\% LIVRE XXL
de baltiçüT, pàrcfèfqu’îlde broyait différent d e f i n i de
Belon et de Rondelet. Il fondantes* diff&en'ctès'sur ce que
ces auteurs'ont attribué à ’ leur pbi&on< un Caractère qui
n’est que:l’effet d’une mauy'aise^ conservation, le manqué
d’ëcailles. Will ug h b y 'n ’â parlé de^notrë poisson qüe^d’a-
pre¥* SchoënëVeliL; il appren|l très-peu de Ghdsegspr l’an-
chois'rCêst ’âVjeë^¥ddpumentâ^et 'beux- tirés d’Aristote;
d’Atliénéé ÔU d’Éliën ^dont nous avons fa û è dans la dis-:
cussiori’ sûr la ''syûônÿmie ancienne de's ' 'clupë®iés, que
l’e$ecé atjfêfcang dans la 'Syrfonÿmie d’Artedi1 2, e tq tie
l’élpè^e" â eteAÎélig^éé^<dësda dixième édition du iSystema
natures , sôus^le-Mbm de ~Clupea encràsicholus. iL n ÿ
à’.5 eu aucun changement à cètte espèce'dans les éditions
sùivâti$e|j de ce4'grand ouvrages Duhamel3 nous à "laissé
une frgure-âsseY médh^bd'-ët^une description^'txès’Âvague <
d’un pqissofi' dont d’utilitë*aurait dû W ^ d a i i t ƒ engager
pille' faireûmieux connaître dans un ouv¥a^eî%tïrit'ï sur» 1-his-
toire naturelle’deS^pêcEés^Wcius trouvons, danslai grande^
Ichthyolo^ïe d é B lo c h ^ u n e ^ ù r ë assez^médipcré d'e^àbtre
poisson. Ce naturaliste n'afèompté que douze raypns,à la
membrane brad'chio&ègS IP«| cité à tort au- nombre^es
synonyniéSde ^cfettefesplè!cé la-ffigure* d e t ^ b a n e ^ ^ représente,
^âmme'ifous^dirons plus tard, notre Fngrau-
lis edentuluf; iLèrf excluait que l’Anchois de** nos^mersU'è.
trouve^aussi" a «la Janfaïque ^tandis que l espéc-e^americaine
elt tellement différente qu’on pourrait presque là^éparer
1. Wiir^p/225.. -s
■2. Ait. j.
3. Duh., Pêches partie^ $ .3 , pl. 17,-%:‘S.’
4. BlochV t. XXX^%Ü*Mèï
, CHAP. XII. ANCHOIS,
génériqueinent. L’article deM. de Lacepède ', sur i anchois,
n’aVeférévi,demmenfvqomposé qu’avec^ celui de Blochi. ^ '
; ?Si, nous ^passons, maqptenan t de ces auteurs généraux aux
faùnes;particulières,mpus. suivrons notre poisson sur,les
différentesjpôtes> dqJ’Europe. l|p a ra ît qu’il habite jusque
sur ; lesjatitudes poréal^^du Groenland. En effet, O thon
E^bricius" citfe l’an ph ois dans^le Fauna groenlandica ,* il
;d^nne même^spn jnomtgrqeplandais Saviliursak% ce qui
prouve que le pdi^oi^est, pien> connu de ces peuples.
Il rjljrouvéf^puvent dans l^stom|c des Phoques, mais
telleUieut.»détérioré quil n’a pa|mru devoir en faire une
-description détaillée, il.popvaitseulement les reconnaître.
^ ’espëcé;|doit f e të ^ r |^ |d an s ^ ’hautes latitudes, ,car
M. Reinharcft ne cite pas rapchp^jdany son Ichthyologie
duv-firoenland. Mohr, gjjjgaber ne le „cpmptent pas non
plusjp^rmi les .'poissons islandais.'Linné ne la pas meme
inscrit dansfle: Fauna suecica. Cejiend'dnt M- Retziùs 3
fa introduit^dans l’édition qu’il a^dpntfqe'de cet ouvrage,
etÿd|)nne-j pour nom suiédois, Ansjovis. Il lendit rare dans
la Baltique, mais qpdlÿst,pWyommun sur les côtes occidentales.
"Cet auteur ^ s t jlrompé en affirmant que l’an-
chois^desi mers- s.ep tentrionalps^jest different de ceux des
cô^5^ErancèiOu d’Esp^gn&^pus citerons encore pour
preiive de la rareté*de cppoisson, que Ekstrôm n’en parle
pas dans,son Histqire, dj§g pôissbns.du Môrko% M, Nilsson4
décrit ÏEngraulis vulgaris dajisson Ichthyplogie Scandinave.
Il ob^serye que leÇôcheurs de la Baltique le prennent
1. t t. V* p.,,,455.- '
2. Faim. Groenl., p. 183, n.° 130.
3. Retzïi5f'|t Faun: sûec., ‘ 1800'|f p. 354, n.° 106.
>4. Nilssoiï, Prod,. icht. Scand., p. 25.