Wt
à la moitié de la longefèur^e la joüe. Le préopercule 4est4arrdndï l
l’opercule a le bord inférièur arrondi; il se logé dans le 'x!fbi£sânt
du bord correspondant du sous-opercule, lequel est une palette
assez large. L’interopercule est étroit et a le bord échancré. L’intér-1
maxillaire est assez long; il fait un peu plus du tiers du maxillaire.
Les dents de ces deux os sont .courtes et assez grosses^ -elles sont
beaucoup moins fortes que celles des palatins. J’en trouve sur le
yomer deux au chevron., et une bande de quatre ou cinq le long
du corps de l’os. A l’extrémite de la mâchoire supérieure il existe
une petite fossette* dans laquelle pénètre un tubercule assez'haüt"
de la mâchoir^ inférieure; mais il f^ ^ fâire bien, attention que
ce tubercule n’a jamais la forme ni la saillie de celui du S. hamalus.
La pectorale» est plus coupt% •etfpïusJarge que celle du Saumon.
FAJtIO Zema/tus. VaI,