espèces _sur la-surface #die^iaotr& gloibèMQ'esfri à- -peine si
nous trouvons dette famille représent ée-dans'le^Nib, dans
l’Inde^ on n’y trouve que ces-espèces%de--Saurus yassociés
aux Saumons ,-à: cause de leur-nagèbirn adipeus#* mais
qui me paraissent.s’en distinguer*-complètement- par. la
structure-de leur- mâchoire***?^ ^ ^
-Nos Truites- européennes-gont été< décrites par^lagplu-
part* des .naturalistes qui" ont-traite »tarant nous de l(âch-
tliyologie ; mais ils se plaçaient àsûin point de vuetsi^el-evey-
oü plutôt les^èaraetères- assignés*par ,,ces.>savant«aétaien-t si
peu précis-, que la -plus ^grande difficulté ^existait -pour
classer des poissons qui se'-ressemblent^entreveux: ipresque
autant que le font -nos, Cyprins ou nos Clu;pées.|Il faut tou-
jours recourir aux premiers—travaux d-Artedi pour^ connaître
de. la- classification des. îpaisso^sï'^ous^troptvons
dans-WèéWe ichthyologiste te&FoisSgenres -des «Co-Kré^
gOnes ,-îdes >Osmères et des Salmo, qui auraient composé
une famille naturelle am moment de. leur création^ skleâfe
études de ce temps avaient dirigé l’attention des#espfit'Sf-
vers l’établissement dè ces groupesy-les seuls qui,conduisent'
U une distribution philosophique deSS^etr-esMCe qui me
parait remarquable-j^sc’est que^cet* auteur ne fait aucune*,
mention de la nageoirejadipeuse»aie^ eesfetrois^genres.^11’
caractérise les Corrégones 3par le nombre des, rayons - de
la membrane branchiostège r qu’il fait^varier- -de* sept' à
dix, par l’extrême -petitesse -des-dents et. p ar la ^position
de la dorsale, un peu plus avancée que les ventrales. Ce
genre comprend des espèces=*Vüisines les unes-des/autres;
car les Ombres et les Lavarets de M. Cüvier^difièrent très-
peu. Le genre des Osmères naîtrait que sept ou huit rayons
branchiostèges, de fortes dents- aux mâchoires, à la langue
et au palais; la dorsale et la ventrale insérées au-dessus
l’une* de l’autre à une même distance de l’extrémité du
museau. Son-genre est mal composé, caril y réunit l’Eper-
lan etde Saurus. Je viens de direaout à l’heure que;çette
espèce,est tellement,«erente; des Éperlans, quelle me
paraît devoir ; sortir ;de la famille des Sahnonoïdes.
Enfin, les Saumons. sont ; caractérisés par une membrane
branchiostège soutenue -par douze ou dix-neuf
rayons, p a r le s dents .semblables à celles des Osmères,
par une dorsale insérée comme celle des Corrégones. Les
deux premières espèces quil ait réunies n’ont que -dix
rayons branchiostèges. Outre cç, défaut dans la constitution
du genre, toutes nos Truites y sont associées. Il y
avait toutefois dans ce travail d’Artedi les éléments dune
classification que Linné a un peu altérée pçn n’établissant
qu’un seul genre Salmo, diviséfi.0 en Truites.tachetées
( T r u t tæ corpore variegato); en Osmères- qui auraient
la dorsale opposée à l’anale; mais il est évident
qu’il y a ici une faute-de copiste, que Linné voulait,
comme Artedij parler des ventrales; cela n’empêche pas
que cette faute ait été copiée, et recopiée jusque dans
la treizième édition du Systema naturoe; 3.° en Corrégones,
troisième division, qui a les dents à peine visibles;
4.° enfin,-en Characins, que l’on doit en partie à Grono-
vius, et qui n’auraient eu que quatre rayons à la membrane
branchiostège. M. de Lacépède n’a rien changé à ces divisions,
seulement il a repris les noms de genre d’Artedi,
en constituant la division des Characins comme un genre
distinct, et en établissant un cinquième genre, celui des
Serrasalmes, parce qu’il a tenu compte de la dentelure
de la carène de leur ventre, analogue à celle que Ion
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