se nourrit de petites crevettes, d’algues et d’oeufs de differents
poissons, sans épargner les siens*propres, ainsi que
Fabricius l’a observé dans les baiesvd.u Groenland. Il a pour
ennemis tous les grands Gades, ainsi quelles grande Pleu-
ronectes; comme -les Flétans^“les « Marsouins ^ le Balénoptère
lui donnent aussi la chasse. L^sque le^Fod.# se
presse dansÿles baies,.lés oiseaux de mer.en -dÉpiisent
un grand nombre. Lie Capelan<*pond en mai, juinlêt juillet;
Les mâles, en lâchant leur laitance qiour féeonderles oeufs-,
rendent l’eau de.la mer trouble^ e.t; comme laiteuse : il
arrive alors ce que nous avons-déj à "signalé pour le hareng.
Sur les cotes de Laponie“, les pêcheurs qui montent au
Nordland pour se^ylivrer ;à.d§a^êohè-;du Dorsh peuvent,
quand le vent et la maréq sont favorables, | charger leur
barque de lodâes deux fois par jour. On le sale" comme
en Islande. Au Groenland la préparation .consiste àdefaire
sécher en l’exposant au grand air sur des .rocs élevés-. Pour
le conserver,les peuples déposant les sacs, où ils,enferment
le poisson.sec, dans des grottes ou sous de gros quartiers
de rochers. Si la saison pendant la pêché est très-humidê;
les, Groenlandais sont exposés* h perdre une grandejpartie
dé leur poisson. Les pluies par trop abondantes ; causant
donc de.grandes pertes parmi çé§. populations maritimes^
mais, si la pêche se fait par’ un beaü tempsIet par un
air sec, les ressources que le Capelan apporte aux Groen-
landais, sont considérables, puisqué -'ce= poissbA sert à,
nourrir, non-seulement l’homme.,' mais encore istes troupeaux.
La pêche du Lôdde est donc une véritable richesse
pour ces régions désolées sous de si hautes latitudes. Cette
pêche n’entfaîne avec elle ni dépenses ni dangers; elle peut
se faire par le plus pauvre comme par le plus riche; les
CHAP..V. LODDES. 297
femmes* et les enfants-.peuvent s’en occuper avec succès;
chaque jour- appose? son tributs Ce poisson est non moins
utile aux pêcheurs au|r opq<?Çs ).jq^e, les, spéculations commerciales
envoient sur le banc de Terre-Neuve ù la poursuite
des Morues4(£I.ettèxésp,èéLe. de salmouoêdeî est donc,
malgré sa^petitesM /une., des plus importantes de cette fa-
nipl^Hi
Les cadavrléffédfesl captelâüs^ quilâe* pressent sur la plage
où la mer Msirejêtté?,fsont sbùvent enveloppeè/de terre
glaiseus^^fus^ïfs^e’coriSèWènt^â'ssé^ïiîén en'se fossilisant
promptement. On retrouve ^ensuite 1>ceS'1 rognons^recents
sur tôtÉ'e’lâ1(fêle de là mer Blanche et de la mer Glaciale.
En les' fendant on voit le squelette du poisson parfaite-
mWt^honsefve. Il se’ pâ&VxddnÇ,?d'è nos jours un phéno-
mè*n^^ëù‘t à fàit comparablecl5cëlüi qUi^àf<3onné liéu/à
cesuombreux rognons des1 schistes cùivïëux du Hartz, et
qui contiennent des paloeoniscus.
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