280 LIVRE XXII. SALMONOlDES.
à ce titre que, sur nos marchéson dit éperlan de Gau-
debec, de la même manière qu’on dit hareng, de Fécamp,
ou truite des AndelyS, etc;.
La pêche de- ce poisson a été de tout temps une source
de richesses pour Gaudebec 5 aussi cette ville porte .trois
éperlans dans l’écusson doses armes, comme Enkhuysen,
dans la Nord-Hollande, a trois harengs dans le îsied, et
Anstruther, ; en Ecosse, un saumon. Il faut cependant remarquer
que l’espèce est considérablement diminuée <sur
ces points, surtout depuis l’établissement des-nombreuses
fabriques de toute espèce ; qui, vérsantdburs eaux dans le
fleuve, nuisent au frai.'
dans la basse Seine, nuisent aussi,-suivant Npfh de la Marinière,
au développement du -jeune poisson qui. vient
périr dans ces-filets:,*!pii chaque marée’l’entraîne:, au flux
comme au reflux. L’oubli des- règlements les a tottement
multipliés, que Fembouchure du fleuve en estocomme
obstruée.
On consomme/chez-.nous Féperlan^.frais&£mais dans
quelques points de l’Angleterre .e,t de l’Âllema gnet: on1 ~ a
essayé de le saler et de le sécher. Il ne parait/ pas que $0 '
essais aient réussis.:
t:' ; Z / ’Ë p e r l a ]v ; a u ± ■ i P É r i T E S j j$
( Osmerus tnicrodon , nob.).
Nous ayons reçu, du Muséej dé *Be,ngen : une très^folie
espèce d’Ëperlauj que la petitessê :de «es. dents (fait distinguer
à la première vué de la précédente.
Elle ne paraît pas même en avoir degrandes Sur la langue. J’en
vois ‘ cependant une rangée de trës-petités< sur les palatines' ‘et les