Devoir. Le coürs >d’un petit ruisseâm-oule poissôn *se pressai
t e nrem o n tan t pourfrayer, en était tellement rempli £
que dans l’espace de deux heurescife. -en * prirent- plus
de soixante atec une pique du bord. Le docteur b o u le r
pensé, d’après les recherches que mon ami Richardson lui
a* engagé de faire, que cèpOissbn doit avoir la plus grande
affinité avec lé Gorbuscha du* Kamtschatka; mais je dois
faire observer qu’ij est très-difficile de déterminer l’espèce
décrite dans la Zoologie-arctique de Pennant, parce que
les notes que j’ai-recueillies, soit-sur les poissons originaux
dePallas, soit sur les dessins faits par M. Mertens pendant
la grande ' expédition rcfsse^ de l’amtrâl Lutke éprouvent
que ce nom ru^er est dbmié* à plusieurs-*' Saumons qui
rèssemblent autant au Bécard quê'çéhii-IrbOu péut Ère
dans l’ouvrage1 de Richardson les procédés'singuliers" que
les naturels émplofenf pour Ta préparation aeÜfeéufs. Il a
extrait ces documents des notes du journal de MackenSie.
Tous cès observateurs sVcéordent à ffraBfj que la chair de
ces poissons est excellente11 et tout à ..Lut d’aussi bonne
qualité que celle dé'nos Saumons;d’Europe. \
L a T ruite N ^maqçush
(Salar Narhagcusfi 3 nob.; Sâlmo-Ï^amagcush, Peünant)
Est une grande et magnifique espèce de Truite, qui
égale et surpasse même la taille du: Saumon" commun. Le
Namagcush vit dans tous les grands -lacs; entre les • États-
Unis 4qtrOcéanarctique,mais le docteur RLcha>rds|:On croit
pouvoir affirmer qu’il 11e peut existe» dans aucune eau
saumâtre. Suivant le rapport des; pêcheurs du »lac Iluron,
son poids mafen-est de dix-sépt livrer mais ils en prennent
quelquefois des individus pesant jusqu’à soixante livres,
et Mitchill a établi qu’il fêtait bien^teconnu à Michili-
mackinac* que ce poiâson atteignait le poids énorme de
i 3o livrés. '
Çe^Namaggush, ressemble au Saumon ordinaire. Les mâchoires
^ont très- fortes. Il y a un double, rang de dents vomériennes. Richardson
les a comptées. -Je répète' ce (caractère générique peur
bien étÉ)lir que'la tàijlc, pas plus que la forme du museau dans
l’espèce précédente, ne peuvent nous servir de guide pour déterminer
les-poissons de la famille deç Salmones. On rie peut se fier
qu’à l ’examen des dents, La.forme de la mâchoir.e inférieure avec
son grand crochet p/Quv,e.que ,1a tête de ce poisson, comme celle
de l’espèce précédpM,' jçe^semble plutôt sous ce rapport, à notre
Si hamatus qu’à toute.,autre .espèce. Les(Jqailles sont petites,
flexiblqs.
Bv i i 4 (12>^p. 14— 0^ A. 1
T-a Gouleur est .»un \*rdâtre c.endj'é,' „plus. pu moins foncé, avec
r!dg§.%chés.d’un gds:|aunàtre. Le ventre est blanc, à reflets bleuâtres.
»Telle est Tempêté' qui sort à cèrtainès-saisons du lac
Huron pour frayeri La chair ^ressemble à celle des autres.
Saumons. Mitchill l’a’ décrite sous le nom de Salmo ame-
thystusÿ-^k - cétte4dénommatiqm,a> été - acceptée par les
naturalisteSK'îaméricains^ qui ont eu le tort dp laisser de
côté le nom de là Zopfpgîe ârctiqûje de Pennant. M. Dekay
en a ?dé>Mié uire^xêellencc fig&re;4iPdit que ce poisson a
été observé jusqu’au 68:®* degré .de latitude .boréale. if
Je érois dëvOÎWrappoTter à cette espèce le dessin d’un
Saumon fait; au Kamlsehatka par M. Mertens et qui .est
intitulé Tohlezz j'Ame paraît probable que x’en serait une
espèce très-voisine, si elle n’eist pas la même, comme je le
crois. Le poissornétait «peint en plombé verdâtre,- blanc