LIVRE 2 4 2 XXIL - SALM0 NOlDES.
végétale sur les versan ts alpins. Ges Hauteurs Varient suivant
les différentes esp èeeS.' Si l’on se rappelle les observations
que nous avons faites' sur-des s ilu r Oïd esd e Gusco
et surtout sur nous Voyons ces 'oyprinoïdes
s’élever dans le grand lac de Titieaêa, àf '4 5oo mètres au-
dessus de la mer, sans qu’aucun des nombreux salmo-
n cèdes, de la tribu des Charaeins, qui abondent dans
l’Amérique équinoxiale, viennent vivre avec* eux à' cette
immense hauteur. J’ai d’ailleursfâic connaître une espèce
particulière de petit saumon des eaux douces de Caÿenne;
La nature -a donc reproduit les formes de nos truites
dansr èes contrées, sans donner à aucune espèce Thabitude
instinctive de s’élever dans» les montagnes. 5$ai dit qu’en
général les truites du mont Geuisp' des mautes PyrWréiSÿ
celles même que l’oà* peut observer sur lesommet des
chaînes moins élevées de l’Allemagne où de la Fiance f
restent en général dans des dimensions plus petites. Geite
petitesse individuelle est un signe caractéristique de plusieurs
espèces de mollusques alpins. Que l’on compare
XHélix atbùstorum pris sur les hautes cimes des- Alpes
avec ceux qui vivent'dans nos plaines, ôn Sera frappé
dè voir que les premiers sont constamment moitié plus
petits que les seconds. On peut observer' ces exemplaires?
dans la collection du Jardin des plantes, et j’ai réuni dans
le même but d’observation des Ombrettes, Hélix putris;
et quelques autres espèces encore. J’en ai rassemblé de
nombreux individus recueillis dans les contrées, septentrionales
de l’Europe, et je trouve, à mesure que nous
avançons vers le pôle, Une décroissance» analogue à celle
que nous observons quand nous les recueillons sur les
montagnes. 11 Hélix arbustorum, rapporté d’Archangely
-,• ; TfcEITÈS. 2 4 5
a tés mêmés proportions« que eeux rapportés du Saint-
Grotbard. :
La truite fest une des especesjde/poisson dont on peut
observer, le plus' fréquemment des»individus monstrueux.
i¥ne des détenâtionsJësi plus commune? rappelle tout à
fait celle que j’ai décrite aféç déiail<sut la carpe.
<M. Yarrell a-figuré une de ces déviations dans la vignette
de ison»Histoire du Salmo feiri®. gLq Aluséum en possède
deux' exemplaires^ et. tous deux sont , adultes.. L’un a
plus dé huit pouces <te longueur. Il est difficile de concevoir
commentent individu,pquvaithviytr«e, par les inter-
maxillairésWont repliéâv sO{US le palais, de.: manière que les
dents .touchent à celle d’en . haut. La mâchoire inférieure
dépasse,ementier toute ;|a supérieur^; elle ne- touche à
aueane pa-rtiede la mandibule. Apposée; je ne comprends
comment Uns .dents pouvaient ; réunir la proie.
Qn rencontre aueSi' 'très=rSquv#nt, -mais surtout dans les
produits des. ebufs fécondés^artifici^Uement, des;monstruo-
,sites par réunion, de manière à former, des* trüitUilMdcux
têtes isurun corps forméftximme.àirordinairei d’antres on|
le ventre. - commun i et paraissent comme deux truites ordinaires
placées d u n e auprès île la u tr^O n en a vu qui
avaient deux corps distincts sur une queue commune, Ges
monstruosités sont du même-«ordre,.,ou, comme l’a dit
M-; (Sôblîroy | Saint-Hilaire, du itaême. genre que celles
décrites. p ar,ce .savant dans les mammifères., r,
II : faut remarquer qafeoe^ moastres ne vivent pas .au
delà de- six-semaines, cest*àdire qu’ils i#ssent d’exister
.quand ils ont absorbé le vitellus rentrédans l’intérieur de
l’abdomen aprèédeur éclosion. •