près du fameux pont appelé Bielands-Broë. Ori sait cjuil
est posé sur d’énormes fragments de rochers restés debout
en forme de piles et élevés dé trëntè-six à quarante pieds
au-dessus du nivèau dès^ae^éS- leau
s’élève quelquefois jusqu’au cintré des arches» Gést un
spectacle effrayant que de voir avec quelle ardeur les pô^-
cheursse hasardent sur une simple et frêle embarcation,
en s’exposant à tous les dangers de la chute de cette
énorme masse d’eau,'s’échappant avec fracas du haut-du
rochérét tombant en large: càâcàde. Les pêcheurs chër-
chent I profiter desêont re-courants qui tes portent Sur
de grands trous au bas déîféPîéhtfté les sâumOîîi- àe
rassemblent volontiers. Quand ils sont assez heureux pour
If maintenir,'"ils font souvent’ une'capture consiéêrsfole.
Le Danemarck proprement dit, le Jutland êt l%*Holstèin
ne Sont pas aussi bien pourvus idë'^aumons. Il y a-dépendant
quelques' golfes oùf ori en pêche encore une a’sséz
grande quantité, mais 'toutes des cotes de la Baltique
en sont extrêmement riches:*On prend cette Uspècri dans
lés*eaux douées* du sfàîëës du golfe de Finlandey êt eu remontant
au nord, dans celles de la Laptrifite suédoise. Le
golfe de Bothnie coupé par des anses, des bhiô’s ou des
embouchures de fleuvës assez nombreuses^ est extrêmement
favorable à ’cette pêche. Il y avait autrefois’ déS
pêcheries considérables dans le Hallànd, mais elles ont
bien déchu de leur ancienne’prospérité- parce' que bcari-
çoup d’embouchures* cte‘Hvières-*s(i sont ensablées; lé Saumon
trouvant les * rivières ainsi barrées n’a p u ’gàgti'erlês
chutes dés èàscadés, ni déposer son frai sur les'sables1'Ou
il se réunissait auparavant. Ce poisson est très.-commun
sur lès côtes méridionaîëFdê la Baltique; tant éri Poméranie
qu’en Livonie. La Bwina eslyârès» renommée pour les
pêches qu’on y fait presque toujours au moyen d enceintes
fixes. Au fond ; du golfe de Finlande ,1a quantité, d’eau
courante qui s’y verse, y appelle le saumon; par la Newa
il pénètre-dans le lac Ladoga. La moyenne des pêches
esUasgeZivariée, L’Elbe est de tous les-fleuves d e là Basse-
Allemagno efelui qui a le, pinè de saumons. Il y en a moins
dans le Weser et dans l’Ems.u Toutes fes:-rivières de la
Hollande ju sq u ’à i l’Escaut so n t abondamment pourvues
de ce Salmonoïde. La pêche a une grande, importance à
Schoouhaven sur la Meuse; dans le Rhin, lYssel, le AVahl,
h Leeh on le prend dans dns clayonnages garnis depfilets.
Mais le saumon *est l’objet d ’unes pêchfô.bien plus consi-
dëÈablri.tant en Écosse qu’en Irlande ; elle est moins productive
en - Angleterre. Bans« la Tweed elle commence en
Déèpribr-e »et se soutient pendant neuf mois,-Beaucoup
de-'pêcheries, sont établies sut les deux rives jusqu’à quatorze
milles e,mboUchnré; Presque tous les produits
s’emportent à Rarwick. -Leskpêcfees du Tay sont aussi renommées.
On regarde i»’entrée précoce du Bull-Trout
[Fario argent eus, nob.)-comme le présage^d’unè bonne
pêche. Il y a en Irlande, dans la riviète-de Ban," une
pêcherie considérable. L’embouchure de la rivière regarde
le nord et les filets sont placés au pièd des promontoires,
de manière à nc ê que les saumons sy engagent en filant
le long de là côte.
Les happes ont ^Ufent plusieurs ueUtaineëi’d e mètres
détendue. On les met -à l’eau jour, et nuit, pendant tout
le ternes de la-saison de-pêche* qui dure environ quatre
mois. L’heure la plus favorahlè'ïfest celle de la marée montante.
On pêche m o i n s -de. saumons dans lés éaux salées