surtout sont longtemps sans; eu sortir. Cest pour cela qu’on
prend cette espèce en tout temps avecle; Sa jluviatïlis,
le S. thymalus, le goujon, les lochéset leCyprinus tschebak,
les seuls hôtes , de* cest grands fleuvesïiLès itroupes de ces
saumons se pressent surtout.aux, càtar^otes^Dn les prend
à l’hameçon. Leur chair rougeâtre .est, de*tr,ès*bon goût. On
fait du caviar avec les oeufscomme avec l’esturgeon. Le
poisson ne se .mange que frais K parce qu’on ne. peut n i
le.jaler ni le sécher. L’espp$e,,n^s.e.trouve! pas au Kamt-
schatka, ni dans les mers, orientales. Après ces observations,
Pallas en donne une description et une longuje synonymié.
Il établit que c’est , le SaImo Leriok de«,son voyage;-.par
conséquent Gelui de Gmelin-et de Lacép^ae. Il se.de-,
mande, oe qui m’étonne, srce-n’e^t pas le Salmoumbld
de Linné. Puis il donne unel longjaje .suite des différents
noms de oe saumon.',Les Russes le. nomment en Sibérie*
Lenok, et dans les chaipWde l’Altai et dé Saganian Kus--
kutsch. Je renvoie pour les - autres noms des différents
dialéçtes. tartares à l’ouvragn de Pallas,,;
Quelques zoologistes, feront peut-être de cette .espèce-
le, type, d’un genre intermédiaire.,entre, les .saumonsi dè
notre ouvrage>et les Ombres de M. Çuv.ier. Je ne l’ai pas,
fait, car je „crois que ne poisson pourrait plutôt servir,à,
démontrer l’inutilité de la coupe Jaite soqs le nom. de
Thymalus.
, CHAPITRE II.
Des F orelles (Farjo, nob.)
Ce que j’ai dit plus haut Surles catactèrés de la dentition
des Salmorioïdes, me conduit à parler dans ce chapitre
des'espèces qui appartiendront à un genre caractérisé par
une rangéev unique de dents sur lë é'orps du^oiher. D’âii-
leürs ces pofesohs*ont tous1 lesj autres càractères des
Saumons ; les rappeler idf ne serait ‘donc qu’une simple
répétition.
Je nài vu que deux dès' espèces qui peuvent exister
en Europe : l’une, âbondante sur hos’marchés, y est bien
cbnriué sous la dénomination de Fruité dé nier oûi dé
Truite argentée) l’autre’, que le ‘commerce apporte aussi
quelquefois à Paris; est la grande Truite du lac de Genève
que l’on désigne ordinairement sbus le nom de Truite
saumonée.
Rienù’est plus vague que cette dernière dénomination;
car la chair de toutes les Truites prend, a^certaines
époques de leur ts$ra une couleur rouge plus ou moins
intense, dont la cause est fort difficile à déterminer. Il est
impossible de décider d’avancé si les muscles d’une truite
seront rduges Ou blancs après la cUÎsioif du poisson. Aucune
marque extérieure nepeutfaire distinguer les truitea
saumonées des autres!- Duhamel ‘^rapporte p "ce sujet lé?
observations de M. de Courtivron, qui avait essayé dé présenter
un grand nombre * de truites à des pêcheurs, prétendant
les 'distinguer parfaitement les unes des autres.
1.•'Duhamel, Traité des pêches, 2.' partie, p. 201.
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