plaques pharyngiennes sont tellement petites qu’elles sont comme
^perdues dans la muqueuse de la bouché ; il faut la distendre fortement
pour apërcèvoir le petit groupe .dq. dents.
Il y a soixante-dix rangées d’écailles le long des flancs. Les
^ nervures de-leur réseau son^ qn, peu plus .lâches. ..C’est,,un béa#-'
poisson jg^jcorps jaune doré très-brillant. Sur la moitié inférieure
du corps,il y a deux qujrois, rangçes_ir régulières de belles taches
nacrées qui5 rappellent tojat à fait celles dont la nature a orng&un
assez grand nombre de Lépidoptères.
Nos* individus ne dépassent guère*six poules-. Les appendices
du-qe%eum sept- colorées en noir, ,et m’ont paru
presque Jaussi' nombreuses que^eelïés de,notre anchois.
Le péritoine brille'comme de l’argent poli; l^v-essije/nata-
toire^st simple, à parois épaïssq^ fibreuses et naer..ë,es.
M. Dussùmier, en, a pris un jâssez grand nombre dfindivi-
dus àTBbmbayf’sêt nous les a donnës*îcomme un poisson
bon à matfger. Il Hit qüelfes*Maures de Bombaypominent
ce poisson Mandely. Il éât commun et abondant pendant
toute l’année ^e t on estime sa ohairf^parceC qu’éll#'a peu
d’arêtes. Il l’a pris^Éussifla Mahé. M. Belanger l’a rapporté1
de Pondichéry.
Le C o ÏLIA AUX QUARANTE -RAYQNS.* 1
" Coilici quadragesimalis, nob.}=: -
Nousvoicé ,arrivés*Ji parler d’une^espède importante,
parce qu’elle nous sert-à fixer nos idées* sur lu : Clupêa
mystus d’Osbeck, dont M. Richardson avait déjà apprécié"
les affinités.
Ce poisson diffère d ^précédents. -,
par une queue beaucoup plus courte, términée par une caudale
arrondie et large. La hautéur du tronçon: de la queue,^mesurée à
l’insertion de la nageoire, estle tiers de la hauteur du trône, qui
est contenue quatre fois et trois quarts dans la longueur totale-
La dorsale est placée sur. le devant du corps, sur la fin du tiers
. antérieur. La pectorale;,est petite^courte, surmontée de ses deux
‘^àyjlte’s’/divisés 'chacun en trois filets, dont le plus long égalé la
moitié de la'longueur’totale. L’anale commence à peine au-devant
du milieu de la longueur ;. elle est racdôurciê comme la queue; aussi
n’a-t-elle plus que quarante-deux ràÿorts,' lorsque nous en comptons
de .quatre-vingts à1’cfeh>dix dans les espèces précédentes. J’ai
vouljl rappeler^ éMcaractère dans le nom spécifique donné à ce
poisson.
B. 1 Ô A . Ü2; t . 25‘ et plus; P. V |8.
Ce poisson a l"e museau ^obtus ; l’oeil petit; le maxillaire né
dépasse pas l’angle de là mâchoire infëriéure^ûl est tronqué. Les
■. dents;-sollt fines; les plaques vôWëriennes som très-"visibles. Les
^écailles sont semblables,à celles des^espèces précédentes, v
La couleur- est argëntée, eudoréë,Javec des reflets nacrés. Les nageoires
sont jaun.es, miêlées^de ^ërdâtre ; celle dufc dos a une bordure
verte. Les pectorales et.léurs. longs filets sont d’un très-beau jaune.
L’qxemplaire dm Cabinet du: Roi a six pouces de long :
il a été pris dans,:le Grange par M. Dussumier.
L e Goïlia dé ,G raÿ.
lW(\Coilia Graji, Richard, jy ::
Le docteur Richardson a décrit et figuré dans l’ich-
thÿplogie dp^S.ulfur1 unt Goïlia rapporté des mers de
Ching^ét querçe.hatuaalistè^fi|i;rait.,^ans aucun doute,
beaucoup mieux fait d’appeler le .Çoïlia d’Osbeckj car c’est
évidemment le Clupea rrtÿstus. du Y.pyage en Chine.
C’estïun poisson qui a la queue encore très-allongée., mais moins