que L’on verrait diminuer bien sensiblement les Truites
du lac Sara le frai qui lgi: est fourni par lès autres'rit^res
ou torrents qui viennent y versteÈ'4ëurs*;eaüx. Les'grôésës
Truites semblent taesurer la quantité d’eaiî d’une. \iyièrer
avant de s’y,^pgager.-L’inégalité du lit de ÏArVe empéfcbe
un grande nombre d’eutitpgelle& d’y pénétrer, moins
que Jes eaux ne s.©j$njt ab o ndanies. g Le«'.* feo i d fglaMal * «de
ses eaux, q u leurdéfaut de transparencefont p é n é tr é
aussi reculer le poisson. 11 paraît préférer , le Rhône^et
plusieurs. Traient â- la naissance du .fl&uvfé au * sortir de
Genève^ Quand on.sê promène ië lorïg>de jtees. berges
élevées; ^on découvre au fond du lit de grandes- places*
blanches-formée&tpar les Truites; cëllet&ci»f ont dépoSé'
leurs oeufs. Après le frai les Truites*-rentrent dans le lac*
mais alors elles îsont très-maigres et^coïnme 4pûisées : Su
les a nommées fourreaux.
La remonte a lieu vers la* fin d’octobre. Lorsque les
Truites veulent de nouveau remonter du RhôneTdansTe"
lac, elles sont obligées de pénétrer dans les nasses,-parce
que les portes du clayonnage ont été fermées.
Tels sont les documents tirés de l’excellent mémoire dè
M. Jurine. Cet habile naturaliste observe qu’il a yu souvent
des Truites bossuesi, mais il remarque que,cés déviations
extérieures ne laissent auôune trace sur le squelette;
Nous avons fait la mêmo.pbservatiqn sur les Rprches.bossues
d’Angleterre ; M. Jurineperua fait '^de semblables^sur
des Brochets contrefaits. La cause dë,ces déviations n’est
pas due à une sorte, de rachitisme analogue à celui qui
affecte plusieurs autres vertébrés.
Les Truites pourraient être, transportées dans nos lacs.
L’on se souvient encore dans le département de l’Isère;
des -essa^faits parTâbbé »Garden, curé de la commune
d ë ^ e n o sé en Qysans; il avait empoissonné , ?en 1770, le
lacLoritel, l’un des’ïplus éliévés; derce pays. Les Truites y
ont frayé iè. h prosperéi.pendant longtemps : depuis, le; défaut
d e v in s a,laissé;détruireèes poissons, parce qu’on en
a fajt.Ja. pêche<^qh^toué*t(emps.it Le peu qu’dien reste est
difficile ki p re n d ra i parce que les Truites, résident dans
les profondeurs du lac. Je dois ces renseignements à M.
Charvet, professeur -d’histoire naturelle à Grenoble, à qui
lefbptaniste Aillars les ‘avait communiqués,
j Les-expérienee^d,e M. Ruseoni, de M. Agassiz, et celles
quj^ieîTont en Allemagne sur la .fécondation artificielle y
prouvent qu’avec un peu de. S;pin l’on peut transplanter les
Truiteâ. Je ;s aisir ait ce tt e#iocéàsip n ' d e rappeler qu’on pourrait
obtenir d’excellents résultats en* appliquant cette méthode
à beaucoup d’autres '.espèces depoissonsï II est aussi
à|rem arquer que lesiTruiteSfede.rivièr^vgrandissent promptement
dans lès la es* où on les place «convenablement. On
ne pre-nd«,jamais y, dans les cours d’eau, des individus aussi
grands que ceux tirés des lacs. ,
La FoRELIEE A VENTRE ROUGE.
(Fario erjÉhrogaster, nob.; Salmo erjtfirogasïer, Dekay.)
Il existé aussi des Forelles dans les grands lacs de
l’Amérique septentrionale. Richardson en a signalé dans
ses écrits. Le Cabinet du Roi en possède une très-belle
espèce, remarquable
par sà tête large et aplatie, par la grosseur de son museau. Les
-dents .sCnt coniques ét très-fortes. On en voit deux ou trois à l’extrémité
du vomer, suivies de deux, placées à la suite l’une de