plus grossies que; celles de l’intérieur. Il est facile d’ohserver ensuite
les plaques de dents palatines et ptérygQidiennes;,-elles sont en
râpe très-fine. Il y en a un très- petit groupe sur l’extrémité du
vomer; elles m’avaient échappé dans la première description que .
j’ai faite de-ce’poisson. Il en existe un groupe t*èsrprpnôncé sur la
hase du sphénoïde ; celles - ci correspondent à une grande plaque
de dents qui couvrent tout'le corps de ifhyoïd,e dans le fond. Ces
dents s’étendent jusque sur l’extrémité de la langue, qui en- a cinq
on six , longues et croebuespet beaucoup plus fortes qulaucune .des
autres dents, dont nous avons déjà parié, et que celles qui suivent
sur Chaque bord d e’l’qsdingnâl. Les ouïes sont très-largement ouvertes.
La membrane branchiostège estassez-large; elleest soutenue,
dans l’individu que j’ai sous lès^yeuxr pair sept- rayons. Je ferai
cependant, observer que le nombre est quelquefois,-de h u it,’fljue
d’autres n’en Ont! que six, et que ees- nombres, varient du <^té.
droit aü c ë è gauche. Ainsi,-j’en ai compté six. du.côté gauche,
et sept du côté, droit Sûr un exemplaire ^tandis, qu’un antre en avait
huit à gauche et six seulement à droite c’est ce qni explique les
différences que Pallàs et Sehneider ont trouvées. Les. branchies
sont petites, ne forment ,i comme àdfoidinaife,, qu’un seufchevron.
Les râtélures sont? grosses et h®urtes.4 0)e ne vori pas de- dents"
pharyngiennes ni de b r a n c l# ^ la face interne de l’opercule.,-
Lorsqu’on soulève^, bord membraneux de l ’opercule on ^ o it
une a&sefc large ceinture de l’épaule, composé d’.un arc aplati qui
est ^entièrement formé par la branche montante de 1 huméral. Le
scapulaire est-Weÿ-petit, car il dépasse à peine l’angle supérieur de
l’opercule. ' Cë scapulaire ^tfèsrcourt,. vient s'articuler à f extrémité
du smscapulaire. Celui-ci est assez- long et creusé Jdjune; caverne
fermée, de manière qu’il est entièrement fistuleux. La portion postérieure
de l.QS; se prolonge en arrière en une sorte de cannelure
ou de petit cuilleron recouvert M-même .pajs Vne membrane ; ce
qui rend cçtte partie delfol très-lisse Qn voit Rouvrir à-son extrémité
un orifice oblong, qui^st un de.s ports, muqueux par lequel
s’échappent les/mucosijjés. décrétées dans les grandes cavernes sus-
mastoïdiennes, celles"dè l’extrémité du museau, celles du spus-orbitaire,
du limbe, duipréoperciile* et enfin, de la branche de la
mâchoire inférieure. Toutes ceâ cavernes muqueuses communiquent
entre elles. les-ai toutes injectées par le pore surscapulaire. Cette
préparation m’a prouvé que si-la grande »Caverne susmastoidienne
recouvre led grand-,trou latéral du Crân'e ou le trou mastoïdien,
cela n’ëtablit pas une:C(ùnmunie&tion entre l’oreille du poisson et
l'extérieur,' *©§"»roü;l'ouverture d’une oreille externe
, ni-de- la membrane Une sorte de tympan.
La dorsale est très^COurt-ej mais à .peu près, aussi haute que la
moitié du tronc,'mesurée .sans elle; elle est placée au milieu de
la longueur totale. L’anak et la Oàüdâtessonti âi imitoemént unies
qu’iT'ést difficile de distinguer ces. deux nageoires. Cependant, si
■O'h admet que la caudale n’ait qUe onze où treize rayons j on pourra
dire que la longueur dcri’anale répond à très-peu de chose près
ajuxqùatre ciüquièmeSrde la longueur totale: Cèt-te nageoire a.une
hauteur à peu près égale et cOnstante dâns toute son étendue ; elle
est-couverte de très-petites écailles qui- s’étendent aussi sur la caudale.
âssfezpointuesy et touchenttau
premier rayon de l’anale. Les ventrales sont excessivement petites,
ips.éréîeS. tout près, de l’enasy-et paraissent se confondre facilement
aven l’appendice externe des -organes mâles qui forment une sorte
de papille assez longue et facile à voir. Ces deux nageoires, si petites,
sëtit f énniés -entré elles |>âf>ièups hords internes ; .circonstance qui
rappelle k- disposition des ventrales des Gobies. Il y a à chaque
nageoire deuxMugs rayons bifides, et entre ces deux, un peu au-
dessus, il y en a trois .autres lexcêssivement grêles. Cette singulière
conformation ne se voit bien que par utte dissection faite avec
beaucoup de soin, à caûse de l’épaisseur de la peau qui embrasse
ces petits; |rayons. ' C^éàt pour n’àVok* pas pris ce soin que je n’ai
Vu que les deux grands rayons, lorsque j’ai fait, il y à déjà longtemps,
la description d’un notoptère pour la Zoologie dm voyage
de M. Belanger.
B. T ; D. 9 ; A. 100 11. pu 13; P. 15; V, 5.
Le corps est couvert de petites écailles adhérentes, plus longues