Dès individus de dix pouces-; de long faisaient partie
des collections de M. Bélanger. Mais il paraît, que l’espèce
devient encore plus grande e t e’ëst même pour cela, selon
M. Buchanan, qu’il a le nom indien cite par Russell et qui
veut dire grand Poorawak. M. Buchanan1 dit que le
Purava atteint un pied de long, qu’il meurt aussitôt qu’il
est sorti de l’eau.
Z .’A n c h o i s b e H a m il t o n ..
(Engraulis Hamiltoni, n o à ) ^
Nous retrouvons encore surjêètte côte un Myste
dont le maxillaire s’allonge encore plus que chez lés" ëspèces précédentes
; 'car sOh jextrémité dépasse sensiblement l'insertion’de la
pectorale. L’anale est HKmrtê-et commence au delà de -lü49 moitié
du corps, de sorte quelle paraît plus reculée ^ü e la dorsale. Le
prolongement dù maxillaire et-fee rapport de position entré les
nageoires fowtfc l’instant reconnaître cette, espèce ; , elle a , d’ailleurs,
la tête plus grosse et plus longue»; le corps un peu plus; trapu.
I). 13 j5 A. 37, etc. -
M; Gray a figuré ce poisson à dos plombé, jaunâtre.sur le reste
j du corps. La dorsale, les pectorales., les> ventrales; et’la caudale sont
jaunes ; celle-ci e$t bordée de noir; l’anale est bleuâtre.
Nds> individus ont de huit à neuf pouces de. long. Nous
en avons reçu plusieurs pris à .Bombay par M. Roux.
M. Leschenault l’a envoyé dfc Pondichéry, où on paraît le
confondre avec l’espèce. précédente; M. Dussumier l’a eu
aussi à la céte malabare* enfin; j’en vois un autre: exemplaire
provenant des- collections faites sur la Zélée par.
M. Leguillon, et un autre donné parM. Leclauchèr.; chirur-
1. Clupea puraea. Ham. Buch., Gang. fish., p. 238 et 382.
gi&n.-à bord, de la frégate la Reine Blanche, sans autre
indicationj\de localité;,.«
Jetconserve à cette espece .le nom que M. Gray1 lui a
imposé* dans nne^ té^ptelipublication, quoiqu’il ne soit
pas le premier,auteur qui ait :,fait .connaître èè poisson.
Russell fpn astait, longtemps ; auparavant \ donné une figure,
accompagnéëtfd’un dessin très -reconnaissable, 1 dans son
H isto ire des poissons de Vizigapatam. .C’est, selon lui, le
Poorawah d§!s^ Indiens^'' I
Z /À n CHOIS PaR’TE-MOtJSTACHES.
(Engraulis fnjstacc, nob.) 4
Il me paraît qu’il existe encore sur lârcôte de la presqu’île
de M’Inde un autre Myste, voisin des deux espèces pré-
cédentîdPH
Il a, en effet', le maxiUmre 'prolongé, de manière à dépasser l’insertion
du premier r ^ n ae ‘ iaTpectoraje et? sans avoir l’anale, aussi
lorîgûVSqùe “’cèfîe cfe XÉngraulis piirava ; elle l’est davantage que
cëlle de XEngraulis Hamiltoni. Enfin, ce qui’est un caractère propre
«iéêëSpèèé dont il S’agît,' c’est? que les pectorales sont assez prolongées
•pour^embrasser, quand !éllès-‘#6^nt‘-rapprochées du corps, les deux
petites ventrales. **
D. 13; iLw42uP. 13; V. 7. L
La copieur est verdâtre ,.ymêlég, quelquefois de fe p ^ j de .tout
glacé d ’argent. Toutes les ^nageoires |Otnt,,blanches, à l’exception
de* la câudalej qui est jaune, hortlée de noir.
Ce poisspn atteint un pied^sa çhair pst de bon .goût,
mais elle est remplie d’arêtes. ,
d ’est sans aucun doute l’espèce t qui a été figurée par
Illust. ^ind.^iefi(^^j^n^.^gen.-Har4mcke,..pi.'-92, fig. 8.
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