gones représentent par leur similitude^ et cependant pai
leur variété spécifique;, lesïmèmes fermes dans leigenre des
Saumons, que les Ables dans la; famille desnGyprinoïdes.
C’est en quelque sortèflà çe.qui me justifie de n’av'o'ir pas
suivi l’exemple de plusieurs,ichthyologistes;-;qui ont cm
devoir séparer lesi Gyprinoïdes. à mâchoire dentée de nos
Cyprins5 sans jdents.■ *$
; Le genre- des Gorégones^est nombreux en espèces >Ie
caractère reposë’.sur la position dés, intermaxillaires^et des
maxillaires, et non, comme la dénomination d’Artedi semblerait
l’indiquer, surT’espèce d’angle, que -fermerait en
avant la pupille de cés -poissons. Si*-»plusieurs espëcesfap-
partiennent à l’Europe Centrale, il faut bienrenaarqüêr'que
le-plus grand.nombrerp et que-celles qui sont l’objer d’une
pêche importanteÿ-sont 'confinées-, avec lës autres^S^lin,^
noïdes dans les mers b u dans les eauxcircumpolairps.^On
doit donc .conclure de cette monographie et de oelfes
qui ont précédé, que la tribu des Saumons-dans?*! a? îâmille
des Salmonoïdes,.est peuttêtre plus carâeféri'stiqüe^d’une
ferme ichthyologique des régions polaires^uëHés Gades
ou toute autre familles •
Quoique: Belon1 n’ait pas„ suffisamment ^distingué les
espèces des lacs de la Suisse ; ihme ’paraitf cependant avoir
donné quelques-uns des traits du Lavaret; mais la figure
est si mauvaise qu’il est impossible de reconnaître îe poisr
son dont il parle. Il a soin néanmoins-dé faire remarquer
que le Lavaret appartient aux Truites .par la saveur, comme
par les formes génériques5 qu’on l’apporte communément
des lacs du Bourget, d’Aix et de Genève; que. ce poisson,
1. Belon, De aquat., p. 284,
trè^communprë^embleraittoutà>fait,à l’Ombre, s il n avait
pa?s le vmuseau* si‘tronqué et s’il ne;manquait pas entièrement
de dents. Ib sei rapproche èhC^r.é plus du Bezola;
m^i'sdëfLavaretlji’é dépassé jamais -un pied, èt ne devient
pas.aussfi laiTge||queicelui-ci,’qui a quelquefois plus d’un
em p a n J r * tête^^ÿîoblonguë^'seSHécailles sont blanches
et ^ëtifeà-jtpnfin, fes autresVqhS’ervatioils. qu’il a. faites sur
son anatOpaiegcm? sur..ses. habitudes ^Conviennent assez
bien t ^ 5^ b |ir^ è^ è e l|A la is teiviehthyofeffiSt.ès de notre
tempsj néukiiassnr&htique' le Lavaret ^n’existe pas^dàns le
laç^de; Gekève.q^
i |iBonideleU, qu’il fautfciter^en même, temps que Belon,
traite dans les?deroÈ ChapitreSji^^ïlet^Xyiï, du,Lavaret
et du Bëz’ola. Il é 6aMit\ f i e n le Lavaret dans le lac,du
Boùrget§jp|t'la Bêzole dansnle lac Léman. reconnaît à
lële^c^un museau1 ]|lus pointu, ufre té|ej plfesépetite, un
ventre‘plus large é.t .plus tSaillant,i une^eoulëür moins
blancHenêt plus ’• b le u êtrè IfejeSt' un j^ É o n propre au lac?
de; GenèvèpÈf^LaVaret,' qu’il &bitpessentiel aux la^V'dè
la ^Savoie« ou du ©àuphiüë^ tëls'qqjSjjÈ; lâc'^du Boürget
-ë t. celui d’Aiguebelle,/est unfcpbMôrî#0u]Ours blanc et
brillant.’»Bondelet tire-même de cette^qüâlite bétymoloigiè;:
du nom de LaVaret. On witfRfotfblùî'e de çfes deux descriptions
; que rhabiFéth'ëMh|«dfe|i5tè .de Montpellier?; a
connu notre premièreuÇofcegoney et qu’il l’a distinguée
dëspespèces du lac de« Genève^ maiâ’ les figures'qu’il a
données de îcps poissons, Sont' loin d’être aussi ' satisfaisantes
quë-Cellg'si de^eaiïçoup dè ce livre original., Celle
du chapitre X VI meparaîtrait plutôt appartenir à la Féra ;
1. Rondelet, De'~pi$â; lacuit.filir.. ch. XVI et XVII, p. 162fét=463»!