au Lavaret, et les exemplaires dè M. Coulon* confirment
cette observation.
L a Féra. :
{Coregonus fe r a , Jurinù,):.
La Fera, qui séjourne pendant toute T année • daüs le lac
de Genève et dont M. Jurine1 nous a donné une très-
bonne figure, est uné espèce voisine du Lavaret, naaisf elle
s’en distingue
par un côxps pîus^lîeW) car la haUteui*'ïï^eifriipi#
un tiers dans la longueur totaTéTLa tête de Ià’Fêfâ felt SffljjSI petite
que celle du Lavaret. L’intervalle qui 'âépa're les 'yeux, est un1 peu
< plus bombé. La dorsale est moins haute ; les ventrales sônt? plus
courtes. Les écailles paraissent un peu plus granttes*},^
rg® §} A. 1% ÎG.,:31; P. 13.
Les couleurs des poissons çonseryés dans .l’eau - de - vienne pa-
• ,missent pas différer beaucoup. M. Jurine dit que le dos,, est d’.nn
gris brun à reflets jaunes mêlés .^e verdâtre ou de bleuâtre sur les
côtés; que les écailles, argentées, sont encadrées d’un l éger ppiri-
. tillé noirâtre. Les nageoires prennent, à l’époque du frai /unè'jJélnte
rose. Lé dessus dé la têtè est jâuhe Verdâtre, pointihé' d’un bfî-
' vâtre que l’âge colore dé^plus en pliis: ll faiit renralquer qub'fei
troncature du nez- est la même dans la Féra.que dans le Lavârèt. i
- Les viscères de la Fera, diffèrent très-peu de ceux du Lavaret , et
7 ; il en.est de même d u squelette ;.car; i ’jjî trouv^Jjg j^ême^pqjbre
9 de vertèbres, la même absence d’apophyseshorizontales aüxreôtes.
Le crâne est cependant un peu différent; la,crête: moyenne est
un peu moins forte et il n’y en a que de,ux de chaque côté.,
La description a ^té faite d’après .des.Férag longues de
quatorze à quinze pouces, qui ont été envoyés de Genève
au Cabinet du Roi par M. de Candolle.
1. Juriney Poissons du lac de Genève, pl; 7.
On péfehe poïssbu à<peùprès -pendant toute l’année,
maisvsfirtout .en^fté> Il!vse tient ordinairement entre Sé-*
Gheron et Vézeb^r^sùr ün%anc de glaise recouvert de cail-
loaix,' s’ë'tëtedarit un p e u flaW ® dé'Geltfèye, et appelé
le>bancr de Travers1.-* Les^-Gélégon’ëf qu’on y*.pêche sont
lest plus' .estimaesÿ et ^ussiVles nomme - t* on Féras - de
Travers.
O n e n prend aussi ïbeau'CGüp ^ifôvian. II. y a souvent
quatre-vingts barques1- réunies''•'vers1 les* neuf heures' du
S®ir pour le'S-pêcher pendant la nuit, sans luné", car s’il
fait-clair, la fFéra: voit le l^filet ^©tVsaute par - dessus. < Ces
barqUestsont montées^jpar quatre hommes vigoureux, sqUi
doîvëtit àvëjS•‘adl‘essëi%’etirer la nappe“ trè^promptement.
Une hareftie -peûir,,àidlih;s: une bonne -peche ,h.prendre jus-
qt$à^deux‘Genis- libres-dé Smm^Oiijlës porte dpns toutes
le’s villes^ sitüées sur lëdac^dêsTè matin, 4féîH>n n’estime
dâns’ces endroits què.cdjqu’on appelle les Féras' de nuit.
G^âTiin. poissôn'blanc jqui ne pèsè ;ghë]^e plus.de deux
à quatre.livifes^ 1 s'a 'chair "est délicate, mais 'si fajp]te,àffsè
corrompre^.quelle ne peut suppprter le transport. On la
mange 'fraîche êt^on neJ là.&ale'qmint. .
A tïes^details,- qui- noiis^Ont été communiqués par M.
de CandôlleyM. Jurine ensajoiite d’autfe^dahlTexcellente
histoire qu’il actionnée dé ^c^^KsbU. Illcfait voir que le l
nombres des râÿqïiss"vsffient ^ôfisiderablement dans presque
tous les'individus, puisqu’il trouve* des pectorales
qui ont tantôt'douze et tantôt dix-huit rayons'; les vén-
tfaltVç.P.nze et. treize. Il démontre que la Féra appartient
essentiellement aux eaux du lac,puisqu’il’croit quelle n’est
pas connue dans le, yàlaisj|èt qu’ou n’én' prend pas dans
les nk&ses'de Genèyè. Cela me fait penser que le poisson
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