et,quant à celle du chapitre XVII, elle est tout à fait indéterminable.
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Gesner1 * a commencé par donner aussi le Lavareîrdu
lac du Bourget d’après Rondelet. Sa figure n en est pas
cependant une reproduction exacte. Puis il a.repris l’article
de Reion sur le même sujet,; mais, ne trouvant pas
assez fidèle la figure du Bezola, il a publié, à la page 3o, le
dessin d’un Bezola du lac^de-Genève, qui lui avait été.envoyé
par un de ses amis.Ge ,-ne.peut être ni la c é ra , ni la
Palée.; et il me paraît bien douteux que -ce soit la Gra-
venche. Jèfcrois cependant qu’il conviendrait mieux de
la rapporter à eette espèce qu’aux deux autresVdJ'n "<peu
plus loin, dans le même chapitre, Qësner (fonrie ü'âf’e;fi gure
deTAlbelle du lac de'Zurich, sous le nom (XAïbidü parva.
Nous avons'reçu l’Albelle ou l’Elbel de Strasbourg par
les soins de M. le D.r Reisseissen., ILfïioûs a donné l a - facilité
de reconnaître dans ce poisson le Lavaret du lac du Bourget
et de déterminer en mêmedemps l’Elbel de Baldner,
dont la figure manuscrite est'Gonse#&%f dans la bibliothèque;
de Strasbourg. Mais la figure d e Gésner n’est pas »plus ca-
racténsêé1 que1 celle des différents^ 'auteurs' dont nous
avons déjà parler II n’est pas possible, defedéterminer'son
Âlbula tninima du làe de Lucerne^ où il esrconnitsous
le nom de ’NachtJjscln dbes~ ipêeheurs de;Fri bourg l’appellent
Pfæren, et ceux de Zurich lloegel ou Hoegling^
Ces noms, ainsi que les habitudes qu’il rapporte, me font
croire qu’il s’agit là de jeunes féras,, poisson que l’on prend
principalement pendant la nuit, et dont on fait, dans
les differents lacs.de la Suisse,-des pêches abondantes
1. Gësîicr, De aJhis 'piit.% fol. 29.
semblables*;à^cfelles desvhârêng^btoutefois 'ces dénomina-
tions%Ôbt'%)ùte'st très^'Vàgues.1 Sans en avoir' donné de
fighrê^'Gesfîei* a placé ,VJ dah's,#lè1tcbrollaire' du Lavaret un
Albulcf noMlis ^qui^sera it XAâelffisch ou 'fle fVeis$er~
Blawling du lac d e Gén« tan c e. Il donneencore d’autres
noms p ro vin cfaUxlAë$Éèsv différente passons. Il me -parait
difficile demies Uppliquerïàvecquelque précision, puisquil
e s t b ie n é v id e n t' que c e t autéur n’a pas commencé par
d istié lffie rl^ ffisam m en tle s^ e sp è c e s;? et que l’on sait dail-
1 e UrsC o m b ie n * é è é n oms de localités Varient d’un lieu a
la titte .
3 'Aldrovaü’de '^ re p ro d u it Rondelêh’pt Gesner dans les
figures 'du Lavaret, du^Bezola et de XAlbula parva vel
minima0^è&s 'voÿoiïsf pagé^dfeo', uncPFé'ra ou un Fala
du la'c de^Génèfë^mais qui,’ loin tfiêtre un de nos Sal-
monoïd^s^ë^t plutôt1 un Vangeron ou quelque^autre àble
du'lac.* !l
^-SéHohevellif 2 3 a aussi son Albula nobïlh; sa- figure
excelleUtë est facile à*'déterminer ; c’est le Hauting ou le
Salmo oxyrynchus de Linné? Elle ëst copiée dans'Wil-
k g h b ÿ » ^ ^ ^ % ^ b ^ ^ m m m
Tels" sont les'documents qu’Artedi a réunis pour former
sa'première et sa 'sêîônde espëc'e de Gdrëgbne: La première
est devènu^HcP )Salmo albula de Linné ^ il se reconnaît
à si mâchoirédnffériéüre plus longue; mais toutes
les citations d’Artédi qui reposent sur la figure de Gesner
uniquement, puisque Aldrovandè^ét Willugbhy sont copistes
de ce dernier, sont certainement mauvaises. La
JL.gA.Jdjr., De 657, 658, 659, 660 et 663.
2. ^SdîiMèv>,• 3 2 ,1.1.
3. Will., De ffse., L I , ^ 6.