Roland Martin1 dit qu’il a vu à Berghèü, dans l’automne
de 1759, des poissons lépreux. Il entendit affirmer que
des lacs „entiers-étaient pleins de Ces p dissons rûalades.
Il croit même kique plusieurs autres esptèëéS' de truites:
étaient affectées en même temps que le Roëding; et il
inclinait à admettre qüe la lèpre était plus commune parmi
les habitants dès ‘bords de ces iacS, qùe dans ceux des
autres contrées. Il faudrait de nouvelles 'Observations plus
étendues, mieux faites surfces maladies des pbiSsons observées
en général pair des hommes peu instrûits^, et qui emploient
pour désigner une affection qu’ils ne connaissent
pas bien, des mots qui désignent une maladie dont la
nature est bien déterminéeTèt nettement 'connue. Quand
on parle de saumons ladrës,dl ne faut pas* admettre que
ces poissons ont la chaffr farcie de' cysticerques, comme
les cochons ou l’homme spuffrant de ladrerferhNdus ne
connaissons pas bien la maladie de nos saumons. Il en -est
de même très-probablement de cettp lèpre des truites
alpines de A. R. Martin. La lèpre est malheureusement
commune sur les cotes we Norwégé', ' et leS^truites ;qui
changent dWpect, ou qui meurent peut-être après la
ponté, sont dites lépreuses. Il faut espérer que les zoologistes
ou lès médecins habile^ de Berghen traiteront un
jour cette question curieuse et importante, pour Ia: physiologie
générale.
L e - S a u m o n k u l m u n d .
„ (Salmo carbonarius, Ascanius.)
Nous avons encore • reçü'de Nprwége, par-Noël de la
1. Anmerk, über die sogenannten aussätzigen Fische, von And. Rol, Martin, Won.
Ak. der Wissenschaften vön Stdekholm, f. XXII, p. SOI.
Morinière, une autre Truite dq Norwége, dont Ascanius
a donné une^ figure^parfaitement reconnaissable : c’est le
Kulmund ^es^orw.égiens, qui est,devenu dans Ie travail
deStrômle S.carbonarius> et que nous voyqns. adopté dans
louvrage d e pilsson. Ce pjç^son est remarquable * ■
par la l@ngu.eur, de ses maxillaires arqués. Sa’mâchoire supérieure
‘ afdépasse. éyidèinment riuf^rieusr&. Les dents.forment un .petit groupe
sur Je d n A;0 ?3'e fb n - 9Fes assez fortes.
La caudale est j in .peu,, ftmrchue.
B. 10g D. II) 5, A. .12,5. V. 9.
La » c ouïeuredu*■ poissony conservé 1 Jans, l’eau-dë-vid, est noirâtre,
. De§„.tachçs par^àssen&j survie jcorps. Les nageoires,,- pectorales et
1 ..,y.eçyrdes,,(p n t,u n ;fin^lis,éré blanchâire'.AAsiGanius.1,, qui a vu le
nojsson frais, peint les dos presquempiràtre, les flancs^yiolets,
"i.'&^verts'de/taches ~à'rgehkéés!;'l4‘j ^ t r ^ bl^gc; les nageoires sont
b leu fn l^ ’ la n a s ta p la caudale tie n ï* le fa ^ u le u r du dos.
^ulmuhd;|‘'étp oïÿeryé par Ascanius c]ans le Rands-
fiord. La produit trè s -^ u j parce
que le a mie chair#blanche,, mqjle e lp e n estimée.
Ç e ^ ^ k ijo p în iq n dë'M. Mis,on : âûyvapt cèt auteur, le
Kulmun’a ltl^ iè p f dans m ' de
la ,Norw'égê^è’ccidén'fâmmâis 'll'h'e s’élève' jamais’ dans
ïifbaux alpines; il ne^qhitteje fond dès lacs qu’au moment
du fraifo n le pêche dans fet'e âVèe des ’’lignes éittdïêëes
d une grenouille' vivante. J
’Cette espèce’est l^Iseule qui convienne'- à cette phrase
cîè la synonymie d’Artefti : Salmo pedalis maanlla supé-
riore longiore. Mais il fau£4ôroerver dfetisuîtoe ' qüe lés
citations placées dans dette synonÿmi'e sorit fau’Sséâ ; car
elles se' rap]5o*f tent toutes" £r un ^poisson entièrement dlffé-
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