LIVRE XXIIiiiSALMON0_4 6 0 1 D E S.
Cette description ?a été faites dfoprès-.un individu? long
de trentl-denx pouces.
Nous avons reçu de Strasbourg une »tniitëpêëhée dans
l’Ill; ellè avait: été envoyée5 par MltHammer. C’était une
femelle, à .ventre argente, »à flancs rosés quelques
taches irrégulière?, rouges. _Xe^d<ps,, avait quelques
taches noires,, telles qu’on les voit encore. X adipeuse, était
bordée? : d e -rQ:Uge-ft^ui^iliefes'i^^iâres:?:^mtessip^rfhosi
Sa dentition «est celle d’un saumon»' Ge» Béoard porter deux*
dents à l’extrémité du vomer, à ?eêté?4’une ndel’aU-tî»é,v*et
dertiiïe celles-ci il en existe une" troisième. Sur le d'évant
du museau, tout près, de jCiélinion des deux intermaxillaires.,
il existe une fossette ' assez 'profonde,-j|ani^l*a-
qugl|ev! entrait évidemment, le tubercule |$^latmâçhaire
inférieure.^ÇJe^détails nous.font reconnaître un jeune?âge
de notre espèspe actuelle. ,Le poisson «correspond parfaitement
à.la flgure donnéepar. M..»Agassiz, sous: le -nom dé
Saurù on femelle. D’oùibresulte que cet?,habile Zoologiste",
qui né voulait pas Omettre le Salmo hamatïis, a prtêiSé-
ment représenté' les deuxlsésesdu Biéôâ'rX; mais il .a mal
déterminé, l’espèog qu’il avait sousdeS veux.
De même que.nous soyons quelquefois sur les marchés
de0^aris4de^petit.s,.saurnon4, on. .y .voi^ussi. arriver de
temps à aptre de jeunes *Bécards; J’en aiitrouvésquinla-
valent pas; plus dfef?quatorae à quinze pouces!. A cet'âgn ils
oùt le corps «beaucoup plus étroit?,des^flancsbeaucoup plus
aplatis que les jeunes*'saurions. Il est par .Conséquent
beaucoup plus aisé de distinguer alors les- deux espèces.
Ces petits bécards pnt la fossette de la mâchoire supérieure
et le crochet dé l’infériaure .déjà très-prononcés.
On les voit d’ailleurs sur de# mlividus heaucoup plus
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petits , car dans la basse «Seine, où les pêÆeurS'connaissent
bieûTës^deux espèces pjj ils distinguent déjà les petits
dè'Bécard à la protubérance « naissante du crochet.
Il fatit', aussi remarquer qu’on ne prend presque jamais
dans fla Touque qué dés béèardscbu decgiosses truites,
mais 'trèé’frarement du véri tablé ^saumon. Dans la Aille, les
saumons remontent ,les premiers, ils sont suivis de& bé-
oaidss; quand ces deux «'espèces onfe disparu, on ne prend
plus«que dés truites (.Salar). Ii ,résultevtd e ©es' exemples-,
qui. se répètent très- probablement dans d’autres rivières
de : BEûrôpe, qué les deuxrespèces ne? fréquentent pas
ensemble des mêmes efaux. Le? saumon (précède le bécard
-au moins de quatre à cinq'mois, e t la pêché du premier
tiré,4 sâ fin quand on prend,les..deux espèces; On'n’a pas
craint de ;'répété,tj que l’excroissance de. la mâchoire Inférieure
du saumon. se développiit à la suite d’un séfour,
trop-prolongé dansâtes eaux douces. On n’a pas fait attention
que Ton prend des' béeards au moment même où ils
quittent l’eau salée^pouT entrer dans la rivièrepqùon en
prend»;dans la mer beaucoup plus fréquemment que de
vrais'saumons; que l’on prend très-souvent dans certaines
parties des : fleuves les plus voisines de :leur source , la
première de nosuspèces, tandis que le bécard ne remonte
jamais »aussi.haut.
Là chair du bécard est beaucoup moins colorée que
celle du saumon^, elle est #hssi bien; plùs sèche; ce qui
faits que,;ApoiiSOn ?est moins oestimé que le précédent.
Ce saumon arrive sur nos marchés-en très-grande abondance:
au printemps, où on le vend ordinairement sous
le nom de Saumon de la Loire, et aussi sous celui de
Bécard ; mais il reparaît encore vers la fin de la saison dans