vières où l’on prend quelquefois sept cents saumons d’un
seul*coup de filet, et l’on rapporte que dans la Ribble
on en prit, u n e . fois trois milieu cinq cents. Quelques
pêcheriès d’Angleterre fournissent, ann éemoyenne, plus
de deux cent mille saumons. La pêcbe'es# plus considérable
en Ecosse et en JNTorwégef il n’est pas rare qu’on
ponte à Berghem deux mille saumons .frais en un jour.
Elle varie selon-que le poisson entre dans les fleuves à
une époque; plus ou moins .hâtive,, parce, que la, saison
de la montée d u saumon change suivant la température
des climats. Il n’entre pas dans les fleuves-en bandes nombreuses
comme beaucoup d’autres, mais en petites trou-r
pes, à la tête desquelles, on distingue, les plus gros qui
sont des femelles. Elles; sont.suivies des mâlesvde la plus
grande taille, puis les petits saumons viennent ^ensuite,
La succession de ces troupes. ,,est cependant-assez rapide
pour que dans certaines .occasions,, op:,voie apparaître
un très-grand nombre d’individus.
La brise qui souffle de la mer est favorable*^* cette
montée ; on l’appelle en quelques endroits vent- du sau-r
mon. Fischer cite qu après une brise .asse^n forte et soutenue
pendant plusieurs jours, il entra dans la Dwina
un rideau si considérable de saumons qu’on en prit par
milliers pendant plusieurs semaines. Les annales anciennes
ont conservé le souvenir de saumons venus en abondance
dans le Rhin, dans l’Elbe, et de ce fleuve jusque dans la
Moldaw, où ces poissons lâchèrent une immense quantité
de frai. On remarque en Islande.que vers la,Si Jean,
dans les grandes marées de la pleine lune, il entre plus
de saumons dans les rivières de-cetteilç, lorsque le vent
souffle du sud, que par des vents différents.
La pêèhe^dù sshimèn qui serait d’un grand produit poffr
lë^fslst n d ai s ë h d an t presque nulle dans beaucoup
d’ehdrOft§t'i,d®“’^ ë t t f e v le 'manque de
bffls et p è u t^ r e aussi dil^Eàdvreté''’ âlÉf'dijabitants ne leur
permet Ijkâs^d’étâblir dè^troùs âvfec lesq
u e lle s'oh-arrêt-eiïë'saumcffl'.éSÂuvéritla^apidité du courant
ou J P J
dkùtres' parties les pâyshhs né^Hpiit: la' pëéftë1 du saumon,
pafce pue Hé*’fôtïdMdes infecte j^kf* lè§ Phoques.
un obstacle sé-
produit dert ? ë S ' f n ë s ‘ serait Avantageux.
' La pêche est expIbitëê'edN^plus fm'sùccek dans la Lâ-
phnie d^ffctiseYëlle;‘e:sT èfflgêhéfâl plus considérable dans
la3"LâponM,%rieritàlèv^pÙ#'lîà^rf4 'lëâ''cbntr'éës'?bhciden taies
démette tërrè: La p lS il^ ë n fait5 à^*ëc dès caisses comme
eh Islande? riïâis'; ellê4ïï^ÿ^lst'?ÿâswfuivié àvec^autant
d’ardeur ;*qüé l’abondâ'Mi du pfôfslDn-semblerait y engager
les habitahts, parce qùW^ïeïeréiat pêcher le Dorsh. Il
piilîtf^que cê ' Oade donne des bénefMi plus considérables.
En Nortvègfe'Utf pêche du saumon est dun produit
remarquable. On sert souvent de filets sMëhtairës pièces
f l’embouchure dê^ffedw^^ènïèur lait décrire des lignés
variées où le ?fôî‘slôn.I’é|kre|scbmme dans dès tonnares.
Il y aJ? dëS''ëxethples otf rort'eh/a pris trois* cents "en une
seulê*'' marëeV' C’est principalement dans le district de
Drontheirïi ou dé'Christiârisând que la pêche norwégienne
est* exploîtéé ' en grand ; selle n’a 1 pas autant d’impôrtanee
dans les paftîêèfkèptentrionàles, Outre la pêche faîte sur
îé'Bbird de'là mer^on prend aussi le saumon dans les
fleuves' dé- l’iùtéfiéùr des terres. Elle est surtout très-
âhtfîféë fflâM^fW^érilleüsë' dans celle de Moudahl, aussi.
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