dans les diagnos^fempêchent d,è fixer la synonymie kle
çes espèces,. . .
La T ruite. . ^ . S c^ e^ ^ mullÈr. .
(Salar Sckiefermylleri, nob.)« É
Le Cabinet du Roi à tecu de'Tienne, :jbar les sôiÜsUe
M. Fitzinger, une Truite que l’o n eprifôndrait très-1açile-
ment avec nos Truites de mer, sans le caractère de la dentition.
Ce poisson ressemble ,as§ez à l’espèce prépédente. -
U.paraît cepëndant avoir la tête un peu] phis courte; la caudale
plus fourchue; et il s’en diëlïtigue pàr uhjÆ^etëre plus facile ànre-
trouver. Il a dbuzëa rayons à la membrane brànehïsstêg?. Les^dënts
sont fines iêbinme dans MàpéccT^prêéldéâtél LacoüleùrJ plômbée
sur le dosj blanche sur lé ventre, et' àVeflets argentés, est semée
- de. taches, ivoires nombreuses sur lç dos^sur.les flancs et sur la>
dorsale. Les nageoires inférieures sont un peu, grises. La caudale
estnoir&tre,
B. 12; D. 12; A. Il* C. 25; P. M; V..9. \
L’individu èst long de dix pouces. Comme il vient -plu
Danube, il y a tout lieu de penser que }nous ; possédons
l’espèce dédiée par Bloch à l’abbé Schiefermüller, qui le
lui avait envoyé*
La Truite de ScdutER.
(Salar Scouleri, nob. ; ^Salrno Scojileri, Richards.)
Après ces espèces que j’ai vues et qui sont tontes décrites
d’après nature, je puis encore placer avec quelque
certitude les trois espèces suivantes, qui ont été décrites et
suffisamment caractérisées dans ^’excellent travail du docteur
Richardson. La première ’espèce est celle qu’il a dédiée
au docteur Scouler*
C’est un poisson
qui a de profil très-arqué entre la nuque et la dorsale, et le corps
atténué vers la caudale. La tête est convexe entre les yeux, creuse
au-dêvant des narines, soutenue vers l’extrémité du museau, qui
est efochu parce; que les ; .intermaxillaires sont longs, arqués et
disposés de manière à avoir une très-grande ressemblance avec notre
Salmo,hamatus. Les maxillaires sont étroits, allongés. La mâchoire
inferieure est un peu redressée vers l’extrémité; elle est
élargie èt afmée à cét endroit de très-fortes*' dents. Les dents vo-
mériennes sont implantées sur un double rang. Il n’y en a point
âü chevron du vomer. Les os de l’opercule sont fortement striés,
et, en général,,tous les os de. la tête ont une structure fibreuse. La
caudale est échancrée. L’adipeuse est assez grande et reculée jusqu’au
troisième avant-dernier rayon de l’anale.
B. 12 - 13; D. 14—r Q; A. 17; P. 16; V. 11.
Les écailles sont très-petites. Il y en a cent soixante-dix le long de
la ligne latérale.
■ M. Richardson croit que ce poisson du grand fleuve
de Columbia a été oécrit par Lewis et Clarke, sous le
nom de Saumon côïnmun ou de Read-Charr ou de Sal-
mon-Trout. Cest une espèce qui remonte de la mer dans
1Ü rivières dè la côte^nord-otiest de l’Amérique. La chair
est tantôt orange et tantôt blanche. Les naturels estiment
beaucoup les ovaires séchés au soleil, et ils les gardent
longtemps. Les oeufs sont de la taille d’un petit pois, presque
transparents, d’un jaune rougeâtre. L’individu que
Rièhaÿdsûn â décrit et figuré # été pris à l’Observatory
Inîet, au mois d’août, sur la côte nord - ouest de l’Amé-
riqué. Ce poisson fréquente ce bras de mer par myriades;
ils sont en si grand nombre qu’une pierre ne saurait
toucher le fond sans frapper plusieurs individus, dont
l’abondance surpasse tout ce que l’imagination peut con